-
Le Parc des Buttes Chaumont (Paris – 19 è)
La visite s’est faite sous la conduite de notre conférencière Virginie Descotte.
Attention, certains renseignements sont peut-être inexacts, car je n'ai pas pris de notes. J'ai pioché par ci par là dans des livres et sur internet et j'ai essayé de situer les éléments sur le plan...
Nous sommes entrés par la porte sud, près du métro Botzaris.
Avant 1860, le parc n’existait pas. Le nom viendrait de «chauve» et «mont» car rien ne poussait. C’était un espace minéral et plutôt mal famé. Près de là, se trouvait le gibet de Montfaucon avec ses 16 fourches patibulaires où de nombreuses personnes furent pendues (Enguerrand de Marigny, Olivier le Daim, l’amiral de Coligny, Colin de Cayeux et bien d’autres ! François Villon échappa de peu à la pendaison et il écrivit sa « Ballade des pendus»…).
Après la Révolution, sur la butte Chaumont,on extrayait le gypse (pour faire du plâtre) et de la pierre meulière. Le lieu servait aussi de bassin d’épuration et de décharge publique (les abattoirs de la Villette n’étaient pas loin). Les brigands, mendiants et vagabonds se réfugiaient dans les galeries des carrières. Des combats d’animaux s’y déroulaient aussi. À cette époque-là, on était encore en dehors de Paris.
Des écrivains parlaient de ces lieux en termes effrayants :
« Vers le nord de Paris, non loin de Romainville,
Adossés aux plateaux où s’assied Belleville,
il était autrefois des lieux âpres, affreux,
où tout homme de bien n’osait jeter les yeux
(…)
Jamais aucun oiseau n’y construisit son nid.
Le chant de rossignol jamais n’y retentit.
« La hâve équarisseur, entouré de corbeaux,
y dérobait leurs proies à des hideux tombeaux.
Le soir vagabond, rebut de la grand’ville,
Dans de grands souterrains plaçait son domicile.
Le voleur, à l’œil louche, y cachait ses larcins ;
il y fraternisait avec les assassins »
Marius Reynaud (« Les Buttes-Chaumont ou Saint-Chaumont, les temps anciens, les temps modernes »1870 (davantage de texte ici
« Comparez ce quartier avec celui de la bourse, et mesurez la distance qui sépare d’aussi frappants contrastes ; là-bas la richesse, le luxe, tout ce que la ville renferme de plus gracieux, de plus séduisant, de plus animé ; ici, la misère, l’infection, la pourriture, la mort ; là-bas : Paris : ici, le résidu de Paris » M.Perrot 1840 « impressions de voyage »
un autre livre (que je viens d’acheter) raconte les histoires de ce lieu« Légendes du vieux Paris », Amédée de Ponthieu
En 1860, la commune de Belleville a été intégrée à Paris, les carrières ont été fermées et Napoléon III a décidé de faire du lieu un grand parc de 25 ha pour l’exposition universelle de 1867. Les travaux ont duré 4 ans et ont été confiés à l’ingénieur Jean-Charles Alphand (qui a aussi réalisé le Parc Monceau, Parc Montsouris, bois de Boulogne, Vincennes), aidé de l’architecte Davioud (qui a aussi réalisé le théâtre d’Étampes), de Belgrand et du jardinier Barillet-Deschamps (jardin du Luxembourg, Parc Monceau, Montsouris, bois de Boulogne, Vincennes, jardins en Égypte...).
Il a fallu recouvrir les carrières d’un million de mètres cubes de terre. Le parc est à l’anglaise et évoque la montagne (torrents, cascade, falaises, rochers, grottes, belvédères, pâturages…
L’originalité de ce parc c’est aussi d’avoir intégré la technique du rocaillage et du rusticage. Cette technique consiste à fabriquer des barrières, bancs en ciment armé pour imiter le bois. Actuellement, il existe encore quelques rocailleurs.
des faux rochers :
des bancs aux pieds en forme de branches :
Au milieu du parc, a été créé un lac artificiel avec une île de 30 m de hauteur. On pénètre dans l’île en passant sur une passerelle métallique suspendue créée par Eiffel et un escalier de 173 marches. Au sommet, un kiosque, dit temple de la Sibylle, a été construit sur le modèle du temple de Vesta à Tivoli.
de loin, le belvédère :
une falaise, style Étretat, est recouverte de végétation. J'ai trouvé un site qui parle d'une falaise dans le parc recouverte d'ailantes, arbres à feuilles composées qui ressemblent au sumac. Cela pourrait donc être ça... Un clic sur le site en question pour lire le descriptif (au paragraphe 9). CLIC ICI !
Outre le pont suspendu, il y a un pont en pierre (le pont des Suicidés) et deux autres.
le pont suspendu :
à gauche pont de pierre et au fond la mairie du 19 è :
Des ruisseaux parcourent le parc. L’un d’eux est alimenté par le bassin de la Villette, pénètre dans une grotte (avec des fausses stalactites en ciment armé) sous forme de cascade de 32 m. L’eau est ensuite récupérée et renvoyée au bassin.
une autre cascade :
Il y a quelques bâtiments dans le parc dont le restaurant « Rosa Bonheur » en forme de chalet suisse. Autrefois, c'était une guinguette et les gens y venaient pour regarder passer les trains de la petite ceinture :
un autre bâtiment :
un tunnel :
la falaise naturelle :
Statue de Pan, par l’artiste grec Fanis Sakellariou. Le corps du dieu évoque des branches (c’est le protecteur de la végétation). La statue a été offerte par le Comité des scientifiques grecs en Europe.
Statue « le gouffre » par Sylvain Kinsburger
La flore est abondante, donne un aspect naturel mais tout est pensé : harmonie des couleurs des arbres, le rouge, le jaune, les différents verts. Arbres remarquables (trois platanes d’Orient de 6 m de circonférence datant de 1862), des gingkos bilobas, noisetier de Byzance, hêtre pourpre, tulipier, sophora, séquoia, orme de Sibérie, un cèdre du Liban planté en 1880. Rhododendrons, azalées, marronniers…
azalées :
rhododendrons :
les platanes remarquables :
le gingko biloba :
Sur un blog, j’ai trouvé un kaiku écrit par Jacqueline Held (petit aparté : Jacqueline Held, auteure de « Le chat de Simulombula » est la première écrivaine venue dans ma classe (en 1973 !):
"Le noisetier de Byzance
te regarde
de tous ses yeux
démesurés"
Je ne sais pas quel est cet arbre (derrière le tamaris) . Plantnet me dit qu'il s'agit d'un casaealpinia (famille des flamboyants)... peut-être ...
Les fleurs sont plantées dans des « corbeilles ».
quelques pages du blog "la parisienne de Rambouillet" :
ici, là, encore là, encore ici,
et pour avoir d'autres articles, un clic ici et à vous de faire votre choix entre les fleurs et les oiseaux du parc !
2 commentaires -
Samedi 27 avril avait lieu l'exposition "éphémère" des écoles maternelles et élémentaires de Malesherbes sur le thème de la couleur.
1 Cocotte tricote : travaux réalisés par l’école Pagnol après l’intervention de l’illustratrice Christine Destours
2 – PS et MS Pagnol : papiers déchirés, peinture au doigt pour boucher les trous, projection de gouttes d’encre sur papier mouillé
3 – MS Pagnol , à la manière de Mondrian. « Composition II en rouge, bleu et jaune ». Fabrication de nouvelles couleurs à partir des couleurs primaires. Collage de bandes de papier.
5 – PS Pagnol À la manière de Tony Cragg. Tri d’objets par leur couleur.
6 – GS Pagnol . D’après l’album « Arc-en-ciel, le plus beau poisson des océans » de Marcus Pfister. Poissons réalisés en pâte à sel cuite puis peinte avec de la peinture acrylique.
7 – PS Pagnol Elmer en peinture.
8 – MS Pagnol . Les couleurs d’Elmer.
9 – PS Pagnol . À la manière de Jackson Pollock (dripping avec pinceaux).
10 – PS et MS Les petites sorcières (pots de yaourt, cure-pipes, pâte à sel)
11 – Pagnol La lessive de la sorcière.
12 CM2 Château-Vignon « Les princesses inconnues et oubliées » de Philippe Lechermeier nous ont donné des idées. Princesse basketteuse,
14 - À la manière de Picasso
15 – CM1 Château-Vignon À la manière du Douanier Rousseau. Les jungles.
16 - CE1 Mazagran Les 20 coqs. Dégradés de couleurs et mélanges. Utilisation du papier calque.
17 – Moscou, Saint Basile
19 – Le loup. Avec l’aide de Maïté Laboudigue. Mélanges à partir des couleurs primaires.
20 – La forêt inquiétante vs la forêt rassurante
21 – CP Mazagran
22 – CP Mazagran Le printemps japonais. Encre de Chine soufflée à l’aide d’une paille. Fleurs tamponnées à la gouache avec un coton tige.
24 – CP Mazagran Aquariums. Travail par groupes de deux.
25 - Frida Kahlo et Diego Riveira D’après l’album de Fabien Negrin « Frida et Diego au pays des squelettes ».
26 – Hommage aux poilus de Malesherbes
27 – Ulis Mazagran Si je pouvais redessiner le monde, d’après le livre de Daniel Picoult et Nathalie novi.
28 – Ulis mazagran « L’opéra volant » d’après le travail de l’illustratrice Valérie Hié.
29 – Comment écrire une histoire
30 – Ecole Prévert Les saveurs
31 – GS Prévert Les cinq sens
32 – MS Pagnol Les couleurs froides
34 - GS Prévert Loto tactile
35 Pagnol Le noir et le blanc. Les contrastes, découpage...
2 commentaires -
Nous quittons Ayutthaya pour Phimai et Khorat et nous nous arrêtons au marché de fuits de Klang Dong. On y trouve de tout :
des ananas, des pastèques, des papayes, noix de coco,
des mangoustans, à droite (la reine des fruits) et des ramboutans à gauche :
Les mangoustans sont interdits dans les hôtels mais parce que leur chair risquerait de tacher les draps.
Le durian est appelé le « roi des fruits », ce n’est pas la saison de la récolte. Il sent tellement mauvais qu’il est interdit dans les hôtels et certains transports en commun. Mais c’est bon.
les jaques ressemblent aux durians mais n’est pas épineux et sent moins mauvais. Le jacquier est un arbre cauliflore, c’est-à-dire que ses fleurs et fruits ne poussent pas sur les branches mais directement sur le tronc.
Les pittayas, appelés fruits du dragon, sont beaux mais n’ont pas de goût.
longanes :
mangues :
Les caramboles (vues à Bang Pa-in) peuvent se consommer mais sont plutôt utilisées pour décorer les desserts. Les fleurs sont petites et très jolies. C'est la première fois que j'en voyais.
Les tamarins sont laxatifs.
Les gacs (Momordica cochinchinensis) sont de gros fruits orange.
grenade :
bananes :
Langsium domestica, parfois un peu amer
noix d’arec. Râpée, elle est ajoutée à de la chaux et parfois du tabac, puis enveloppée dans une feuille de betel. L’ensemble est chiqé et colore les dents et la salive en rouge et orange.
Kaki, fruit du plaqueminier
parkia speciosa appelé sato. Il a une odeur forte.
pamplemousse :
Pomme cannelle (annona squamosa)
salak appelé fruit du serpent
sapotille
taro, on consomme le tubercule
fruits du lotus : les graines sont très bonnes
au marché on trouve aussi des calamars séchés :
des poissons séchés :
des pâtes de riz :
4 commentaires