• C'est un très beau musée. J'aurais aimé y passer davantage de temps. Mais en voyage en groupe, tout va vite...

     

    Le musée a été construit sur le modèle du labyrinthe du palais de Cnossos en Crète.

     

     

    Thessalonique, le musée de la culture byzantine

    partout, des pigeons

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    On commence la visite du musée par la période paléochrétienne :

     

    Chapiteaux théodosiens

     

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     chapiteau ionique transformé en chapiteau chrétien (ajout de croix)

     

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    mosaïques d'une maison paléochrétienne. V è siècle.

     

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    mosaïque des vents du sud soufflant dans une conque

     

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    mosaïque de la Panagia Acheiropoietos. V è siècle

     

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    ambon en marbre du VI è provenant de l'église de la Panagia Acheiropoietos

     

     

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    mosaïque de sol de la basilique des Tarxiaques (archanges) à Thessalonique VI è

     

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    Reliquaire en argent avec des scènes du Nouveau et Ancien testaments. Fin IV è. La deuxième photo montre Daniel dans la fosse aux lions. Un bâtiment devient église quand il a été consacré et qu'on y met des reliques.

     

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    Plan de l'église Ste Paraskevi ou Sainte Parascève (Kosani) : c'est le plan classique du Mont Athos

     

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    fresques et mosaïques diverses :

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    Monnaies en or. Quatre villes avaient le droit de frapper leurs propres monnaies en or.

     

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    pièce d'or de Manuel I Comène (1143-1180)

     

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    objets trouvés dans des tombes

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    Ornements sculptés sur os venant d'Egypte. II è à IV è. Pour rappel, Alexandre a fondé la Macédoine puis Ptolémée, général d'Alexandre, a reçu l'Egypte après la mort d'Alexandre et a fondé la dynastie des Ptolémée. Des Juifs avaient émigré en Macédoine.

     

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    objets du III è au VII è

     

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    le symbole du Christ :

     

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    sarcophage :

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    Tombes du IV è (en premier la  tombe d'Eustorgias)

     

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     autres tombes :

     

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    Daniel et les lions

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    support de table représentant le bon Pasteur milieu IV è

     

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    une stèle :

     

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    Vierge orante :

     

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    marbre de l'église Hosios David au nord de Thessalonique

     

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    bracelets en cloisonné, comme ceux que portait Théodora. IX è-X è.

     

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    relief représentant un griffon

     

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    Daniel et les lions

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    En 1204, lors de la quatrième croisade, Thessalonique a été vidée de ses objets d'art qui ont été envoyés en France par les Croisés. Ces objets sont détruits à jamais, détruits sous la Révolution.

     

    épitaphios datant de 1300. Il a été découvert en 1900 dans une petite église de Thessalonique. C'est un tissu brodé représentant la mise au tombeau. On le promène lors des processions.

    Ma photo, bien médiocre

     

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    on voit mieux sur la photo du musée (lien plus loin)

    Thessalonique, le musée de la culture byzantine

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    superbe !

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    Les icônes :

     

    Dans l'art byzantin tout le monde est triste. Les icônes sont figées dans des codes : la Vierge et l'enfant ne se regardent pas, l'enfant a un visage plus âgé qu'un bébé car il bénit et un bébé ne peut pas bénir. Dans l'iconographie byzantine, tout le monde sait ce qui va se passer (la Crucifixion) et par conséquent, les personnages sont tristes. La Vierge de Bethléem sourit un peu.

     

    Dans l'Église catholique, les vies des saints, du Christ, de la vierge sont représentées en tableaux (ou en fresques murales), les personnages sont plus souriants et entourés de paysages ou de motifs décoratifs variés.

     

     

    Le signe de bénédiction orthodoxe utilise 3 doigts, le geste de la main forme les lettres IC XI, premières et dernières lettres des mots grecs signifiant Jésus-Christ.

     

    le signe de bénédiction dans l'Église catholique se fait avec quatre doigts.

     

     

    Les icônes ne sont pas peintes, on dit qu'elles ont écrites.

     

     

    De 726 à 843, lors de la "querelle des icônes", la représentation des icônes a été interdite et certaines icônes détruites. L'iconoclasme a commencé sous Léon III et Constantin V. Les empereurs byzantins interviennent dans les affaires religieuses (c'est le césaropapisme). Le concile d'Hiéra en 753 condamne le culte des icônes. En 780, Irène convoque le concile de Nicée VII qui rétablit le culte des icônes. En 815, Léon IV et Théodora reprennent l'iconoclasme. C'est Théodora, veuve de Théophile, qui rétablit le culte en 843.

     

     

    les icônes de la Vierge :

     

    En grec, Vierge se dit Panagia

     

     

     

    la Vierge Hodégétria (Vierge directrice, qui montre la voie), elle tient l’enfant généralement sur son bras gauche et le montre de la main droite. L'enfant bénit et tient un livre-rouleau dans la main gauche.

    Ici, c'est une double icône : de ce côté, on voit la Vierge Hodégétria, et au dos l'icône de Sainte Barbara que je n'ai pas (ou mal) photographiée

     

     

     

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    une autre , XIV è:

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    La Vierge Dexiokratoussa tient l'enfant sur le bras droite. Elle a été découverte dans l'église Paraskevi (Ste Parascève) à l'ouest de Thessalonique. Vers 1200.

     

     

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    La Vierge allaitante (Galaktotrophousa). 1784.

     

     

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    autres icônes de ce musée :

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    XV è

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    autres sortes de représentations mariales (pas de photos) :

     

    la Vierge en majesté (Panakhranta), impératrice de l’Église, assise et tenant l’enfant sur ses genoux. La légende raconte que la Vierge a guidé des aveugles vers une fontaine où ils ont retrouvé la vue.

     

     

    La Vierge Eléousa (Vierge de tendresse et de miséricorde). Les joues de la Vierge et de l’Enfant se touchent dans un geste de tendresse

     

     

     

    la Vierge Panakranta (immaculée, pure, sans pêché) qui siège sur un trône, l'enfant sur les genoux

     

     

    la Vierge orante , priant bras levés

     

     

    la Vierge du signe, en position d’orante et avec un médaillon représentant le Christ sur la poitrine

     

     

    la Vierge de Kazan, le Christ est debout à côté de Marie

     

     

    la Vierge Agiosoritissa sans enfant, tournée de côté et les mains en prière.

     

     

     

     

    Si on veut acheter des icônes peintes (pardon, écrites) à la main, il faut s'assurer qu'elles portent des étiquettes derrière. Si elles n'en portent pas, c'est qu'elles sont imprimées et collées sur bois.

     

    Les gens, croyants ou non, ont tous des icônes chez eux. C'est le cadeau le plus fréquent pour un mariage.

     

    Pour les adhérents Arts et Vie, une conférence en ligne : "iconiques icônes" #158 été 2019 (ou 2020)

     

     

     

     

    Saint Georges fin XIV è

     

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    Saints militaires , St Pantéléomon et St Antoine , début XV è

     

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    Saints Athanase d'Alexandrie et Antoine de Beroia fin XIV è

     

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    Christ Pantokrator fin XV è

     

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    L'hospitalité d'Abraham. début XVIII è. Abraham reçoit trois personnages mystérieux, des anges, qui lui annoncent que, malgré son grand âge, a femme, Sarah, allait mettre au monde un enfant.

     

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    Saint Nicolas, début XV è

     

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    Constantin et Hélène entourant la croix XVI è

     

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    le jugement dernier , les démons jettent les pêcheurs dans la gueule du Léviathan. XVIIè

     

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    En Grèce l'iconostase s'appelle templon. Les icônes sont au milieu le Christ entouré de Marie à sa droite, de Jean-Baptiste à sa gauche et de saints aux extrémités.

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    Beaucoup de photos sur le site du musée : CLIC

     

     

     

     


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    Pour rejoindre l'hôtel depuis la sculpture des parapluies, nous traversons le YMCA Park

     

    monument à Konstantinos Karamanlis (1907-1998) , président de la république conservateur

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     Un arbre étrange de 2,70 m de hauteur. Les pendeloques sont des LED (il y en a 500) alimentés par trois panneaux photovoltaïques (les câbles sont enterrés). La structure a été offerte à la ville par l'entreprise de tabac IQOS0 La nuit, l'arbre prend une allure fantomatique, ses LED diffusant une lumière blanche et bleue.

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     monument de la Résistance nationale 1941-1944, monument de Evangelos Moustakas (l'auteur de la statue d'Alexandre le Grand)

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     Meteoron, de Kostis Georgiou

     

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     monument à Emmanuel Pappa, commandant en chef des forces macédoniennes de Grèce (1773-1821), Révolution de 1821

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     monument à Manolis Andronikos, archéologue 1919-1992), sur la promenade Ernest Hébrard. C'est lui qui a découvert la tombe de Philippe II à Vergina.

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     

    monument à Theodoros K. Kolokotronis 1770-1843. Général et homme d'Etat grec qui a participé à la guerre indépendance grecque. Très populaire.

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     fontaine Hamidiye construite en 1889 par le sultan Abdulhamid (à côté on voit la sculpture de Zongolopoulos "Victoire de Samothrace"

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     sculpture de George Zongolopoulos (pour l'exposition universelle de Thessalonique) c'est le même artiste qui a sculpté les parapluies.

     

     Thessalonique, au hasard des rues et places

     la place Aristote. Elle a été conçue par l'architecte français Ernest Hébrard après l'incendie de 1917. C'est une très belle place, très grande, entourée de cafés sous les arcades. C'est peut-être pour cela qu'on ne voit presque personne au milieu de la personne. Sur la place se trouve la statue d'Aristote (384-322 BC), élève de Platon et maître d'Alexandre, d'Héphestion, Perdiccas, Seleucos, Philotas..... Nous faisons une pause glace dans un café en face de la statue.

    La place se resserre vers le nord, à gauche l'hôtel de luxe Electra Palace, à droite le cinéma Olympia célèbre pour le festival du film.

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     Thessalonique, au hasard des rues et places

    Thessalonique, au hasard des rues et places

    Thessalonique, au hasard des rues et places

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     Nous sommes maintenant dans la rue Aristote, une belle avenue large et verdoyante. Nous faisons un arrêt à la célèbre pâtisserie Torkenlis pour acheter un tsoureki (brioche de Pâques, traditionnellement décorée d'œufs durs teintés). Celle que nous avons achetée était nature mais certaines étaient parfumées à l'orange, aux fruits confits, au chocolat...

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     

     

    toujours dans la rue Aristote, buste de Emilien Lazaridis évêque d'Asie mineure et martyr 1877-1911

     

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    une corneille mantelée

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    En Grèce, les chats sont rois

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    les élections municipales avaient lieu le dimanche suivant :

     

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     Place Vénizélos : statue de Vénizélos (j'en ai déjà parlé : CLIC), il montre la mer

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    vue vers la rue Aristote et la mer

     

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    une très belle place :

     

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     à gauche de la place : trois bustes

     

    Ionnis Poulakas, né à Therisso en Crète. Arrive en Macédoine en 1904 pour soutenir la guerre d'indépendance macédonienne. Assassiné en 1908 dans un club de jeu. La sculpture est de Ionnis Kanakakis. Poulakas est représenté en guerrier crétois.

     

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     Germanos Karavaggelis (1866-1935), évêque métropolitain de Kastoria. Un des principaux coordinateurs de la lutte grecque pour la macédoine. Est à l'origine de massacres contre les Bulgares.

     

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     Georgios Tsontos (appelé aussi Kapetan Vardas) 1871-1942. Combattant et homme politique.

     

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     Près de la cathédrale Sainte-Sophie, nous avons vu le monument de l'indépendance. Il y a aussi un monument intitulé "Citoyens lisant un journal et discutant". Sculpture de Manolis Tzompanatus créée en 1987. que signifient les tiges verticales ? représentent-elles la censure ?

     

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     Bains turcs : Hammam bey appelé aussi Bains du Paradis. Ils ont été créés en 1444 par le sultan Mourad II et sont restés en usage jusqu'en 1968. Aujourd'hui ils accueillent des expositions temporaires. Les hommes et les femmes étaient séparés ; chaque partie était composée d'une chambre froide, une chambre tiède et une chambre chaude. La partie masculine était plus luxueuse et la porte d'entrée plus large. Il y avait des plages horaires selon les religions. Les bains publics étaient le seul endroit où les femmes étaient libres et où les futures belles-mères

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    photo internet : clic. la chambre tiède, partie masculine

     

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     marché Modiano (famille de Patrick Modiano, prix Nobel de littérature en 2014) et le marché Kapani

     

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    le thé des montagnes (nous avons vu le même en Albanie)

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    Thessalonique, au hasard des rues et places

    c'est le coin des restaurants.

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     une affiche contre Aliyev et Erdogan nous rappelle la guerre entre le Haut-Karabagh et l'Azerbaïdjan.

     

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    Thessalonique, au hasard des rues et places

    Thessalonique, au hasard des rues et places

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     les repas : une salade dite "candy" : mesclun, nougat chinois, miel, poisson, figues, raisins secs, cacahuètes grillées... Guy commande des filets de porc, avec sauce au miel et caroube.

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

     un autre soir (restaurant près de la rue Egnatia) plateau garni de feta, dolmades : feuilles de vigne farcies de riz et de viande hachée aux herbes (coriandre, aneth) et servies avec une sauce citronnée, gros haricots, fruits de mer, poulpe...

     

    Thessalonique, au hasard des rues et places

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     Je retournerais volontiers (même si je sais que ce n'est guère possible !) pour voir d'autres sculptures que nous n'avons pas vues, par exemple le monument à Georges Lambrakis, médecin, athlète et homme politique de gauche.  En 1963, lors d'un meeting du mouvement pour la paix tenu à Thessalonique, il est renversé par une motocyclette-triporteur sur laquelle se trouvent deux hommes, appartenant à l'extrême-droite. Il meurt de ses blessures.

     

    Ses partisans ont proclamé Lambrakis « Immortel » en criant : Athanatos. Peu après, apparaîtront sur les murs les « Z », abréviation de Zei (« Il est vivant »). Le romancier Vassilis Vassilikos a écrit en 1966 le roman "Z" et Costas-Gavras a réalisé le film "Z" en 1969 avec Yves Montand. Film et livre qui nous avaient beaucoup marqués.

     

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  • Promenade sur le boulevard Nikkis et Nea Paralia

     Nous arrivons sur la place Elefthérios face au golfe Thermaïque

     

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

    Près de la tour blanche : statue de Nikolas Votsis, amiral. Inscription : 18 octobre 1912 avec un poème de Georgios Souris que je ne sais pas traduire.

     

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

    Nous continuons sur la Nea Paralia (nouveau rivage), prolongement du boulevard Nikis. C'est une très belle avenue, d'un côté la mer, de l'autre côté le parc YMCA avec des statues. Avec ce ciel bleu, on se sent en vacances.

     

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

    Sur le rivage, des bateaux attendent, genre bateaux pirates. Ce sont des bars flottants ou bateaux ivres. La balade en mer qui dure 30 min est gratuite, ou presque, il suffit de payer une consommation. Cela nous tenterait bien, d'autant que lorsque nous passons devant, le départ est imminent. Mais nous préférons continuer vers le but de notre balade. Nous apprendrons plus tard que, trois de nos compagnons de voyage, déjà installés sur le bateau, nous faisaient de grands signes en nous appelant. Nous ne les avons ni vus ni entendus.

     

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

    au loin, le bateau des amis :

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

     Nous voilà enfin arrivés devant les parapluies. C'est une sculpture de Georges Zongolopoulos. Elle fut inaugurée en 1997 - année où Thessalonique fut désignée « Capitale européenne de la culture » -, cette installation de 13 m de hauteur est composée de 40 parapluies et mâts en acier inoxydable. Le soir, elle est illuminée et change de couleur. Cela doit être magnifique !

     

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

    Nous verrons un peu plus tard, en ville, une autre statue de Zongolopoulos, "Victoire de Samothrace" (sur la via Egnatia, en face de l'arc de Galère)

     

    Promenade sur le front de mer , Thessalonique

     


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    Nous voici maintenant sur le boulevard Nikis (de la Victoire) à l'extrémité sud-est des anciens remparts, au pied de la Tour blanche, symbole de la ville.

     

    Haute de 34 m (diamètre : 23 m), elle a été construite au XV è siècle par Soliman le Magnifique sur les restes d'une ancienne tour, puis a servi de prison au XVIII è. Elle a été surnommée "kani kule", la tour du sang, à la fin du XIX è en raison des exécutions des janissaires. En 1826, Mahmoud II voulut moderniser son armée en ne conservant que quelques janissaires. Ils se révoltèrent et Mahmoud les fit exécuter un peu partout dans l'empire ottoman (4000 furent décapités). Certains disent qu'en 1863, la tour fut repeinte en blanc par un prisonnier en échange de sa liberté et prit le nom de Tour Blanche, "Beyaz kule". D'autres disent que cela a été fait plus tard par les Grecs eux-mêmes en signe de purification de l'empire ottoman. Une amende était infligée à ceux qui utilisaient encore le nom de Tour du sang.

     

    C'est près de cette tour que fut assassiné le roi Georges I en 1913. La tour est maintenant transformée en musée. Maintenant que je suis assise, je regrette ne pas être montée en haut de tour d'où la vue est, paraît-il, superbe. Hélas, sur place, je refuse toujours l'affrontement avec des escaliers.

     

     Près de la tour, se trouve une statue contemporaine représentant Philippe II de Macédoine, C'est une photo internet car je ne l'ai pas trouvée.

     

    Nous continuons notre promenade un peu plus loin sur le boulevard Nikis pour rencontrer la statue d'Alexandre le Grand. Elle se trouve au bord de la promenade Nea Paraplia qui fait suite au boulevard Nikis. Cette statue en bronze a été créée en 1970 et l'artiste Evanelos Moustakas a travaillé au Japon pour la technique de la patine.

     

     À noter qu'Alexandre n'a jamais vu Thessalonique puisque la ville a été créée après sa mort.

     

    Alexandre est monté sur son fidèle Bucéphale (selon le mythe, le cheval serait un des descendants d'une jument de Diomède. Une légende urbaine (née peut-être au XIX è siècle) raconte que si le cheval a les deux jambes avant levées, c'est que le cavalier est mort au combat. Dans le cas d'Alexandre, comme dans bien d'autres cas, c'est faux puisqu' Alexandre n'est pas mort au combat, bien qu'on ne connaisse pas vraiment les causes de sa mort : malaria, fatigue, empoisonnement ? Sur d'autres statues, Bucéphale a la jambe avant droite levée, la jambe avant gauche levée.

     

     

    L'autre animal préféré d'Alexandre était son chien Péritas, de race molosse. Il les a déifiés et a donné le nom de ses animaux à une ville (il a fait la même chose à la mort de son ami d'enfance et amant Héphaestion.

     

    Alexandre (356-323 BC) est né à Pella, fils de Olympias, princesse des Molosses, et de Philippe II de Macédoine (à moins que le père soit Zeus lui-même !). Il reçoit une éducation intellectuelle et physique très poussée, donnée par un maître prestigieux, Aristote. L'école se situait à Mieza, à l'ouest de Pella, la ville royale. Ses compagnons d'études sont Héphaestion, Ptolémée, Perdiccas, Séleucos, Philotas qui deviendront plus tard ses généraux. Alexandre enchaîne les victoires, notamment Gaugamelès (331 BC) contre Darius III.

     mosaïque de la maison du Faune à Pompéi (photos internet), représentant la bataille de Gaugamelès

     

    Alexandre poursuit son désir de conquête jusqu'au nord de l'Inde mais doit rebrousser chemin. Il eut trois épouses, une Bactriane (Roxane) et deux Perses, fille l'une de Darius et l'autre d'Ataxerxès, il a encouragé ses soldats à épouser des Perses ou autres pour mieux assimiler les pays conquis. Il meurt à Babylone en - 323, on ne sait pas quelles sont les causes du décès : malaria ? infection des blessures ? fatigue due aux batailles, aux comportements à risques dont il était coutumier, beuveries, pratiques sexuelles, drogues ? En 2019, ne chercheuse néo-zélandaise, Katerine Hall, a émis l'hypothèse qu'il pouvait être atteint du syndrome de Guillain-Barré et serait mort au bout de six jours tout en étant complètement paralysé (ce pseudothanatos expliquerait que son corps était resté intact).

     

    On ne sait pas non plus où se trouve sa tombe. Son corps a été embaumé et porté sur un grand chariot. Il aurait dû être enterré à Aigia, la ville royale, pour perpétrer la dynastie. Mais Ptolémée I (satrape d'Egypte depuis le partage de l'empire d'Alexandre) détourne le corps vers Alexandrie, la ville d'Egypte fondée par Alexandre. La momie est vénérée. Marc Antoine, César, Auguste, Cléopâtre (la momie était alors dans un cercueil de verre) viennent lui rendre hommage. En 365, un puissant séisme, accompagné d'un tsunami, ravage la ville. Puis en 390, Théodose interdit les cultes païens, notamment la vénération d'Alexandre. Depuis, on a perdu la trace du tombeau d'Alexandre.

    Alexandre sous la forme du dieu Pan (petites cornes) musée de Pella. Fin IV è BC

     

    au musée de Thassos

     

    au musée de Thessalonique : (portrait présumé) :

    Thessalonique : la Tour blanche et la statue d'Alexandre le Grand

    la chasse au lion (Pella - maison de Dionysos) mosaïque de galets

    on suppose qu'à gauche est Alexandre coiffé de la kausie et à droite son ami Kratéros.

     La statue est accompagnée d'un bas-relief représentant la bataille entre Alexandre et Darius (à Gaugamelès sans doute), de lances macédoniennes (les sarisses) et de boucliers représentant le serpent, le taureau, le lion, l'aigle, Méduse.

     

    Alexandre et Darius

    Alexandre et ses soldats

    les Perses

    un très vieil olivier

    la fontaine d'Aphrodite

    un pigeon  était perché sur sa tête, je l'ai enlevé

     

     

    Cet endroit est très prisé des jeunes, qui viennent se rencontrer et assister à des concerts (un concert se préparait d'ailleurs).

     

     

     

     

     

     


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  • Mardi 3 octobre
    Ce matin, à Thessalonique (on dit aussi Salonique), nous sortons les parapluies. Une légère bruine nous accueille mais ne durera pas. La journée sera clémente : 25 °. Par temps clair, on peut parfois voir le mont Olympe, nous dit Elena. J'avoue n'avoir pas cherché à l'apercevoir. À part la visite de la ville haute qui se fera en bus, tout le reste se fera à pied (5 h 30 de visites, fort intéressantes !) et on ajoutera même, après le déjeuner, pendant le temps libre, 5 km pour aller voir la sculpture des parapluies. Les travaux du métro sont sans cesse retardés. Pour l'instant, ils sont prévus pour 2025. Mais il est facile de circuler dans Thessalonique, la place Aristote est à trente minutes de l'hôtel et impossible de se perdre !

     

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Thessalonique, deuxième ville de Grèce (1 000 000 habitants), est riche en monuments : sur les 1100 monuments grecs classés UNESCO, 16 se trouvent à Thessalonique. Monuments à fonction religieuse, laïque ou militaire.

    Pour plus de simplicité, je ferai les articles en les groupant par thèmes et non dans l'ordre de nos visites qui vont s'étaler sur plusieurs jours. Dans l'ordre de nos visites, nous avons visité :
    le mardi : les remparts et la tour Trigonion dans la ville haute, la Tour blanche et la statue d'Alexandre le Grand, le musée de la culture byzantine, l'église Saint-Dimitri, le forum romain, la Panagia Chalkeon, la place Aristote, la place Vénizélos, les bains turcs, la via Egnatia, l'église Sainte-Sophie, le marché. Et, après le restaurant, sur notre temps libre : la sculpture des Parapluies, YMCA parc, l'arc de Galère.
    le mardi : le musée archéologique. Sur notre temps libre, le soir l'église des Apôtres
    le mercredi : la Rotonde et l'Arc de Galère
    le samedi soir sur notre temps libre : la place Aristote


    Ce sera aussi le moment de penser à acheter des timbres. Finalement, c'est Elena qui s'en chargera, pour plus de facilité pour nous. Le prix des timbres, 2 €, a doublé depuis septembre, pour financer les travaux de réparation suite aux inondations catastrophiques dans la région de Volos (apparition de serpents, puanteur).


    Thessalonique a été fondée en 315 BC par Cassandre, (fils d'Antipater), qui a fondé également Cassandréia, à l'entrée de la péninsule ouest de la Chalcidique. Cassandre a donné à la ville le nom de son épouse, Thessaloniké, fille de Philippe II et demi-sœur d'Alexandre le Grand. Il se fait proclamer roi de Macédoine en 305 BC après avoir fait assassiner Alexandre IV et Roxane, fils et épouse d'Alexandre le Grand. Il fonde la dynastie des Antipatrides.

    Nous longeons les remparts de la ville haute pour arriver au sud de l'acropole, au pied de la tour Trigonion, qui a servi d'entrepôt pour la poudre. De là, nous pouvons voir la baie de Thessalonique, le golfe thermaïque, la tour blanche que nous verrons de près plus tard, notre hôtel perdu parmi les constructions.
    Les remparts actuels datent de l'époque médiévale mais il reste des traces des remparts antiques. La tour la plus célèbre est au sud, en bord de mer, nous la visiterons plus tard, c'est la tour blanche.

     

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Tout au nord de l'Acropole, l'Heptapyrgion a servi de prison jusqu'en 1989. On l'appelait aussi Yedi kouli, un air de rébéliko (musique populaire) y fait référence.

     

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    ici aussi, on prend soin des trottoirs

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique


    Thessalonique est située sur la voie Egnatia et de nombreux marchands s'y installent.
    L'empereur Galère fait construire un palais (nous verrons l'arc de Galère et la Rotonde). Saint Dimitri, martyrisé par Galère en 305 devient patron de la ville.

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    une église est dédiée à Dimitri :

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    L'empereur Théodose I le Grand fortifie la cité. Rappel :  En 380, Théodose I le Grand interdit tous les cultes païens et institue le catholicisme comme religion d'état. En 390, il mate une émeute populaire et fait massacrer 7000 personnes.

    Pendant la période byzantine, Thessalonique a le statut de co-capitale (symvasilévousa) avec Constantinople. Les églises byzantines sont nombreuses, par exemple Sainte-Sophie

     

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    La ville est prise par les Sarrasins en 904 (20000 prisonniers sont vendus comme esclaves), puis par les Normands de Sicile commandés par Tancrède de Lecce (1185), puis par Boniface de Montferrat après la quatrième croisade (1204). La ville se met sous protection vénitienne. Mais les remparts sont mal entretenus et la ville est prise par les Ottomans en 1430. Elle restera sous domination ottomane jusqu'en 1912, c'est-à-dire un siècle de plus qu'une bonne partie de la Grèce. Toutes les églises (sauf Saint-Nicolas qui a gardé ses peintures murales du XIV è) ont été transformées en mosquées.


    La ville était également surnommée "Madre de Israël" et "la Jérusalem des Balkans" par les poètes du XVI et XVII siècles, en raison du grand nombre de Juifs. Des Juifs s'étaient déjà  installés depuis le VI è siècle BC, chassés de Perse par Darius, Romaniotes venus d'Alexandrie, Ashkénazes hongrois, Provençaux, Siciliens, Vénitiens.... Au XVè, période de la Reconquista, les Juifs d'Espagne qui ne veulent pas se convertir (ils sont 70 000) sont chassés par Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille, les Rois catholiques. Ils arrivent à Thessalonique (c'est la Diaspora). Bajazet II et Soliman le Magnifique invitent les Juifs à venir s'installer (ce qui générera une source d'impôts importante pour l'empire Ottoman, en plus du savoir apporté par les savants juifs). 20000 juifs, les Séfarades, s'installent à Thessalonique. La population juive est alors majoritaire. À cette époque, on compte 4 855 feux : 2 645 feux juifs, 1 229 feux musulmans et 981 feux chrétiens. En 1900, on compte 80 000 juifs à Thessalonique sur 173 000 habitants.

     

    en 1913, prend fin la première guerre balkanique (traité de Londres et la Macédoine quitte l'empire ottoman pour la Grèce. Mais la deuxième guerre balkanique n'est pas loin...

    photo wikipédia :

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    En 1917, l'armée d'Orient est stationnée à Thessalonique (il y a 300 000 français, des Britanniques, des Russes, des Italiens, des Serbes). Surnommés par Clemenceau les "jardiniers de Thessalonique", ils effectuent des travaux d'asséchement dans les marais, pour combattre le paludisme, la dysenterie, le scorbut, et cultivent la terre.
    Les tensions étaient importantes entre les royalistes et les partisans grecs de Vénizélos *, les Français, les Anglais, les orthodoxes, les catholiques, les juifs, les musulmans, les civils et les militaires.
    * Elefthérios Vénizélos (1864-1936), considéré comme le père de la Grèce moderne, a joué un rôle important pendant les guerres balkaniques. On le voit ici signer le traité de Sèvres (1920)

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    En août 1917, un gigantesque incendie, favorisé par les rues étroites et les maisons en bois, détruisit une partie de la ville. 70 000 personnes étaient sans abri, principalement la population juive qui habitait dans la ville basse. Beaucoup d'églises, mosquées et synagogues brûlèrent. Les primes d'assurances ont été payées par les Britanniques, l'incendie étant supposé accidentel (une lampe dans une boulangerie à l'angle des rues Olympou et Dragoumi, près de notre hôtel, serait à l'origine de l'incendie). L'architecte et archéologue français Hébrard a été chargé de concevoir un nouveau plan d'urbanisation en damier avec des rues parallèles à la mer (dont la via Égnatia). Du haut de l'acropole, on voit la différence entre les maisons blanches du bas de la ville et les toits de tuiles de la partie non incendiée.

     

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique


    En 1943, 50 000 juifs (19 convois) de Thessalonique furent déportés, 1000 seulement sont revenus, surtout des enfants. Toutes les synagogues, sauf deux, furent détruites (l'une a été détruite depuis par le séisme de 1985). Actuellement, il n'y a plus que 1000 juifs à Thessalonique (de citoyenneté grecque)
    Sur la place Eleftherías (place de la Liberté), un monument, la Menorah, commémore ce génocide.

     

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    À l'ouest de la cathédrale Sainte-Sophie, un autre monument commémore le génocide des Grecs pontiques : massacres, expulsions forcées infligées par le gouvernement des Jeunes-Turcs puis Mustapha Kemal entre 1914 et 1923 et après le traité de Lausanne. Mustapha Kémal "Atatürk" a construit son état sur le génocide arménien et les disparitions de l'ensemble des chrétiens. Le fait qu'il y ait eu ou non génocide fait encore débat entre la Turquie et la Grèce et l'ONU n'a pas tranché. Les Grecs pontiques habitaient sur la côte sud-est de la Mer-Noire (appelée autrefois Pont-Euxin, d'où le nom de pontique). J'ai déjà parlé de la "Grande Catastrophe" et de l'échange forcé des populations grecque et turque dans mon article du samedi 30 septembre sur Kavala.

     

    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

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    Thessalonique, une histoire compliquée et parfois tragique

    Mustapha Kémal est né à Thessalonique (sa maison se trouve  près de la Rotonde).

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