J'avais beaucoup aimé le film de Guillaume Canet "Ne le dis à personne" et je viens de terminer le roman de Harlan COBEN. Je vous recommande la lecture de ce livre. Il est très agréable à lire même si on a vu le film et qu'il n'y a plus de supsense ! Les noms sont changés mais l'intrigue est à peu près la même et le livre est très bien écrit. Le livre est paru en livre de poche chez Pocket. A lire en quelques heures.

Je peux prêter ce livre à qui lme veut !

Passant place Malesherbes (elle s'appelle maintenant place du général-Catroux), nous avons vu la statue d'Alexandre Dumas, le père, par Gustave Doré, auteur de "Les trois mousquetaires", "Vingt ans après", "Le vicomte de Bragelone", "Le comte de Monte-Cristo", etc... Au pied de la statue, Sarah Bernhardt déclame "Phèdre" et D'Artagnan veille sur son créateur.

A l'autre extrémité de la place, une statue d'Alexandre Dumas, le fils (La Dame aux Camélias)

A l'angle de la place, un grand bâtiment. Jeannine croyait que c'était une abbaye. Mais non, c'est bien un ancien hôtel particulier, avec des fenêtres à meneaux, reproduction de l'aile Louis XII du château de Blois et datant du XIX ème siècle ! C'est la propriété de la Banque de France, mais il doit être détruit car il ne figure pas à l'inventaire des monuments historiques. (source : le Guide du routard).

Près du parc Monceau, rue Daru, se trouve une église orthodoxe, la cathédrale Alexandre-Nevski. Les cinq tourelles se terminent par des flèches coiffées d'un bulbe doré orné de la croix russe à 8 branches. Le tympan était autrefois orné d'une peinture qui a été détériorée par la pollution et remplacée par cette mosaïque dorée (250 000 cubes de verre de Murano), il paraît que c'est une reproduction d'une mosaïque de l'église de Saint Appolinaire le neuf de Ravenne.

Nous avons pénétrer dans l'église car c'était l'heure de l'office, beaucoup de dorures et d'icônes.

Une jolie promenade jeudi dans le parc Monceau. Il faisait beau et nous avons pu apprécier les crocus sur les pelouses, les canards et les statues. La statue de Maupassant, celle d'Alfred de Musset, et d'autres peut-être Gounod, Chopin... Il y avait aussi des pierres tombales, je ne sais pas d'où elles venaient ! il y avait aussi des constructions bizarres : pyramide, des tronçons de colonnes, un péristyle entourant une pièce d'eau, malheureusement très sale !

Marcel Proust venait pousser son cerceau dans ce parc.

La rotonde de Chartres se trouve en bordure du parc. Elle a été construite par Ledoux, celui qui a conçu le curieux ensemble d'Arc-et-Senans. Elle comporte 16 colonnes et servait de pavillon d'octroi de l'ancienne enceinte des fermiers généraux (il y en a également une place de la Nation).

La visite du parc Monceau m'a rappelé celle de la saline royale d'Arc-et-Senans, en Franche-Comté.

Au XVIIIè siècle, le sel est très important (conservation des aliments). Il y a d'ailleurs un impôt sur le sel : la gabelle. Le pouvoir royal a donc tout intérêt à augmenter la production de sel. Les eaux saumâtres voyagent dans des conduites de bois pour arriver à la saline d'Arc, située en bordure de la forêt de Chaux (le bois de chauffage était nécessaire pour transformer l'eau salée en sel).

La saline fut créée en 1773 sur les plans de l'architecte Claude-Nicolas Ledoux. Les constructions sont extraordinaires, groupées en demi-cercle autour d'une pelouse. C'était un véritable village : on y produisait bien sûr le sel, mais les ouvriers y habitaient aussi avec leur famille. Il était facile pour le directeur de surveiller les ouvriers depuis la fenêtre de son bureau. Des enfants de 8 ans y travaillaient, chose courante à l'époque !

Cet ensemble s'appelait "la cité idéale", cela dépend pour qui !

La saline a fermé ses portes en 1895 (concurrence du sel de mer) et a été restaurée vers 1990 (inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO)