• Le SAL de Maryse link me plaisait.... j'ai délégué .... et c'est Guy qui s'y colle tous les mois, voici pour les mois de janvier, février et mars. il lui reste quelques points à broder pour terminer la partie de mars et ensuite, il lui faudra broder la partie d'avril. Pratique, d'avoir un mari brodeur... 

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  • La semaine commence toujours par le cours de chinois. La semaine dernière, nous avons appris deux chansons : une pour dire bonjour, une pour nommer les couleurs. le blanc "bai"  白 est facile à retenir car c'est le nom d'une nationalité qui vit à Dali, les femmes portent des vêtements blancs. jaune"  黄 est aussi facile à retenir car on pense au fleuve Huang Ho. IL fallait aussi répondre à des questions qui étaient posées sur un CD. Alors, là ça se corse !

    Mercredi et vendredi, nous sommes allés à Paris. Nous avons vu deux films au musée Guimet :

    "Le fusil de Lala", histoire d'un garçon Miao noir du village de Biasha. Il a 12 ans et la cérémonie qui le fera passer chez les hommes approche. Ce jour-là, on lui rasera le crâne, à l'exception d'une longue mèche qu'il enroulera en chignon. Il aura le droit de porter un fusil mais pour cela il doit le payer. D'habitude c'est le père qui offre le fusil mais le père de Lala a disparu et sa mère est décédée. C'est sa grand-mère qui l'élève. Lala part à la recherche de son frère. Il va à Ronjiang mais finalement il rentre au village car sa grand-mère lui manque. De son côté, elle a vendu ses bijoux en argent (les épingles à cheveux, les colliers). Une jeune fille offre à Lala un sac brodé qu'on met à la taille. La cérémonie se passe comme prévu : Lala est devenu un homme, comme les autres hommes du village il a le droit de porter le fusil.

    Le Fusil de Lala - next picture

    voici le lien sur lequel vous pourrez revoir les photos que j'ai prises dans ce village. Comme dans le film, mêmes costumes pour les hommes, mêmes chignons, mêmes tabliers ornés de losanges pour les femmes.

    link

    Le deuxième film " le livre du ciel : Miao noirs, peuple oublié de Chine" raconte les coutumes de ce groupe Miao. Nous avons revu avec plaisir les rizières, les villages, les jupes plisées, les boucles d'oreilles avec les pendants en laine fuchsia, la fabrication des tissus à l'indigo (trempage, calendrage, tissage...). Si vous coulez revoir mes photos : c'est ICI :

    link

    Pour terminer mon compre rendu de la semaine, voici un lien vers un blog qui vous présente des photos du restaurant où nous avons mangé une galette et un merveilleux dessert à base de crème au beurre salé.... Ce restaurant se trouve à Tours et s'appelle Mamie Bigoude. La déco est extraordinaire et kitch à souhait : des meubles campagnards peints en fuchsia, ou vert anis, des lustres en pelotes de laine ou en tuyaux de douche. Les murs sont tapissés de canevas des années 70 mais certains éléments sont encadrés par un cadre vide et peint en fluo. Des tables sont autour de la baignoire ou dans le lit. Et, il y a même un coin où les enfants peuvent dessiner, jouer et se faire maquiller et se déguiser, tout cela sous la surveillance d'une animatrice. Nous avons récupéré un Jules Batman et un Max Indien. On y retournera .

    le lien du restaurant : link

    le lien vers le blog avec plein de photos et une video. Vous allez vous régaler ! : link une des photos du blog "nos balades en Touraine" : la table dans le lit 001


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  • Quelques photos prises hier sous un beau soleil de printemps : le pont Alexandre III

    inauguré pour l'expo universelle de 1900, il symbolise l'amitié franco-russe conclue en 1891 entre le tsar Alexandre III et le président Sadi Carnot

    autre souvenir de cette alliance : la crème Francorusse !


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  • Un petit retour sur la semaine passée ? 

    j'ai commencé un couvercle de boîte acheté chez Gipsykaravan link... enfin , quand je dis "commencé", j'ai sorti les fournitures que j'avais préparées il y a quelques mois et je me suis aperçue qu'il me manque du coton perlé et surtout des rubans de soie pour broder les fleurs. J'espère trouver cela chez Mobuka, 18 rue Montmartre jeudi...

    Françoise et moi, avons aussi avancé dans la fabrication d'un album à base de décos coquelicots : kit de Isabelle Gallien link

    Jeudi, nous sommes allés à Paris, je vous raconté hier l'aventure de cette pauvre girafe arrachée à son soleil d'Afrique pour calmer les  relations diplomatiques entre l'Egypte et la France. L'après-midi, nous avons visité les ateliers des Gobelins. Une visite très intéressante qui nous a permis de découvrir le travail sur les métiers de haute lisse et sur les tapis (la Savonnerie). 

    Plusieurs lissières travaillaient dans l'atelier que nous avons visité : une par oeuvre qu'elle mènera du début à la fin. Le lissier est un véritable artiste , il interprète l'oeuvre de l'artiste peintre. Un tableau peut être traduit sous forme de tapisseries plusieurs et ce ne sera jamais la même oeuvre : les couleurs , les techniques varient selon les goûts des lissiers. Les lisisères travaillent sur l'envers de la tapisserie en s'aidant d'un miroir et en se retournant pour regarder le modèle.

    Ensuite, nous avons visité la Savonnerie, fabrique de tapis. Ici, les fils sont noués puis rasés à l'aide de ciseaux recourbés. Quatre personnes travaillaient sur le même tapis.

    Des élèves sont formés dans ce centre : ils entrent à 16 ans et suivent 4 ans d'études.

    Je n'ai pas de photos à vous montrer, elle s étaient bien sûr interdites pour ne pas gêner le travail des artistes. Mais si vous le pouvez, vous pouvez vous joindre à des groupes de visite le lundi ou le mercredi.

    Les oeuvres que nous avons vues sont contemporaines (Soulages, Zao Wu ki, )

    Au rez-de-chaussée, il y avait une exposition que vous pouvez voir ici link

    Pour en savoir plus : le site des Gobelins : link

    Et pour terminer, un petit rappel qui intéressera peut-être celles qui habitent dans la région : Puces des couturières à Buthiers (Seine-et-Marne) samedi et dimanche .


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  • Vous avez peut-être vu le film "Zarafa", librement adapté de l'histoire de la girafe offerte à Charles X.

    Au Jardin des Plantes, dans le cabinet d'histoire et de curiosités, se tient une exposition consacrée à la véritable histoire de cette girafe.

    Cette girafe fut offerte à Charles X par le vice-roi d'Egypte, Mehemet Ali. Celui-ci l'avait reçue du gouverneur du Sennaar, Mouker Bey. L'idée d'offrir cette girafe au Roi de france venait du Consul Drovetti,car les relations entre la France, amie de la Grèce et l'Egypte, amie de l'Empire Ottoman, étaient tendues, suite aux massacres de Chio de 1822.

    La girafe, née en 1825 environ, voyagea d'abord à pied ou plutôt à pattes, du Sennaar à Asyût, près du Caire (250 km) puis elle voyagea sur une felouque jusqu'à Alexandrie (200 km). En septembre 1826, elle embarqua sur un brigandin avec 3 vaches (elle buvait 25 l de lait par jour), 2 antilopes, un valet d'écurie et trois soudanais. Pas d'incident pendant le voyage, mis à part le mal de mer d'une des malheureuses vaches. Il faut dire que la girafe portait autour du cou une amulette avec des graines et un parchemin où étaient inscrits les versets du Coran, ceci pour la protéger contre les maléfices et les maladies. Le cou de la girafe passait par un trou percé dans le pont et garni de paille. Le bateau arriva à Marseille le 13 octobre 1826. 

    A Marseille elle resta en quarantaine dans un lazaret jusqu'au 14 novembre dans un bâtiment bien chauffé. Elle fut l'attraction à Marseille pendant tout l'hiver.On suppose qu'elle avait 25 lunes, soit 2 ans quand elle arriva en France.

    Puis, le 20 mai 1827,  elle entreprit un long voyage (850 km !) à pattes jusqu'à Paris. Elle était accompagnée d'Etienne Goeffroy  de Saint Hilaire, né à Etampes et directeur du Jardin des Plantes et de Cuvier. Elle était encapuchonnée dans un imperméable en toile cirée, boutonné et décoré des armoiries du Pacha d'Egypte et du roi de France. Place Bellecour, à Lyon, elle eut peur d'un chien, et courait en rond sur la place, semant la panique dans la population. Elle marchait 8 heures par jour. 

    Arrivée à destination, elle fut présentée à Charles X à Saint-Cloud. Elle était couronnée de fleurs et portait un manteau de cérémonie. La duchesse de Berry lui passa un collier de fleurs. La girafe se pencha vers le Roi qui lui offrit des pétales de roses.

    La girafomania fut extraordinaire : moult objets étaient décorés de girafes : des faïences, des bonbonnières, tabatières, papier peint. Les femmes portaient de hautes coiffures "à la girafe". Les caricaturistes aussi s'en donnaient à coeur joie (l'Egypte combattait aux côtés de l'empire ottoman contre la Grèce). Une caricature représentait Louis XVIII en crotte d'éléphant et Charles X en girafe.

    Elle vécut 18 ans au Jardin des plantes et mourut en 1845.Etienne Goeffroy de Saint-Hilaire aurait confié sa dépouille au musée de Verdun. On dit que des poilus l'auraient sorti du musée pour l'installer dans les tranchées et effrayer les Allemands. La pauvre dépouille aurait été criblée de balles. Légende ou réalité ? Etait-ce la girafe de Charles X ???

    En tout cas, on peut voir la girafe empaillée au muséum de La Rochelle.

    Ce n'atait pas la première girafe qui arrivait en Europe : le prince de Damas en avait offert une à Frédéric II et en 1847, le sultan du Caire en avait offert une à Laurent de Médicis.

    l'exposition montrait aussi les différentes espèces de girafes (7), taches différentes, taille différente selon la localisation.

    J'espère que cette histoire vous a intéressés !

    pour en savoir plus : c'est ICI

    http://www.academie-veterinaire-defrance.org/fileadmin/user_upload/pdf/pdf_2012/Rigoulet2.pdf

    et à lire, pour les enfants : "le voyage de la girafe au pays d'Etampes" de Clement Wingler

    "Les dessous de la girafe" de Sophie Philippo Mathé

     

    Fichier:Girafe de Charles X planche 22 figure 1 detail de la tete.jpg

    La plus grande bête qu'on ait jamais vue.

    gravure trouvée sur le net


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