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Après la visite du fort, nous prenons un tuk tuk pour visiter la vieille ville et aller au marché. On peut acheter de tout sur ce marché, même des choses à l’unité (une cigarette, un bonbon…)
les rues sont très encombrées
notre tuk tuk est en panne, nous ne gagnerons pas la course...
peu de femmes conduisent les motos
les havelî
un temple jaïn :
une divinité locale : Ramdev. Je vous raconterai son histoire dans un prochain article.
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Mardi 30 janvier
Nous quittons Mandawa à 8 h. Nous traversons la petite ville de Fatehpur, ancienne capitale d’un petit état fondé par un prince Rajput converti à l’Islam. De chaque côté de la rue, des havelî, des temples hindous, des mosquées richement décorés mais nous ne pouvons pas nous arrêter et les photos prises à travers les vitres sont trop laides. Nous continuons pendant 3 heures sur une bonne route avant d’atteindre Bikaner. Rien de bien passionnant pendant ce trajet, une caravane de chameaux traverse la route.
Bikaner est une ville construite sur le désert du Thar. Nous traversons un important quartier militaire (Bikaner se trouve à 400 km du Pakistan. Le quartier des fonctionnaires est propre, arboré, très différent de ce que nous verrons dans la vieille ville. Le stade est l’endroit où se déroulent les matches de polo (à dos de dromadaires), de cricket, de hockey sur gazon, sport national. Dans les rues, les vaches mangent les ordures.
Bikaner a été fondée en 1488 par Rao Bika, fils de de Rao Jodha, le fondateur de Jodhpur. Par la suite, les princes rajpoutes furent ennemis puis alliés des Moghols, en particulier d’Akbar. Bikaner se trouvait sur la route de la soie et la ville comporte encore de très belles haveli.
Avant l’indépendance, il y avait 585 provinces (165 provinces ont formé le Pakistan). Les maharajahs étaient très puissants, certains utilisant leur argent pour améliorer les conditions de leurs sujets, d’autres dilapidant leur fortune en palais, fêtes et chasses. Après l’indépendance, leurs avantages (armée, pas d’impôts) furent supprimés et certains transformèrent leurs palais en hôtels de luxe (par exemple, le maharadjah d’Udaipur est propriétaire du Lake Palace hotel au milieu du lac Pichola). Certains maharajahs obtinrent des postes administratifs importants. Par exemple, la Maharani Gayatri Devi, troisième épouse du Maharajah de Jaipur, Man Singh II, fut élue au Parlement en tant que Rajmata de Jaipur ; elle lutta pour l’émancipation des femmes et l’éducation des filles.
Parmi les maharajahs de Bikaner, citons Rao Bikaji (1465-1504), le fondateur, Ganga Singh (1887-1943) qui a fait creuser le canal Ganga, ce qui permet de cultiver le désert, Sadul Singhji (1943-1950) et Karni Singhji (1950-1988).
Le fort Junagarh, construit par Raj Singh se visite en partie, l’autre partie étant privée. Le prix des billets, les taxes sur les appareils photos et camescopes reviennent au maharajah. À coté le palais de Lalgar, construit par Ganga Singh, est transformé en musée et hôtel de luxe et une partie est habitée par le maharajah et sa famille.
1 - La citadelle, en grès rouge, entourée d’une muraille de près d’un kilomètre, est composée de 37 palais et pavillons.
2 - Nous pénétrons dans le fort par la Daulat Prole ou Porte du trésor (le butin y était entassé dans 100 jarres pleines d’or). La porte est hérissée de pointes acérées pour empêcher les attaques par les éléphants armés.
2 - Nous pénétrons dans le fort par la Daulat Prole ou Porte du trésor (le butin y était entassé dans 100 jarres pleines d’or). La porte est hérissée de pointes acérées pour empêcher les attaques par les éléphants armés. Sur le mur, se trouvent des bas-reliefs représentant des mains, symboles de la pratique de la sati (les doigts sont vers le haut, signe de bénédiction). La sati se pratiquait uniquement au Rajasthan, Bengale, Gujurat et consistait en l’immolation (volontaire ou forcée ?) de la veuve sur le bûcher de son mari. Les légendes de Sati, épouse de Shiva et de Sati, épouse de Rama, sont souvent évoquées pour justifier cette pratique. Actuellement le sati se pratique parfois si la famille ne prend pas en charge la veuve. Au lieu de la crémation, la veuve va au temple vivre en recluse (dans quelques provinces seulement). La vie des veuves est parfois difficile car elles sont considérées comme maudites dans certains endroits et la sati leur donne un peu le statut de déesse et les gens considèrent que les veuves sont ainsi purifiées et le lieu de leur sacrifice devient un lieu sacré. On considère qu’elles n’ont pas su retenir l’âme de leur mari. S’ajoutent à cela, les problèmes d’héritage et il est utile que les veuves disparaissent. Certaines de ces « veuves blanches » expient leur « péché » en se réfugiant à Vrindavan, un village de l’Uttar Pradesh où elles vivent une vie de recluses, vivant de restes que leur procurent les habitants L’immolation régresse (elle a été abolie en 1829) mais est parfois encore pratiquée : en 1987 (Roop Kanwar avait 18 ans), en 2002 (Kuttu Bai) en 2006 (Janakrani), en 2008 : suicides ? meurtres ? Les villageois empêchent les policiers d’intervenir. Hors de son mari, une femme n’a pas d’existence dans les milieux traditionalistes hindous.
3 - Fateh Prole (porte de la Victoire)
4 - Nous passons ensuite la Suraj Prole (Surya Pol) ou Porte du Soleil, gardée par deux statues d’éléphants portant les héros Jaimal et Patta, héros qui défendirent Chittorgarh contre Akbar, le troisième Moghol. Raj Singh fit construire cette porte en l’honneur de sa femme, originaire de cette ville.
Temple de Ganesh (sur une pancarte sont indiqués tous les noms de Ganesh).
Autel à la déesse (Kalka Devi ou Kali (kali = noire).
5 extérieur
6 – La Tripolia et son bel escalier, construit sous Ganga Singh. De là, part une rampe qui permettait aux chevaux d’entrer dans le fort.
8 – deuxième cour
9- Nous pénétrons dans une troisième cour, Jorawar Chowk. Le jour de la fête des couleurs (Holi), le maharajah prenait place sur le trône en marbre de Carrare au milieu du bassin et ses sujets avaient le droit de l’asperger d’eau colorée. Tout autour, des balcons ornés de moucharabiehs permettaient aux femmes de regarder sans être vues.
Peintures en l’honneur de Ganga Singh (électrification, canal, train).
Fenêtre (jarokha) avec des carreaux de Delft (Sar Mandar)
10 - Salle d’audience publique (Karan Mahal) aménagée en 1631 par Karan Singh. Trône en argent de 130 kg
11 – quatrième cour en stuc et marbre
12 - Nous pénétrons dans de petites salles, en principe fermées à la visite : le Chandra Mahal est composé de 3 salles : Phool Mahal (phool = fleur) : appartements pour les hommes avec le lit de Rao Bika,
le Shish Mahal décoré de miroirs, canards sauvages et motifs persans et le Chandra Mahal (Chandra = lune) l’appartement des femmes avec de nombreuses représentations : en face le singe Hanuman, la ville sainte de Badrinath, Narasimba, Saraswati, à droite : Krishna entouré de Rada et Rukmini ; à gauche : Ganesh, Shiva et Parvati , Vishnou, Durga, Surya ; au-dessus de la porte : Rama, Sita et Lakshman. Le collier de Krishna semble être en relief.
Les photos sont un peu mélangées et ne correspondent peut-être pas aux bonnes pièces mais dans l'ensemble, c'était à peu près au même endroit
Tous ces éléments sont dans une toute petite pièce mais je n'ai pas su les identifier
sans doute Vishnou (il a le trait vertical sur le front et la peau bleue)
Ganesh :
peut-être Krishna, huitième avatar de Vishnou, avec la vache
Narasimha, quatrième avatar de Vishnou qui tua sous cette forme le démon Hiranyakashipu. Pour avoir provoqué la colère de son maître Vishnou, un gardien fut condamné à être un démon. Mais Brahma lui accorda la particularité de ne pouvoir être blessé ni par un homme ni par un animal, ni de jour ni de nuit, ni à l'extérieur ni à l'intérieur. Il devint si arrogant que Vishnou décidé de le punir. Vishnou prit la forme d'un homme à tête de lion (ni homme ni animal), se cacha dans une colonne de l'entrée de la maison du démon (ni à l'extérieur, ni à l'intérieur), s'empara de lui au crépuscule (ni de jour ni de nuit) et le déchira avec ses griffes (sans armes).
Statue de Surya, le dieu Soleil : le char de Surya est tiré par 7 chevaux (les 7 jours de la semaine ou les 7 couleurs de l’arc-en-ciel ou les 7 chakras), son cornac est le Temps. Le soleil est représenté avec un chapelet et un pot.
15 – emblèmes royaux : disques d’or et tête de poisson qui représente le Mahi Maratib, l’ordre du Poisson,dignité accordée par les souverains Moghols à leurs alliés de Bikaner.
16 - Anup Mahal (salle du couronnement et d’audiences privées) : Tapis fait par des prisonniers. Tentures brodées
d’or.
17 Palais des nuages (Badal Mahal) : on peint les nuages, la pluie, la foudre pour donner une impression de fraîcheur. Un système de ruissellement avait été aménagé dans une niche contre le mur et était activé par un bouton.
18 – Nous accédons ensuite au premier étage. Au milieu de la terrasse, un basilic en pot, plante médicinale et spirituelle, offerte au soleil
19 – le Gaj Mandir est composé de trois salles : un vestibule où se trouve le berceau pour la statue de Krishna. Quand on bougeait le berceau, toutes les poupées bougeaient.
La chambre de la Maharani
et la chambre du Maharajah (Gaj Singh avait environ 52 concubines et 61 enfants)
23 – terrasse supérieure
Un ascenseur de marque Schindler permettait au maharajah de circuler dans le palais
24 - Pierre argentée sacrée recouverte de vraies feuilles d’argent
26 – salle avec collection d’armes. De nombreux étudiants en visite.
27 - Premier étage : Dungar Diwas : salle d’audiences publiques avec trône de couronnement en bois de santal . Salle d’audience privée (marbre de Carrare, teck de Malaisie, grès de Bikaner) (sous réserve !!!)
28 - Cour : fenêtres feuilles de lotus
29 - Le Ganga Niwas est aménagé en musée. Dans la salle à manger : Collection d’armes, photos de Ganga Singh (en particulier en compagnie de Clémenceau à la chasse au tigre), lettres en sanskrit
Cuiller de Ganga Singh, conçue pour que la moustache ne trempe pas dans la soupe.
30 - Dans la grande salle des audiences publiques, le Vikram Vilas, se trouvent des palanquins pour éléphants et un avion monoplace reconstitué à partir de deux avions offerts par les Anglais à Ganga Singh.
Une belle visite !
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Cette exposition se tient dans la crypte archéologique du parvis de Notre-Dame.
Des monnaies et des objets trouvés lors des fouilles sont exposés parmi les ruines de l'époque gallo-romaine et jusqu'à nos jours.
Tout d'abord, la période gallo-romaine :
1 Philippe, roi de Macédoine, père d’Alexandre le Grand.
3 Julien. Au revers, il tient un trophée dans la main droite et pose sa main droite sur la tête d’un captif. À partir de l’empereur Hadrien, le port de la barbe est la norme chez les Romains. Mais Constantin (272-337), premier empereur chrétien, adopte le cheveu court et la joue imberbe pour se démarquer de la religion traditionnelle. Il est suivi par tous les empereurs du IV è siècle à l’exception de Julien qui défend le paganisme. Il porte la barbe philosophique et écrit en 363 un ouvrage appelé le misopogon, c’est-à-dire « L’ennemi de la barbe », dans lequel il explique son choix.
4 – fibule cruciforme en or gravée de trois petits médaillons ornés de bustes de personnages. Les fibules fermaient sur l’épaule droite le paludamentum, manteau court des officiers et hauts fonctionnaires. Cette fibule a été retrouvée dans la Seine.
5 – lampe à huile. Trouvée lors de la construction de l’actuel Hôtel-Dieu.
6 – gobelets en sigillée. L’un porte la sentence AMAS qui signifie « tu aimes » (sous-entendu, la boisson)
8 – Faustine la jeune. Au revers : Junon, coiffée d’un voile, symbole du mariage et accompagnée d’un paon. Junon figure souvent sur les monnaies d’impératrices alors que Jupiter figure sur les monnaies d’empereurs.
9 – Antonin le Pieux. Au revers : une scène de « libéralité », c’est-à-dire une distribution de denrées ou la célébration d’une remise d’impôt.
10 – Lucius Verus, vainqueur des Arméniens. Au revers, une Victoire ailée.
11 – statuette du dieu Lare, protecteur de la maisonnée, de la famille et des employés.
12 – tête de cheval en terre cuite blanche. C’est un objet de culte, en référence au cheval de la déesse Epona ou une figurine pour enfants. On trouvait ces statuettes dans les maisons ou dans les tombes. Celle-ci a changé de couleur sous l’action d’un incendie.
13 – intaille de bague en pâte de verre. Le motif gravé (scorpion) est connu dans les provinces orientales et africaines de l’Empire pour protéger des morsures et des maladies. La couleur bleue est une imitation du lapis lazuli, pierre magique de guérison
14 – pendentif en forme de phallus. Symbole de force, et protection contre les maladies. Souvent représenté en pendentif, fibule ou gravé dans les rues.
15 – poteries. À cet endroit, se trouvait le port. Dernièrement, lors des crues de la Seine, cet endroit était inondé.
16 – Tête de Marc Antoine. Au revers, tête d’Octave. Membres du second triumvirat, ils se livrèrent une lutte sans
17 – clochette ou sonnaille tintinnabulum
19 – monnaies découvertes par les archéologues entre deux dalles du vestiaire des termes, lors du nettoyage des vestiges en 2012. Les monnaies ont sans doute été perdues par un visiteur qui se déshabillait dans la pénombre. (IV è siècle). Les monnaies ont été très utilisées et leur surface est lisse et illisible, à l’exception de l’une d’entre elles, à l’effigie d’Arcadius empereur d’Orient entre 395 et 408.
20 – auriscalpium : cure-oreilles d’un côté et cure-dents de l’autre
21 et 22 – peignes à os et épingles à cheveux: les femmes se coiffent avec des peignes parfois à deux rangées de dents, l’une servant à démêler, l’autre à éliminer les poux. Les coiffures nécessitent un grand nombre d’épingles en os, matériau plus léger et moins cher que le bronze. La forme la plus courante est le peigne en triangle et à double rangée de dents. Le décor est fait de cercles appelés « ocelles ».
23 - thermes
Epoque médiévale, Renaissance et moderne
1– sceau à l’effigie de Louis VII le Jeune (1137-1180)
2 – denier d’or à la masse de Philippe IV le Bel (1296). Le mot « masse » désigne le sceptre.
3 – agnel d’or de Philippe IV le Bel (1311)
4 – royal d’or de Jean II le Bon (1359)
5 – franc à cheval en or de Jean II (1360).C’est avec Jean II le Bon qu’apparaît le premier franc appelé « franc à cheval ». Il a été créé pour payer la rançon de Jean II le Bon, prisonnier des Anglais entre 1356 et 1360, après la bataille de Poitiers (1356). Toutes les monnaies anciennes sont fondues pour son émission. La rançon était de 3 millions d’écus d’or (environ 12,5 tonnes d’or) et des concessions territoriales. Sur la pièce, Le roi galope, portant une épée et un heaume.
6 – franc à cheval du Dauphiné en or de Charles V (1364
7 – franc à pied de Charles V (1365) Charles V assure la régence pendant la captivité de son père. Il continue le franc à cheval au début de son règne puis fait frapper en 1364 le franc à pied où le souverain est debout sous un dais gothique.
8 – deux pions de trictrac : à gauche, en bois de cerf ; à droite, en os.
9 – toupie et toton. Le toton, jeu de hasard, est une toupie formée d’un petit carré de dé traversé par un pivot. Quand il retombe, on lit sur la face apparente soit le nombre de points, soit une lettre qui indique en latin P pour pone (mettez), A pour accipe (recevez), D pour da (donnez), T pour totum (tout). C’est le T qui gagne.
10 – dés à jouer. La plupart des dés étaient en os car l’ivoire était cher. Ils mesurent moins de 1 cm. Au Moyen-âge, le 1 est opposé au 2, le 3 au 4 et le 5 au 6.
11– jetons.
12 – figurines en terre cuite glaçurées, caractéristiques du XVI è siècle.
13 – Objets trouvés en 1983, lors de la construction du bloc d’ophtalmologie de l’Hôtel-Dieu. Ils proviennent d’un dépotoir à vaisselle du XVI è siècle. à gauche, pichet dit « a sgraffiato » : céramique à double engobe dont le décor gravé laisse apparaître la couche colorée inférieure. Cette technique originaire d’Italie est pratiquée dans le Beauvaisis. Les décors incluent maximes ou adages. Ici, la devise de la monarchie britannique « Dieu est mon droit ». A droite : lampe à huile sur pied tourné en céramique jaune et vert.
1 – demi-franc d’Henri IV (1606)
2 – quadruple louis d’or de Louis XIII (1640)
3 – louis d’or à la mèche courte de Louis XIV (1643)
4 – écu d’or au soleil de louis XIV (1645)
5 – double louis d’or au soleil de louis XIV (1711)
6 – louis d’or à la croix du Saint-Esprit de Louis XV (1718)
7 – écu au bandeau de Louis XV (1740)
8 – double louis d’or au bandeau de Louis XV (1748)
9 – louis d’or constitutionnel (1793). Après 1791, le portrait du roi est conservé, mais il n’est plus roi de France et de Navarre, mais Roi des Français. Le 21 septembre 1792, la république est proclamée mais des monnaies au profil du roi sont encore frappées jusqu’en 1793 (guillotiné en janvier 1793). Au revers : le génie de la Constitution, gravant l’inscription « CON/TUTION) sur une table posée sur un autel cylindrique. Il est inscrit « an V de la Liberté ». Par la suite,(le calendrier républicain a été mis en place en 1792. Sur la gauche, on voit le bonnet phrygien. Le coq, utilisé depuis l’Antiquité pour désigner les Gaulois, est popularisé par la Révolution de 1789 puis de 1830.
10 – pièce de 100 francs en or, de Napoléon III (1859).
11 – pièce de 100 francs en or, de Napoléon III (1867)
12 – pièce de 100 francs or de la III è République (1881). Représentation du Génie de la France gravant le mot CONSTITUTION ; à gauche, le faisceau de licteur surmonté d’une main.
13 – pièce de 20 francs or de la III è République (1904). Marianne coiffée d’un bonnet phrygien t d’une couronne de feuilles de chêne.
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