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J'en étais là . J'ai décousu et refait la reliure, c'est un peu mieux. La pochette est terminée et permet de ranger le cahier en tissu et le livre de Marie Suarez
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Samedi dernier, il faisait beau et nous en avons profité pour aller à Barbizon. Je vous ai déjà raconté l'animation à laquelle j'avais participé en juillet dernier sur le thème de l'aquarelle.
Cette fois-ci, le musée des peintres organisait une promenade contée. L'animatrice, Geneviève Dumand, conteuse buissonnière de "la forêt qui parle" nous a d'abord lu un texte de George Sand, amoureuse de la forêt de Fontainebleau puis nous sommes entrés dans le vif du sujet, à savoir un livre d'Hetzel "Les petits Robinsons de Fontainebleau". Oui, il s'agit bien de Hetzel, l'éditeur des superbes livres rouges de Jules Verne. Sous le nom de Stahl, il a aussi écrit des livres et adapté "Rose et ses sept cousins", "les quatre filles du Docteur March" de louisa May Alcott et "Les patins d'argent" de Mary Mapes Dodge et "Maroussia" de Marko Wovzog. Si vous avez mon âge, vous vous souvenez sans doute de ces romans.
Mais revenons aux petits Robinsons, Pierre et son cousin Jean décident de faire l'école buissonnière, c'est plus rigolo que les cours de Monsieur Patoche. Nous avons donc fait comme Pierre et Jean. Nous avons traversé tout Barbizon, sans bruit pour que M.Patoche ne nous voie pas (nous sommes passées devant la maison où habita Stevenson, celui qui traversa les Cévennes sur le dos de l'ânesse Modestine). Nous sommes arrivés en forêt, , nous nous sommes amusés à faire sauter les graines de la balsamine de Balfour, sorte d'impatiente. Cependant, je reconnais qu'il faut faire attention avec cette place, qui devient vite invasive et concurrence les autres plantes. Mais là, les sangliers s'étaient chargés de l'éradiquer, tellement ils avaient labouré le terrain.
Nous avons vu des traces de sangliers qui avaient tout retourné
et leur bauge
vu des polis de chevreuil sur les troncs d'arbre
là où un cerf s'est frotté
Nous quittâmes le sentier par la "porte secrète" pour nous enfoncer dans la forêt en suivant une coulée de bête.
l'arbre aux yeux :
des armillaires
de beaux paysages
l'éléphant
un polypore
Pierre et Jean, eux, n'étaient pas rassurés dans la forêt, ils ont pris un chien pour un loup, ont pataugé dans la mare où ils ont cru voir des serpents et des crocodiles. Jean commençait à regretter la bonne cuisine de sa tante, d'autant que Pierre lui avait attribué le rôle de Vendredi et voulait le nourrir de racines. Plus loin, ils aperçurent des cannibales, ce n'étaient que les peintres de Barbizon qui allaient peindre sur le motif, avec leur chevalet sur le dos. Ils aperçurent un cerf, moins dangereux qu'un lion, mais quand même .... pour le chasser, il fallait se mettre à plusieurs avec des chiens et des fusils, Pierre et Jean n'avaient rien de tout cela et ils s'éloignèrent sans faire de bruit. Ils trouvèrent ensuite une grotte, nous aussi et Geneviève en profita pour nous rassasier de mendiants.
En chemin, Geneviève nous a raconté des contes :
des histoires de Nasredin Hodja
le soleil et le rouge-gorge
la vieille aux fagots
Merci à Geneviève pour cette promenade.
Pour lire l'histoire des Petits Robinsons, voici le lien :
http://numerique.bibliotheque.toulouse.fr/collect/general/index/assoc//ark:/74899/B315556101_FCJB_001198.dir/flipbook/HTML/index.html
Dimanche, nous retournerons à Barbizon, pour une animation : un atelier gravure
http://www.musee-peintres-barbizon.fr/agenda/events/827
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