Quelle surprise ce matin au courrier ! Laurence du blog "la terre, mes vieux, et moi" m'a envoyé "L'oasis", un album de son frère Thierry Lenain, illustré par  Olivier André (Nathan).Ce qui m'a beaucoup touchée, c'est bien sûr le livre qui est magnifique mais surtout le soin qu'elle a pris à choisir ce cadeau, sachant que j'aime beaucoup la littérature jeunesse, notamment les livres de Thierry Lenain. 
Et en plus elle a pensé à le faire dédicacer. 
L'histoire est belle, une belle histoire de solidarité au sein du peuple Touareg, les desins sont magnifiques, les couleurs chaudes, cet orange me fait un peu penser au "Cri" de Munch, un tableau que j'aime beaucoup.
Un petit aperçu du livre, je n'en montre pas plus. Achetez-le, pour vos petits-enfants, vos enfants, ou tout simplement pour vous. Et bientôt je pourrai le lire à Marie et ensuite à Jules et Tom !
Merci Laurence !

 

Je participe au SAL "à bientôt" de chez Wensi, blog "Tire-fils"
Voici la première partie. j'ai commencé à broder, le jour dit, à minuit pile, oui oui ! en regardant "Seven", vous savez le film où il pleut toujours et il fait toujours noir... bref j'ai commencé et les couleurs (orange et jaune ne me plaisaient pas) j'ai donc défait et pris le dégradé "Au temps jadis" de "Pomme de pin" et j'ai essayé deux roses avant deme fixer sur celui-ci ; cette version me plaît davantage . Et vous ?
On brode la deuxième partie le 20 septembre.



Et pour terminer une petite chanson. Saint James infirmery" par Colette Magny, une grande dame de la chanson. "le petit conservatoire de la chanson" avec Mireille. J'ai eu la chance de l'écouter en concert ! En cliquant dans le menu, vous trouverez sans doute "Melocoton".

le soleil est revenu ! Je vous emmène faire un petit tour de jardin,

 

 

Deux cartes postales de cafés : celui de Courances. Il appartenait à Abel Godemert, le cousin germain demon grand-père maternel

 

il y avait un cantonnement de zouaves à Courances en 1917. Une carte écrite par un certain Léon mentionne sa marraine (de guerre je suppose) qui tient le café

Courances, le 27 septembre 1917
Mon cher parrain,
Je viens de rentrer de perme hier soir comme je te l’avais dit
que j’allais en perme de quatre jours avant de partir à Salo-
nique. J’ai passé quelques jours heureux surtout que j’ai une
marraine qui tient un restaurant et tous les Américains qu’il y
a maintenant ; j’ai même bu le champagne avec eux penses-
tu de voir un Zouave et ils m’ont pris en photo plusieurs fois ;
il en est arrivé encore trois grands bateaux pendant que
j’étais à Saint-Nazaire. Maintenant je crois que nous allons
partir demain ou dimanche pour le camp de Satonnay où l’on
concentre les troupes pour l’armée d’Orient. En rentrant de
perme, nous avons été encore vaccinés contre le choléra,
qu’est-ce qu’ils nous mettent dans la peau. Je te récrirai à
mon arrivée à Lyon... Reçois mes meilleures amitiés et bons
souvenirs,
Ton filleul, Léon

 

 

et le café de Vacheresses. Je pense que ce café était aussi une épicerie et était tenu par Edouard Noël et Eveline Duteilleul, le frère et la sœur de mes arrières-grands-parents. 

Vous aurez les réponses au jeu du patois beauceron après-demain il n'a que Franquie qui a répondu. Cherchez encore !
aberloquir : "il était bon ouvrier mais il s'est aberloqui peu à peu"
abornir et aca d'eau: "le temps s'abornit, il va tomber un aca-d'eau (aca-dio)"
affûtiaux : "en partant il a pris ses affûtiaux"
achitrer ou assouanir ou souâner: "il l'a tellement assouani qu'il ne recommencera plus"
Et pendant que vous y êtes donnez-moi les 3 sens de souâner, très différents les uns des autres ! 
Enfin pour faire plaisir aux généalogistes du perche-Gouët, qu'est-ce qu'un souaton ou un haricandier ? ^"Dans le Perche il n'y a guère que des haricandiers"

et voici quellques autres mots à trouver :
une gazouille : "avec ta gazouille tu ne saurais rien couper"
gaufichonner : "cette blanchisseuse est une gaufichonneuse"
gargoter : les enfants aiment bien gargoter
une jeanne : ces enfants mènent la jeanne au pré
un jeudi : enfler le dos comme un jeudi 

J'avoue que je n'ai jamais entendu ces mots mais la petite phrase devrait vous aider

Voici une ferme en Beauce, et une autre à Vacheresses-les-basses, c'est la ferme de M.Baudoin 
La première carte a été envoyée d'Athis Mons le 5 février 1925. "Cher Laurent, Laurence et moi nous avons voulu marquer ton 46 ème anniversaire par nos voeux de bonne santé. Reçois nos bons baisers affectueux en témoignage de notre sincère affection. Ta petite Laurence et V. Habert" et devant "Notre future retraite ? Heureux anniversaire, accepte ces deux porte-bonheur"
Victoria Habert (née en 1878 à Paris fille de Victor Adrien Genty, tailleur et Communard) était la deuxième femme de Ange Dorothée Laurent Habert et la belle-mère de Laurence, ma tante par alliance.

La deuxième carte a été envoyée de Lormaye le 16 décembre 1914 par Désiré Lamotte à son cousin, mon grand-père Lucien Noël, caporal 267 è d'infanterie à Dreux
"Nous avons reçu ta carte qui nous a fait bien plaisir nous te souhaitons bon courage. Fernand repart aujourd'hui sur le front. Marcel est reçu dans le service armé. Toujours point de nouvelles de Maurice". Mon grand-père avit 40 ans et trois enfants mais il est quand même parti pour ses 4 ans de tranchée.