• Continuons la visite d'Arequipa par ces deux églises :

    L’église San Juan Batista sur la place dans le quartier de  Yanahuara.

    Les sculpteurs indiens ont mêlé à l'iconographie chrétienne des éléments incas (pumas, Incas, fleurs et fruits du pays...). De même, dans certaines églises, ils ont représenté la Vierge visiblement enceinte (référence à la Pachamama).

     

    A gauche de l'église, se trouve une croix avec les instruments de la passion : l'échelle pour dépendre le corps, la lance du centurion, l'éponge imbibée de vinaigre au bout de la branche d'ysope, le glaive de Saint Pierre avec l'oreille qu'il coupa à un soldat romain, la main du Grand-Prêtre qui gifla le Christ, le marteau et les tenailles.

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

     

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

     

    la vue sur le Chachani

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

     

     

    L’Église et le Complexe de la Compañia

     

    Cet ensemble se compose de plusieurs édifices construits par les jésuites, aussi bien à des fins religieuses que de logement. Le temple s’élève au milieu de cet ensemble. L’église de la Compañia construite en 1 573 fut détruite par un tremblement de terre en 1 584. La structure actuelle date de 1 650. Elle est de style baroque. De surprenants entrelacs de motifs végétaux, animaux et indiens (perroquets, coquillages, masques indigènes)  ornent son portail mais aussi son cloître, tandis que la nef de l’église est agrémentée de retables, finement sculptés et entièrement couverts d’or.

    le cloître abrite maintenant des boutiques de luxe :

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

     

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

    Eglises d'Arequipa (Pérou)

     

     


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  • The Grand Budapest Hotel
    The Grand Budapest Hotel - EXTRAIT VOST ''lls n’avaient que le petit flacon''

    Un film un peu déroutant avec des flash-back...j'aimerais bien le revoir une seconde fois... Drôle, baroque, on s'emmêle un peu mais tout s'éclaircit peu à peu. Des sujets graves (montée du nazisme) parmi une intrigue policière et rocambolesque. Une descente à ski et luge extraordinaire ! Des acteurs formidables. Un film de Wes Anderson.

     


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  • Avant d'aller plus loin, je vous conseille ces deux sites, avec de très belles photos sur le couvent Santa Catalina. Du rouge et du bleu à profusion !

    http://jpgtrips.free.fr/perou/sud/arequipa/catalina/index.html

    et

    http://www.123jackadit.com/voyages/perou13.htm

     

    Mes photos sont plus ternes....

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    Construit en tuf de lave (sillar), ce couvent est ouvert au public depuis 1 970 après avoir abrité pendant quatre siècles une communauté de carmélites issues de riches familles espagnoles de la région. C'est une véritable ville : 6 rues, 3 cloîtres, 100 cellules et appartements....

    Fondé en 1 580 par une riche veuve, Doña María de Guzmán, il occupe une superficie de plus de 20 426 m² et abritait au moins 500 personnes (religieuses et leurs servantes et esclaves noires).

    Le couvent accueillait les novices, à partir de 14 ans, en échange du versement d'une dot importante. Le nom des nonnes les plus illustres est écrit à l'entrée des cellules, ou plutôt des appartements : certains  étaient grands  très richement décorés. A une époque, la vie y était des plus légères et frivoles !

    En 1833, Flora Tristan vint à Arequipa et elle raconte dans son livre "Pérégrinations d'une paria" sa rencontre avec les nonnes. Elle fut invitée à des dîners des plus splendides avec couverts en vermeil, argenterie, porcelaine, linge damassé... L'église romaine se fâcha et on nomma une sévère dominicaine pour remettre de l'ordre dans le couvent.

    Les novices riches quittaient le couvent pour se marier, les autres y restaient à vie.

    Une des prieures, Sœur Ana de Los Angeles Monteaguda, morte en 1696, fut béatifiée en 1985 par le pape Jean-Paul II. On lui attribue des miracles.

     

    Une ville dans Arequipa :

    3 cloîtres :

    celui des novices :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    le cloître des orangers avec des peintures qui racontent le passage de l'âme de l'état de péché à l'état de grâce :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    et le cloître majeur : 

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    le patio du silence, pour lire la Bible et méditer :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    le parloir, il y avait toute une rangée de grilles de cette sorte, les religieuses pouvaient converser avec les familles et recevoir des cadeaux 2 ou 3 fois par mois, mais cadeaux et conversations étaient surveillés.

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    orange et bleu :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    les murs très épais et les contreforts permettent de résister aux secousses sismiques. Les rues ont des noms de villes espagnoles : Cordoue, Séville, Grenade, Tolède, Burgos, Malaga

     

    la rue de Tolède :

     

    laArequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    la rue de Tolède et au fond, le Chachani :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    la rue de Séville :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    la rue de Burgos :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    la rue de Grenade :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    avec un bel araucaria :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Sur la place Zocodober, les religieuses se réunissaient tôt le dimanche pour échanger les fils, tissus et objets qu’elles fabriquaient.

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    les novices apprenaient à lire, à écrire, à broder

     

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

     l'escalier d'accès au belvédère est un peu raide 

     

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    mais nous avons une belle vue sur le Misti

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    et le Chachani :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    les cellules, plus ou moins riches ; les esclaves dormaient par terre...

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    vaisselle luxueuse :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    les cuisines :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    une jarre en roche volcanique pour filtrer l'eau

     

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    le lavoir :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    le jardin, près du lavoir :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    Quelques religieuses habitent encore le couvent, à l'écart des parties qui se visitent :

    le jardin d'agrément :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     

    pour les repas :

    Arequipa, le couvent Santa Catalina (Pérou)

     


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  • Un album acheté en kit chez Missenscrap (il m'a fallu un an pour le faire !!!)

    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

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    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

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    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

    scrap : mini album d'automne, une belle cueillette

     


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  • A Arequipa, nous quittons Cesar et faisons connaissance avec notre nouvelle guide, Liset et le chauffeur, Isodor. Ils nous accompagneront jusqu’à Puño.

    Les maisons d’Arequipa sont en pierres volcaniques d’un blanc étincelant ce qui lui a valu le surnom de « ville blanche ». Le ciel est bleu presque toute l’année. Ce jour-là, il faisait 9° le matin et 27° l’après-midi.Les tremblements de terre sont fréquents.

    Deux étymologies existent : l’une assure que le mot Arequipa vient de l’Aymara : ari (montagne) + kipa (derrière) ; une autre interprétation serait que le mot vient du quechua : Ari quepay qui signifie « Ici, vous restez », paroles prononcées par le chef Inca Mayta Capac à ses soldats.

    La région fut d’abord colonisée par les Aymarà, puis les Quechuas, enfin les Incas s’y installèrent. La ville actuelle fut fondée par les Espagnols en 1 540.

     

    Nous montons d’abord au belvédère (mirador de Carmen Alto) dans le quartier de Yanahuara pour admirer le panorama sur la ville et les volcans.

     Selon la légende, Pichu-Pichu, un simple andin et la princesse Chachani s’aimaient, ce qui déplut aux dieux qui décidèrent de les punir. Pichu-Pichu dut rester pour toujours sur son volcan et s’y endormir. Chachani resta pour toujours froide et glaciale. Entre eux, les dieux firent surgir Misti, chargé de les surveiller. Les Andins appellent le volcan éteint Chachani « la dame blanche » (6075 m) à gauche sur la photo, le volcan Pichu Pichu « l’Indien endormi » (5571 m, à droite) et le volcan Misti (5822 m, actif, enneigé toute l’année) le « Chevalier » au milieu.

    La Place de Armas avec la cathédrale :

    Entourée par l’église Cathédrale et par plusieurs arcades, la Plaza de Armas présente une belle fontaine en bronze de trois vasques couronnées par la figure d’un soldat du XVIème siècle. Ce personnage est appelé le « Tuturutu ». Selon l’histoire, il était chargé d’aviser la population de tout nouvel événement.

     La cathédrale

    La cathédrale d’Arequipa se trouve sur la Place des Armes. Elle est construite en moellons (pierres volcaniques) avec des voûtes en briques Détruite par un incendie en 1 844, elle fut reconstruite en 1 868. Elle a été durement frappée par le tremblement de terre de 2 001, qui a gravement affecté ses tours.

     

    Elle est l’une des 70 églises dans le monde autorisée à arborer le drapeau (jaune et blanc, à gauche de l’autel) du Vatican.

     

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

     

    les volcans : à gauche le Chachani, à droite le Misti, et encore plus à droite (on ne le voit pas sur cette photo : le Pichu Pichu)

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

     

    le Chachani :

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

     

    le Pichu Pichu : 

     

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

     

    le Misti vu depuis le belvédère

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

     

    Et voici Juanita, la princesse des glaces :

    . Cette jeune fille de 14 ans fut sacrifiée par les Incas au sommet d’un glacier, l’Ampato (6280 m)  pour apaiser la colère des dieux. Lors de la fonte des glaces, elle glissa plus bas et fut découverte en 1995. Le corps de Juanita était intact et recouverte de tissus incas. Près d’elle se trouvaient un sac rempli de feuilles de coca, des vases à chicha, un lama en argent… Elle fut tuée d’un coup de massue. Des analyses ADN ont permis de déterminer sa santé au moment du sacrifice, les virus et bactéries qui l’ont atteinte, son alimentation. Son manteau était rouge (symbole de noblesse), blanc (symbole de la divinité) et rouge (3 bandes).

                                               Pour la conservation, on ne photographie pas dans le musée, les salles sont très sombres, la momie n'est pas visible toute l'année, elle est conservée dans une vitrine réfrigérée. Evidemment, on entre dans cette pièce avec respect, cette jeune fille a vécu il y a 500 ans, son existence n'a pas été drôle, même si son sacrifice était considéré comme un honneur.

    une photo du net :

    Arequipa (Pérou), ville coloniale

     


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