• Le jardin des méditations

     

    on y pénètre par la porte à gauche du dragon.

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    C’est le cœur du musée. Il rassemble le minéral, le végétal, l’animal et l’humain. Les portes de la Lune (à gauche en entrant) et du Soleil permettent d’accéder aux salles d’exposition.

    la porte de la Lune :

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    la porte du soleil :

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Entre les deux portes, devant nous, se trouve Notre Dame tout le monde.

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

     

    Tout autour du bassin en forme de croix, dans le sens horaire, douze sculptures représentent les douze mois de l’année. Des inscriptions en mosaïque sont associées à chaque sculpture  :

     

    janvier : le druide Janus 

     

    février : le chant de l’heure (Chandeleur)

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

     

    mars ou Pâques :résurrection de la chair

     

    avril : le poisson écaillé de partout

     

    mai : la robe de la terre le joli mois

     

    juin : Nomenoë des Armor ou le ma^tre du bas ton

     

    juillet : la parole du blé pain de l’homme

     

    août : la vierge dit toujours

     

    septembre : ensole la vigne

     

    octobre : vue du nombre

     

    novembre : Tous saint « mais » il faut ça voir mourir à toutes illusions

     

    décembre : Noël : le roi-lune-vierge qui enfante jésus.

     

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

     

    Dans les salles d’expositions, se trouvent des huiles mais aussi des céramiques, des vêtements.

     

    Le musée Robert tatin, le jardin des méditations

     

    "L'astronaute"

    et aussi, d'autres tableaux que vous retrouverez en cliquant ici :

    « la belle époque »

     

    «coup de tête » (Pelé le brésilien de tous les combats, au corps désarticulé par la vitesse de son jeu

     

    Arcane VI (arbre détruit par un bulldozer)

     

    Le cirque

     

    Maryvonne (voisine de Tatin), fille de lune aux deux visages de face et de profil car elle était endormie ; bulles de rêves et cauchemars

     

     

     


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  • Le dragon.

    Cela devait être la porte d’entrée du jardin des Méditations mais Tatin a renoncé à ce projet et fait sa porte à gauche du dragon.

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    C’est un dragon bienveillant, celui qui est en nous et que nous essayons de dompter tout au long de notre vie. Les pattes sont posées sur le dé de la Raison, blanc à points noirs et la sphère de l’imagination, noire tachée de blanc.

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le dragon protège la vie de la famille, le père, la mère et l’enfant couronné , symbole d’espoir et qui s’élève vers le ciel.

    Le musée robert tatin, le dragon

    Au fond de la gorge, une statuette de la vierge nous encourage à oublier les préjugés pour découvrir le cœur du musée.

    Le musée robert tatin, le dragon

    Les bas reliefs mêlent toutes les cultures, toutes les religions, les Incas, la religion chrétienne, le yin et le yang

    la partie à gauche :

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    à droite :

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

    Le musée robert tatin, le dragon

     

     

     


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  • Au bout de l’allée de géants, un grand ensemble comporte plusieurs éléments la porte des géants, le dragon, le jardin des méditations et tout à côté, la maison.

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

     

     

    La partie centrale de la porte des Géants rend hommage à cinq artistes.

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Les personnages sont tous semblables, ou presque.

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le seul moyen de les reconnaître, c’est le symbole qui surmonte leur tête : de chaque côté, Rembrandt et Delacroix avec un oiseau qui représente la liberté qu’ils ont apportée dans l’art de leur temps,

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    pour Van Gogh, c’est le cœur pour l’émotion qu’il suscite à travers ses tableaux.

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Pour Léonard de Vinci, c’est la roue des inventeurs.

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Pour Goya, c’est le pic pour la perfidie humaine qu’il dénonçait dans ses tableaux.

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Au-dessus, les ondulations des serpents représentent les hauts et les bas de la vie. Entre les serpents, la roue du savoir

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

     

    Avec la « maison des champs », Tatin a voulu faire un « pont entre l’Orient et l’Occident », une réunion de toutes les civilisations. Et c’est ce qu’il présente ici, en nous faisant voyager dans le monde et dans l’Histoire. Nous découvrons l’Égypte (sphinx et pyramides), l’Inde (Taj Mahal), la Chine (le temple du ciel?), le bateau des conquistadors ou des grands navigateurs, les civilisations pré-colombiennes.

    la partie à gauche :

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    partie à droite :

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

    Le musée Robert Tatin, la porte des géants

     

     


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  • La « Maison des Champs », est un « pont entre l’Orient et l’Occident ». Nous commençons par la visite de l’allée des géants, sous la conduite d’Abu.

    Les géants ont été construit le long d'un chemin communal qui conduisait en Bretagne. L’allée mesure 80 mètres et est bordée de 19 statues. Il devrait y en avoir vingt mais la fleur (la septième sur l’allée) a été cassée par le passage d’un tracteur.

     Les statues sont constructions sur une buse de ciment recouverte de parpaings, de grillage peint. Elles sont très fragiles. Celles de haut de l’allée mesurent 2 m et celles du bas mesurent 4,5 mètres pour corriger la perspective du terrain en pente. Comme Lise Tatin a vécu plus longtemps que son mari (elle vit encore), elle a raconté ce qu’il voulait raconter en créant ses statues.

     

    Les statues de la première partie représentent, par ordre chronologique, ce qui a marqué son enfance.

     Vercingétorix et Jeanne d’Arc sont les personnages qu’il a rencontrés à l’école. Et qui représentent la résistance et la liberté. Vercingétorix tord le cou à la louve romaine et Jeanne d’Arc porte la couronne et la fleur de lis.

     Le verbe être et avoir sont les premiers étudiés en conjugaison. Avoir veut tout posséder, il serre sa bourse contre lui, il veut dévorer le monde. Sa tête de Méduse couronnée de serpents veut pétrifier les passants, son corps est étouffé par le serpent : le matériel ne dure qu’un temps, tout a un début et une fin.

     

    Le verbe être ne cherche pas à posséder, il ouvre grand les bras ; comme il a la tête en bas ce qui est dans ses poches tombe. Il ne veut rien conserver. Il ne garde que l’essentiel : vivre. Ses yeux et ses oreilles sont immenses, pour découvrir et écouter le monde. Il se renouvelle continuellement.

     Alors, faut-il être ou avoir ?

     La religion fait partie de la vie d’un enfant à cette époque. Sainte Anne porte sur son ventre sa fille, Marie enceinte de l’enfant Jésus. Les trois générations du temps qui passe sont représentées ici : le passé, le présent et l’enfant à venir.

     La Vierge de l’Épine (c’est le quartier où Tatin est né et à Evron la basilique est dédiée à la légende de l’épine) sera nommée par Tatin la mère universelle. Autour d’elles sont représentées différentes religions (elle porte la coiffe du pape,et prend une pose bouddhiste. . Les cornes d’abondance qui la couronnent symbolisent la terre nourricière.

     Il n’y a rien à la place de la Fleur démolie par un tracteur en 1967 et Tatin n’a pas voulu la refaire. Il a bien raison, chaque œuvre est unique. Il reste la tête (qu(on peut voir dans une des salles du Jardin des Méditations) et des photos.C’est le symbole de l’épanouissement de l’être, du passage de l’enfant à l’adulte.

    Robert Tatin n’a pas été compagnon Cependant il était artisan et son beau-père était compagnon du Devoir. Il a aussi rencontré les compagnons du Devoir de Liberté à Tours. Le maître compagnon nous présente son chef d’œuvre, la pierre cubique à pointe. Cette quête de la perfection stimulera Tatin toute sa vie.

     Les statues de la deuxième partie représentent des artistes qu’il a admirés ou connus pendant sa vie d’adulte.

     

    André Breton. Suite aux atrocités de la première guerre mondiale, André Breton crée le mouvement surréaliste pour inventer un monde nouveau basé sur le rêve. Dans la partie supérieure, l’imaginaire de Breton se décline au masculin et au féminin, una allusion aux découvertes de la psychanalyse. L’oiseau posé sur la langue symbolise la liberté et la poésie. Tatin disait que Breton aimait faire chanter les mots.

     Le douanier Rousseau. Devant le peintre se trouve un couple qui incarne la naïveté du sentiment amoureux.

     Georges Seurat est représenté tout en bas, en magicien des couleurs. Il joue avec les trois couleurs primaires et deux complémentaires. Sa muse est surdimensionnée car plus importante. Elle porte une ombrelle comme les femmes peintes par Seurat dans « Un dimanche à l’île de la Grande Jatte ».

     Paul Gauguin. Comme Tatin, Gauguin était un grand voyageur. Sa muse st représentée la tête à l’envers (la Polynésie est aux antipodes de la France). Gauguin porte des sabots bretons, en référence à l’école de pont-Aven.

     Les femmes étaient présentes en tant que muses dans les statues précédentes. Tatin représente ensuite des femmes artistes.

     Leonor Fini, née à Buenos Aires, est une peintre, décoratrice, costumière ... d’inspiration onirique et fantastique. Elle fréquentait Breton et Max Ernst. Ici elle est représentée sous deux aspects : sous la forme d’une femme le visage levé vers le ciel étoilé comme le bord de son manteau, Leonor Fini aimait la nuit. Le chat botté rappelle qu’elle adorait les chats, elle en a eu une centaine (jusqu’à dix-sept) en même temps et elle aimait les peindre. Elle aimait aussi se déguiser en chat. La femme est chatte, sorcière ou prêtresse.

     une vidéo sur Leonor Fini et ses chats

    Auguste Rodin. La main rappelle les grandes capacités de Rodin à représenter l’anatomie humaine. C’est aussi la symbolisation de sa passion pour Camille Claudel qu’il a presque poussée à la folie. Cette statue est un hommage aux femmes artistes qui ont lutté pour se réaliser.

     

    Ubu, le personnage principal créé par Alfred Jarry. C’est la statue que je préfère, sans doute parce que c’est ma petite madeleine qui me rappelle mon adolescence. J’ai encore le vieux livre de poche « Tout Ubu » que j’ai acheté le 2 novembre 1963. Qui m’avait parlé de cet auteur ? Je ne sais plus… Ubu incarne la bêtise humaine, c’est un tricheur assis sur un dé pipé (le chiffre 5 est inscrit des deux côtés). Il est dos au mur, assis sur la raison, il a plein de défauts. Les yeux tournés vers le ciel, il refuse de nous voir et de nous entendre, il ne fait pas attention à nous. C’est l’évocation d’un ego surdimensionné.

     

    Le musée Robert Tatin, l'allée des géants

    Alfred Jarry, écrivain né à Laval. La cage thoracique est une cage à oiseaux pour évoquer l’enfermement mais elle est ouverte sur les côtés pour symboliser la liberté d’esprit et le souffle du poète. Dès son plus jeune âge, Jarry s’est passionné pour la bicyclette. Pour lui, le vélo est un libérateur du temps et de l’espace. Mais cette machine de plaisir peut devenir une machine infernale qui asservit l’homme et le transforme en machine ; la mécanisation étant en marche ne peut pas s’arrêter. C’est ce qu’il a voulu montrer en ne mettant ni freins ni pédale à son vélo.

     

    Suzanne Valadon et son fils Maurice Utrillo, les peintes de Montmartre et du sacré Cœur. La relation entre la mère et le fils était très ambiguë, à la fois constructive car elle a fait de lui un artiste renommé mais aussi possessive et destructrice, Utrillo était alcoolique dès l’âge de huit ans. Sur la statue, elle enferme Utrillo qui se renferme sur lui-même.

     

    Henri de Toulouse-Lautrec est représenté tout petit, il était nain. Mais c’était un nain au grand cœur. Celui-ci est une fenêtre ouverte devant laquelle se tient La Goulue, la danseuse qu’il aimait peindre. Tatin insiste sur le contraste entre le handicap physique et la beauté de intérieure de l’artiste.

     

    Jules Verne. Ses romans ont fasciné Robert Tatin qui aimait beaucoup l’astronomie. Jules Verne porte les antennes du visionnaire avec lesquelles il perçoit la vie sur terre et dans l’univers. Une fusée est placée sur ses genoux et emmène un couple de mariés dans la Lune. L’oiseau migrateur évoque les voyages dont nous parle Jules Verne.

     

    Pablo Picasso st un génie au visage solaire rayonnant et aveuglant. Il porte en lui un homme et une femme dont les visages se mêlent pour n’en faire qu’un, dualité homme-femme. La colombe de la paix est bien sûr, présente. Picasso est assis sur les monstres de l’animalité humaine.

     

     

     

     

     


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    Musée Robert Tatin : l'homme

    Un film de 10 min nous présente la vie de Robert Tatin (1902-1983). Il naît à Laval dans le quartier de L’épine d’ Avesnières (père dreyfusard et mère catholique pratiquante).

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Tout jeune, découvre le monde du cirque auquel appartient son père et il le représentera plus tard dans ses peintures (« Le Cirque »). Il aime beaucoup l’astronomie suite au passage de la comète de Halley en 1910. Il quitte l’école à 12 ans pour être peintre décorateur. Après la guerre, il va à Paris et se perfectionne en dessin et peinture en suivant des cours le soir, après le travail. Il suite ensuite des cours de géométrie et de trigonométrie. Il fait son apprentissage chez un charpentier Compagnon du devoir. De retour à Laval, en 1925, il crée son entreprise de bâtiment. Jusqu’en 1946, il va régulièrement à Paris et voyage en Europe, à New York, en Tunisie… Après la guerre il achète un magasin de bougnat à Paris et il le transforme en atelier de peinture et de céramique. Il rencontre Jean Cocteau, Jean Dubuffet, André Breton, Jacques Prévert, Giacometti… En 1950, il part pour cinq ans avec sa compagne Germaine en Amérique du sud , la culture pré-colombienne marquera son œuvre.

     

     Il eut quatre compagnes : avec Marcelle Blot de 1924 à 1931dont il eu un fils, nommé également Robert Tatin qui deviendra artiste peintre. Il se remarie en 1935 avec Marguerite Guyot dont il a une fille Hélène (à vérifier). En 1962 , il se remarie à Vence avec Elisabeth Henriot. (Lise, dite Liseron) avec qui il s’installe définitivement à La Frénouse, lieu-dit de Cossé-le-Vivien au sud-ouest de Laval, pour retrouver la « nature naturante ». Il a 60 ans et il achète une petite maison, en ruines, qu’il aménage, construit le jardin des Méditations et enfin l’Allée des Géants.

     

     Il rencontre De Gaulle en 1965 et formule le souhait de rencontrer André Malraux qui donne officiellement le titre de musée au chantier. Le musée est inauguré le 14 octobre 1969, de nuit, par André Malraux. Lise participe aussi activement à la construction du musée.

     On ne peut pénétrer dans la maison que lors d’une visite guidée (maximum 10 personnes). Nous avons eu la chance de n’être que tous les deux lors de cette visite ! Les photos sont interdites dnans la maison. La maison est toute petite mais bien aménagée et très gaie. L’artiste y a vécu de 1962 jusqu’à sa mort en 1983. Son épouse y est restée pendant quelques années avant de l’ouvrir aux visites. La maison est restée telle quelle avec tous ses petits objets du quotidien. Beaucoup d’objets sont recyclés, ce qui n’était pas si courant que cela à l’époque. L’entrée et l’atelier qui lui fait suite, minuscules tous les deux, sont très lumineux car éclairés par des ouvertures rondes au plafond. Les murs sont recouverts de plâtre. Dans l’atelier, se trouve la dernière toile de Tatin, inachevée, qui représente un Paris submergé par une vague apocalyptique. Le bateau de Noé (?) semblerait apporter l’espoir. Au pied du chevalet, ses sabots. Il y a aussi une machine à écrire, une boîte de ninas, un coussin brodé, des toiles de Trouillard, des livres de documentation. Dans la salle à manger, se trouvent une cheminée à deux places de chaque côté de l’âtre, une table, des tabourets et des chaises faites de madriers et de poutres, un lit (les chambres à l’étage ont été construites plus tard) . La modernité est quand même là : un téléviseur, des radiateurs. La cuisine est minuscule, recouverte de carreaux recyclés,, il reste des pots à épices, une belle panoplie de couteaux. On passe ensuite dans la salle de bains : le dentifrice, les petits morceaux de savon, la brosse à dents, le rasoir et son blaireau, une lampe avec des billes d’enfants… Il y a même une voiture et un cheval oubliés par des enfants et qui attendent que leur propriétaire vienne les chercher… À l’étage, il y a deux chambres qu’on ne visite pas.

    vidéos montrant l'intérieur de la maison (il faut copier les liens dans votre navigateur sinon cela ne fonctionne pas)

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cosse-le-vivien-53230/video-le-fabuleux-jardin-de-robert-tatin-9a05a216-e3c1-4cfa-9010-32872cb611d4

     https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/art-culture-edition/musee-robert-tatin-plongee-dans-un-univers-psychedelique_1883433.html

     

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    devant la maison une petite mare

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

     Robert Tatin avait été sollicité par Breton pour entrer dans le mouvement surréaliste mais il refusait toute appartenance à quelque mouvement que ce soit.

     Le personnage est un mystère. « Qui donc est Tatin ? «  se demandait-il.

     Il inventait des mots, se disant « œuvrier », il « sculptaillait », « peinturait » ? Il a céé des sculptures, des peintures, des céramiques, des lithographies et même des vêtements.

     « En art il n’y a que le don, je parle du don de soi »

     Devant la maison, dans le jardin, se trouve la pierre tombale, sous laquelle repose l’artiste et qui attend Lise. Lise est aussi artiste, elle a énormément participé à la création de la maison des champs. Je crois qu’elle est toujours vivante (elle est née en 1939).

     Elle a créé douze statues de ciment qu’elle a offertes à la communauté de communes de Cossé le Vivien. Ces statues symbolisent les mois.

     Janus : janvier, à La Chapelle Craonnaise

     le grain de blé : février à Méral

     le bélier : mars à Cossé-leGiboulées : avril à Saint poix

     fiançailles : mai à Laubrières

     l’homme soleil : juin à Astillé

     couple tendresse : juillet à Cosmes

     la femme secrète : août à Quellaines Saint Gault

     la femme aux fruits : septembre à Courbeveille

     femme flamme : octobre à Cuillé

     l’homme nuage : novembre à Gastines

     les trois grâces : décembre à Simple

    le domaine est immense, nous faisons un tour dans la prairie et vers la mare.

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    De l'étoile, on voit l'allée des géants.

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

     

    Pour conclure, « Vive la rate », ainsi disait Robert Tatin.

    clic vers le site du musée

     

    Musée Robert Tatin : l'homme

     

     

     

     


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