• Il fait très chaud et très humide dans cette serre... J'ai pu photographier (noms sous toute réserve !) : 

    le dryas julia (Julia)

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    heloconius hecale :

     

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    heloconius melpomène (le facteur). Je l'ai vu aussi au Costa Rica.

     

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    idea leuconoe (le grand planeur) :

     

     

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    myscelia cyaniris (petite tache), vu aussi au Costa Rica :

     

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    plusieurs morphos, pas toujours faciles à photographier, ils n'ouvrent les ailes qu'en vol. Vus aussi au Costa Rica, en pleine forêt !

     

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

    papilio rumuzonia (mormon écarlate) :

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    parthenos sylvia (le grand voilier) :

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    le papilio polytes (sous toute réserve !), ce paillion semble avoir plusieurs aspects...

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

    ni celui-ci que j'ai pourtant déjà vu en Chine :

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     

    un papilio ? oui, je viens de le trouver : papilio demodocus

    Papillons exotiques de la serre du parc floral à Orléans La Source

     


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  • Le soir, nous nous sommes promenés dans le jardin du maître des filets, allant d’un endroit à l’autre, alternant 8 spectacles de 10 min : opéra Kun, musique instrumentale, danse, chant…

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

     

    erhu et pipa

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    guzheng :

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.

    À Suzhou, spectacle dans le jardin du maître des filets.


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  • A Pithiviers, il y a 40 ans, Dr Feelgood


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  • Le jardin du maître des filets (Wang shi yuan):

    Nous n’avons pas visité ce jardin de jour (mais nous l’avions visité en 2006), nous nous y sommes rendus le soir pour écouter de la musique, voir des danses, des pièces de théâtre

    Pendant ses années de retraite, le propriétaire de ce jardin, un mandarin lettré, ne voulait plus être fonctionnaire mais mener une vie tranquille comme les pêcheurs.

    Le jardin est petit mais rassemble avec beaucoup de charme tous les éléments des jardins classiques : ponts en zig-zag, petites cours, arbustes élégants, rochers aux formes originales, étang,pavillons, kiosques, portes rondes, paysages encadrés (l’ouverture de la fenêtre est conçue de telle sorte qu’on voit le paysage comme un tableau).

    Il y avait aussi des peintures sur soie, elles étaient utilisées sur les fenêtres à la place des vitres. C’étaient les femmes qui peignaient, d’où les motifs à base de femmes, de paysages.

    Les femmes fumaient davantage l’opium que les hommes.

    Ces photos sont celles que j'ai prises, de jour, dans ce jardin, en 2006 :

     

     


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  • Quand nous arrivons à Suzhou, il pleut. C’est la suite du passage du typhon Dujian qui avait sévi sur la région quelques jours avant. Nous avions déjà visité Suzhou en 2006.

    Suzhou est une mignonne petite ville appelée « la Venise de l’Orient ». C’est une ville très riche du fait de sa proximité de Shanghaï (90 km).

    Chaoying, poète de la dynastie Yuan aurait dit « Au ciel, le paradis, sur terre il y a Suzhou et Hangzhou »  (shàng you tiantang, xia you su hang).

    « Petite ville provinciale », Suzhou compte quand même 5 500 000 habitants (2 500 000 en 2006). Sa population s’est considérablement accrue depuis 20 ans et la zone industrielle s’étend. C’est la troisième ville au monde pour la croissance de sa population. C’est le 5 ème moteur pour l’économie chinoise (industries pharmaceutiques, électroménager, électronique). C’est aussi la capitale de la soie et une région de pêche et de culture du riz.

    La ville est située près du lac Tai et bâtie sur le cours du Yangzi Kiang et compte un réseau de 24 canaux et de ruelles. En 2006, nous avions fait une promenade en bateau, pas cette fois-ci, ce sera à Tongli.

     

    La ville était très prospère sous les Ming et Qing. Il y avait 287 jardins de lettrés dont 69 existent encore aujourd’hui. Le grand canal a été construit sous la dynastie Sui pour transporter les belles soies de Suzhou.

    beaucoup de monde dans les rues :

    transport de volailles :

    pagode :

    Le jardin Liu ou le jardin où l’on flâne (liu =rester, le jardin où l’on s’attarde) :

    Il a été construit par la famille Xu en 1593 (de cette époque date le « pic Shi Ping » inspiré du mont Tiantai de Putao) puis embelli en 1798. Le nouveau propriétaire a fait ajouter des bosquets de pins et de bambous, quelques sentiers de pierre et la « forêt de pierres » et l’a renommé « village luxuriant de la froideur ». Il a été partiellement détruit au moment de la guerre des Taiping puis reconstruit, il a pris le nom de Liu Yuan.

    Dans ce jardin, il y a deux trésors : les bonsaïs et le rocher « encapuchonné de nuages ».

     

    Dans le jardin, Monsieur Hui nous dit tout sur l’art du bonsaï. Bonsaï est le terme japonais, le terme chinois est « penzai » (p’en = pot, tsai = paysage). L’art du bonsaï est issu du penjing, pratiqué en Chine depuis le II è siècle. Mais le penjing est un paysage miniature composé de plusieurs arbres et de rochers.

    Les bonsaïs chinois évoquent la poésie et sont composés d’arbres et de rochers. Au  Japon, ce sont surtout des conifères alors qu’en Chine il y a des bonsaïs avec feuilles persistantes petites (pommiers, buis). Il faut que la forme du tronc soit curieuse.

    Pour obtenir un bonsaï on va chercher une pousse ou on plante une pousse issu d’un semis.

    la nature et replantée ou d’un semis.

    On coupe la plupart des racines et les branches, on ne laisse que le tronc. On plante dans un pot, il faut faire attention à la température de la terre. Au printemps, apparaissent de nouvelles branches qu’on laisse pousser et qui seront coupées en automne. Il faut essayer de mettre dans le pot la terre où on a trouvé le tronc, la terre doit être sableuse, perméable. On peut fertiliser la terre avec des feuilles desséchées au printemps 3 ou 4 fois tous les 2 jours. On peut ajouter de l’engrais en automne pendant 2 semaines 3 ou 4 fois. L’engrais se présente sous forme de granulés (feuilles pourries et entrailles de poisson). Au printemps, on arrose une fois par jour et en été on fait tremper les bonsaïs deux fois par jour. Il faut regarder les feuilles, toucher la terre et taper contre le pot pour savoir à quel moment il faut arroser le bonsaï.

     

     

    Il y a différentes écoles de bonsaïs : l’école de Hangzhou, l’école de Suzhou, l’école de Lin nain, l’école de Canton.


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