• Cette trilogie se passe en 1304, dans le Perche (Andrea Japp habite dans le Perche) 
    Beaucoup de morts mystérieuses : certains semblent carbonisés (en fait ils sont victimes du mal des ardents ou feu de Saint antoine causé par  l'ergot de seigle, maladie qui sévit aussi en temps de famine), des moniales meurent "enherbées" par différents poisons.
    A Rome, le pape Benoit XI meurt, empoisonné et il faut le remplacer, d'où des intrigues car le roi Philippe Le Bel voudrait un pape à sa botte. 
    Certains personnages sont sympathiques : Agnès, la veuve, femme intrépide ; Clément, un petit garçon très intelligent, mais est-il vraiment ce qu'on croit qu'il est ? ; Annelette, l'apothicaire de l'abbaye, qui essaie de résoudre cette histoire, Arthus, comte d'Authon, follement amoureux de la veuve sans fortune ; et des personnages odieux : Eudes, ivrogne et suzerain d'Agnès ; Florin, l'inquisiteur sadique qui soumettra Agnès à la question et les responsables des empoisonnements. Evidemment, on est un peu perdu pour trouver le coupable. Tout comme Annelette et ses amis :
    "Tant de fils pendaient, sans nœud ni lien pour les unir. toute la logique de cette effroyable histoire était bancale". Annelette ne parvenait pas à cerner la vérité. L'assassine était intelligente, infiniment rusée..."
    Et enfin, à la fin du troisième tome :
    "Et les pièces éparses de la charade se mirent enfin en place. Un visage banal mais plaisant, illuminé par un sourire chaleureux."
    Qui est donc cette jolie enherbeuse ?

    Bref, j'ai beaucoup aimé cette histoire qui, en plus, se termine bien "ils furent heureux et eurent (au moins) un enfant". Beaucoup de détails sur la vie à cette époque, un lexique à la fin pour situer les personnages et un glossaire sur les mesures.

    S'ajoute à cela la quête d'un mystère, poursuivi par les Templiers et les Hospitaliers (on n'en est pas encore au procès des Templiers), des parchemins mystéreiux, cachés dans une bibliothèque secrète...

    Paru en livres de poche , avec en couverture le "portrait d'une jeune femme" de Petrus Christus (vers 1470)

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  • Baby please dont'go " tant de fois joué ; choisissez votre version à droite: AC/DC ou Lightin' Hopkins

    J'aime la version de Them et Van Morrison et bien celle de Lighting Hopkins ; pour les avoir cliquez sur leur nom

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  • dommage qu'il soit tout seul dans le jardin !

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  • Ça y est ! je viens de retrouver la dernière strophe du poème de Maurice Fombeure "les écoliers". Je ne sais pas pourquoi elle est absente de la plupart des versions, censurée par les manuels scolaires ou par l'auteur lui-même après coup. C'est vrai qu'elle est peu optimiste et peu gentille envers les paysans et les ménagères mais elle existe et je vous livre le poème en son entier.
    Et j'espère que nous aurons quand même eu un certain impact dans la vie de nos élèves, en leur donnant le goût de la lecture ou d'une autre passion, et surtout le goût de la tolérance et de l'esprit de solidarité... Parmi les personnes que je connais, qu'elles aient arrêté leurs études au certif ou à l'ENA, je crois que l'école leur a donné le goût de lire, de voyager et de s'ouvrir vers le monde.
     

    LES ÉCOLIERS

     

    Sur la route couleur de sable,

    En capuchon noir et pointu,

    Le 'moyen', le 'bon', le 'passable'

    Vont à galoches que veux-tu

    Vers leur école intarissable.

     

    Ils ont dans leurs plumiers des gommes
    Et des hannetons du matin,
    Dans leurs poches du pain, des pommes,

    Des billes, ô précieux butin

    Gagné sur d'autres petits hommes.

     

    Ils ont la ruse et la paresse

    Mais l'innocence et la fraîcheur

    Près d'eux les filles ont des tresses

    Et des yeux bleus couleur de fleur,

    Et des vraies fleurs pour leur maîtresse.

     

    Puis les voilà tous à s'asseoir.

    Dans l'école crépie de lune

    On les enferme jusqu'au soir,

    Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume

    Pour s'envoler. Après, bonsoir ! 

    Ça vous fait des gars de charrue
    Qui fument, boivent le gros vin,
    Puis des ménagères bourrues
    Dosant le beurre et le levain.
    Billevesées, coquecigrues,
    Ils vous auront connues en vain

    Dans leurs enfances disparues !

     

    Maurice Fombeure


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  • Une de mes chansons préférées : cliquez sur le lien ci-dessous

    Hoochie coochie man par Muddy Waters

    J'aurais tant aimé assister à un concert de Muddy Waters !

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