• Gien, son église, son château-musée. Évocation de la suprenante baronne de Draeck

    En venant de Malesherbes, nous passons devant la statue de Vercingétorix installée au milieu du rond-point du Puy-de-Dôme. Le monument, réalisé par les forges Gasne, dans la Meuse, a été inauguré en 1887 à Gien. Il était installé à l’intersection de l’avenue de la République et de la rue des Déportés depuis le 19 février 1909. Avant, il avait été érigé dans la cour de l’ancien hôtel de ville, puis dans les jardins du Port-au-Bois.

    Gien, son église, son château-musée

     

    Gien était une cité gallo-romaine où on a trouvé des vestiges. En 2017, le musée avait organisé un atelier archéologique pour les enfants. Tom et Marie y ont participé, il fallait chercher des tessons de poteries dans un vase rempli de sable et les assembler.

     

    Gien, son église, son château-musée

    Gien, son église, son château-musée

    Gien, son église, son château-musée

     

    Nos centres d'intérêt sont groupés autour de la place du château. Nous sommes sur les hauteurs de Gien.

     

    Le restaurant, Bouche B, 2 rue de la Vieille Boucherie, est à recommander ! Service rapide, plats savoureux (un poisson ou une viande), deux desserts au choix, café gourmand. Mais il faut réserver car la salle est petite. (0218116917)

     

    Gien, son église, son château-musée

     

    Nous sommes ensuite allés à l'église Jeanne d'Arc. c'est le quatrième édifice religieux construit à cet endroit : la chapelle du château, la collégiale royale d'Anne de Beaujeu, l'église du XIX è siècle. Elle avait alors cinq nefs mais elle fut gravement endommagée par le bombardement et l'incendie de 1940.

     

    L'église actuelle, reconstruite en 1954, fut consacrée à Jeanne d'arc. De l'ancienne église, il ne reste que le clocher du XV è qui tranche avec le reste de l'édifice. Tout le reste a été reconstruit en ciment armé recouvert de briques extérieur comme intérieur pour rester dans le style du château.

     

    Pour les détails, vous pouvez lire les textes du dépliant (merci à Charlotte et Clarisse !)

     

    Gien, son église, son château-musée

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    vitraux de Max Ingrand

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    jeanne au bûcher

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    chemin de croix en faïence de Gien

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    Le château est de l'autre côté de l'église.

    Gien, son église, son château-musée

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    En 1481, Louis XI offre le comté de Gien à sa fille Anne de Beaujeu "la fille la moins folle de France". Avec son époux, elle fait construire le château sur les éléments déjà existants.

    Gien, son église, son château-musée

     

    Au décès d'Anne de Beaujeu, en 1522, le château retourne à la couronne.

     


    Le château est ensuite ensuite transformé en préfecture, tribunal, prison. En 2019, nous avons de nouveau visité le château, les guides étaient costumés et nous ont entraînés dans les souterrains.

    les grafitti du souterrain :

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    En 1922, la préfecture et la prison sont transférées à Montargis.

     

    En 1940, les bombardements détruisent une partie de la ville, l'église, le château. Un incendie se déclare dans l'aile est, il est heureusement éteint par la pluie.

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     1950 Pierre Louis Duchartre crée le musée de la chasse. Son ami Henri de Linarès peintre animalier (créateur du carré de soie Hermès "Plumes"), en devient le conservateur.

     

    1964 Le tribunal est transféré à Montargis, le musée devient Musée international de la Chasse

     

    2003 : nouvelle appellation : château-musée

     

    2012 à 2017 : travaux

     

     Le château a reçu Jeanne d'Arc (voir ce qui a été écrit à propos de l'église), François I, pendant la régence de Louise de Savoie), Catherine de Médicis et Charles IX qui faisaient le tour de France (1564), Anne d'Autriche et Mazarin (1652) et Giscard d'Estaing (2017)

     

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     salle 1 : billetterie, librairie, toilettes

     

    salle 2 :

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    nappe d'ours grizzly

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     léopard de Tanzanie

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     Artémis, ses nymphes et Actéon. Le mythe le plus courant raconte qu'Actéon surprit, lors d'une chasse, Artémis (Diane) nue en train de se baigner. Elle le transforma en cerf. Actéon mourut alors, dévoré par ses chiens qui ne le reconnurent pas.

     

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    Pieds d'honneur de sanglier et de cerf. Ils sont tressés. Ils sont remis à la personne que l'on veut honorer.

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     Épure de Desportes (chien de chasse de Louis XIV, Florissant). François-Alexandre Desportes était le peintre animalier de Louis XIV. Un peu plus loin, nous verrons Nonette, du même peintre. Le musée possède de nombreuses œuvres de ce peintre animalier.

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     Pierre -Louis Duchartre (voir plus haut) en tenue de chasseur (Xavier de Poret)

     

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     Rappel des faucons (tapisserie d'après Lurent Guyot XVI è)

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     Deux chiens bassets. Plâtre de Emmanuel Frémiet

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    Nous montons trois marches pour entrer dans une troisième salle consacrée à la chasse au vol. Au milieu sont exposés des oiseaux de proie. Au mur, sont exposés des objets ayant trait à la chasse au vol : les gets, le chaperon (un peu plus loin, nous verrons de fort jolis chaperons). Anne de Beaujeu allait à messe avec son faucon. Louis XIII aimait la chasse au vol, il avait 300 faucons. On dit que les faucons ont des mains et des pieds.

    Gien, son église, son château-musée

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     Gerfaut d'Islande.

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     Le faucon mâle est appelé tiercelet car il est plus petit d'un tiers que la femelle appelée "forme".

     

    Une vidéo nous explique la chasse au vol.

     

    Piège à poteau pour capturer les oiseaux de proie, d'après une gravure à l'eau-forte de Hans Bol, 1582. Le hibou, oiseau de nuit, était associé aux sorcières.

     

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     salles 4 et 5, toujours sur la chasse au vol

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     On affaite (on dresse) le rapace à l'aide d'un leurre. Le chasseur fait tournoyer le leurre pour attirer l'attention de l'oiseau et le faire revenir à lui. Le rapace est à jeun. Il revient se poser, le fauconnier lui "fait courtoisie" (il lui donne une récompense, le pât). Pour la chasse au bas vol (au lièvre), le leurre est une peau de lièvre.

     

    Les entraves sont les accessoires de chasse au vol qui arment (ou équipent) l'oiseau de chasse. Elles se composent des jets, du touret et des longes. Les jets sont des lanières de peau fixées aux tarses de l'oiseau de vol et utilisées pour le maintenir au poing. La longe, lanière d'environ 1,50 m, est reliée aux jets à l'aide du touret. Elle permet d'attacher l'oiseau à sa perche ou au gant du fauconnier. Le touret est formé de deux anneaux métalliques : il réunit les jets aux longes.

     

    Le son produit par la sonnette, souvent fixée aux jets, permet de localiser l'oiseau de chasse.

     

    On installe le rapace dans une pièce, il se pose sur son bloc.

     blocs à faucon : le bloc est fiché dans le sol et relié à la longe de l'oiseau. Le faucon y est installé pour "jardiner" c'est-à-dire se détendre et profiter du soleil et de son environnement.  Il faut "jardiner" un rapace, c'est-à-dire le sortir tous les jours.

     

    Gien, son église, son château-musée

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     Le chaperon est une petite coiffe de cuir dont on recouvre la tête et les yeux des rapaces. Aveuglés, ils restent calmes jusqu'au début de la chasse. Le musée possède toute une collection de chaperons en cuir, avec des plumes, l'un est même en peau de serpent (salle 5). Ils viennent de tous les pays. Ils proviennent, pour la plupart, d'un don de Giancarlo Pirrota.

     Cet objet a donné l'expression "chaperonner une jeune fille", l'accompagner pour veiller sur elle, surveiller ses regards et ses comportements.

     

    Gien, son église, son château-musée

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    chaperon du Belouchistan

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     Il y a deux types de chasse au vol : le haut vol (ou fauconnerie) se pratique à haute altitude, uniquement avec des faucons. Le bas vol (ou autourserie) se pratique près du sol avec des buses de Harris (lapin, lièvre), autour (faisan, canard), aigle royal (renards, chevreuils).

     

    On peut faire évoluer plusieurs oiseaux en même temps : le premier faucon qu'on lance est le hausse-pied ; le deuxième faucon (tombesseur) attaque , le troisième faucon (le teneur) prend la proie et il "fait des gorges chaudes", c'est-à-dire qu'il se régale de viande chaude.

     salle 6 : les expressions de la chasse au vol (cliquez pour une lecture plus aisée)

     

    Gien, son église, son château-musée

     

    Nous montons à l'étage.

     Salles 7, 8, 9 et 10 consacrées à la chasse à courre. Composition d’un équipage de vénerie, sa devise, sa tenue (redingotes, boutons d’équipages …).

     Vaisselle de chasse.

     Gien, son église, son château-musée

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     collection de boutons confiés par le Colonel Daguilhem Pujol en 1972 : sont exposés 840 boutons (sur les 4000 que possède le musée). Sous le bouton est fixé un morceau d'étoffe du vêtement. Ils sont en général ornés de l'animal chassé ou des armoiries. Certains appartenaient à des personnages de marque, rois, Napoléon III. Celui de Sarah Bernhardt représente un grand-duc et sa devise "Fidèle quand même".

     

    Gien, son église, son château-musée. Évocation de la suprenante baronne de Draeck

    L'un d'eux appartenait à la baronne de Draeck, un personnage haut en couleurs. Elle est née Marie Cécile Charlotte de Laurétan, en 1747, au château de Zutkerque (région de la Brédenarde, en Artois). Petite fille, elle n'aimait que les bois et la chasse. Entrée au couvent à 14 ans, elle préférait chasser les rats plutôt que d'étudier. Elle ne voulait ni se marier ni avoir d'enfants mais elle se résigna à épouser en 1771 le baron de Draeck, de 25 ans son aîné. Ils finirent par se séparer à l'amiable, cinq ans plus tard. Elle mourut en 1823, sans avoir été inquiétée au moment de la Révolution car elle a débarrassé la région de 680 loups. Elle passait ses journées à chasser les loups, avec sa meute de quarante chiens qu'elle menait seule.

     "Le conseil, constatant que la forêt de Desvres est infestée de loups, décide de demander à la citoyenne Dracke (on a soustrait le de) de Zudquerque, dont le zèle a déjà été apprécié, de venir faire la chasse aux loups"

     Elle était très appréciée dans la région mais méprisée par la noblesse. Toujours en pantalon, ainsi que sa femme de chambre Caroline. Il lui fallut quand même endosser une robe par-dessus son pantalon le jour de son mariage car le curé refusait de marier deux personnes en pantalon.

     

    Gien, son église, son château-musée. Évocation de la suprenante baronne de Draeck

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     Nous visionnons un film sur la chasse à courre, celle du Comte de La Rochefoucauld à Combreux.

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     Comment se passe une chasse à courre. Le valet et les limiers (chiens de recherche) partent à la recherche d'un gibier.

    La fanfare de départ informe que la chasse démarre. Les chiens courants et les cavaliers partent à la recherche du gibier. Les trompes de chasse constituent un langage entre les chiens et les veneurs. Quand la proie est épuisée et qu'elle est face aux chiens, on dit qu'elle est aux abois. Les chiens attendent que le veneur sonne l'hallali. L'animal est tué et on sonne la curée. Les meilleurs morceaux sont donnés aux cavaliers et invités et les bas morceaux aux chiens. La journée se termine en fanfare, avec un morceau comme La Saint-Hubert.

    les chiens de meute doivent être de même race, de même couleur, de même taille. C'est le piqueux qui s'en occupe. Le POitevin pour la chasse au cerf, le Beagle pour le lapin.

     La grande vénerie se fait à cheval et la petite vénerie à pied.

    La chasse à courre est interdite en Allemagne, Belgique, Angleterre, Pays-de-Galles, Écosse.

     

    Exposition de trompes de chasse

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     Trompes de chasse : la Dauphine, la D'Orléans (toujours utilisée), trompe à étron (dépliée 4,5 m)

     

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     Celle-ci, la D'orléans n'est pas dans le musée de Gien mais de Senlis.

     

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     les trompes du musée de Gien :

    une vidéo (INA) : les trompes de Gien : CLIC

     

    Salle 11 : Les expressions de chasse à courre

    sur les murs, sont affichées des expressions relatives à la vènerie

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     Gien, son église, son château-musée. Évocation de la suprenante baronne de Draeck

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     Salle 12, grande salle toute en longueur : Chasse à tir :

     chien de Louis XIV : Nonette à l'arrêt, par Desportes (voir plus haut Florissant)

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     Un chien barbet fait lever deux canards (Jean-Baptiste Oudry, peintre animalier favori de Louis XV). Le barbet, ancêtre du caniche, est spécialiste de la chasse au canard

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     Chasse au sanglier (Oudry)

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     On apprend l'évolution des armes à tirer : arquebuse, fusil à silex, moins lourd (on peut épauler),

     

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     fusil à capsule de fulminate de mercure, fusil à cartouche, fusil à vent (se démonte facilement et est idéal pour braconner)

     À l'affût (Alphonse Frédéric Muraton) On pense bien sûr à Raboliot, le braconnier solognot cédrit par Maurice Génevoix.

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     arbalètes à carreau

     arbalète à cranequin (portée de 200 m, le trait traverse une armure)

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     Salle 13-1 : Les mythes : les légendes de Diane et Saint Hubert.

     

    salle 13-2 : 

    petite salle : le loup, on entend le hurlement du loup

     Charlemagne crée la Compagnie des Lupari

     piège à loup ou à ours

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     Salle 13-3 : Les arts décoratifs : objets et accessoires représentant des scènes cynégétiques (éventails, coffrets…)

     chasseur à tête de chien

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     éventail à plumes de geai

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     Salle 14, ancienne salle du tribunal, très grande : Collection Claude Hettier de Boislambert (1906–1986). Exposition de trophées et de massacres (bois ou cornes présentés sur un écusson) issus des chasses de Claude Hettier de Boislambert (Grand Chancelier de l’Ordre de la Libération).

     

    Gien, son église, son château-musée. Évocation de la suprenante baronne de Draeck

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    Salle 15 : Chasse à tir : la nature. Présentation des différents animaux chassés à tir (gibiers à plumes et à poils) et leur environnement. En complément, exposition d’une collection d’œufs.

     

    La collection comporte 2408 œufs de toutes les tailles. Le plus gros est, bien sûr, celui de l'autruche. Cette collection a été constituée par Jacques Bienaimé au XX è siècle. œufs de canard, de merle, de poule, de cygne, de pipit des prés... Ils sont conservés dans un meuble, à l'abri de la lumière et de l'obscurité. Pour rappel, on n'a plus le droit de récolter des œufs, sauf ceux de nos poules, bien sûr.

     

    Gien, son église, son château-musée. Évocation de la suprenante baronne de Draeck

     

    Salle 16 : Les expressions de chasse à tir.

     mettre le feu aux poudres

     se tenir à carreau : Le carreau est la sorte de flèche avec laquelle on recharge une arbalète. Plus courte que les flèches traditionnelles, elle a une autre particularité : sa pointe est en carré. Taillé spécifiquement pour pouvoir entrer dans les cottes de mailles, le carreau était une arme redoutable.  

     

    Gien, son église, son château-musée. Évocation de la suprenante baronne de Draeck

     De la terrasse du musée, on a une belle vue

    Gien, son église, son château-musée

    Gien, son église, son château-musée

    La Loire

    Gien, son église, son château-musée

    henri de Linarès (premier conservateur) parle du château : CLIC

    le site du musée ; des vidéos expliquent en détail certaines œuvres du musée : CLIC

     

    pour visiter l'autre musée de Gien, celui de la faïencerie, C'est ICI

     

     

     

     


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