• Nous arrivons à Zaafrane près de Douz pour une balade d'une heure à dos de dromadaire. Comme d'habitude, je n'étais pas trop rassurée de monter sur cet animal mais c'eût été dommage de ne pas le faire. ! Les dromadaires nous attendent, sagement agenouillés. On dit qu'il baraque pour recevoir la charge. Alors on enjambe la bosse : il faut faire vite car il se relève et si on n'est pas bien installé, c'est drôlement inconfortable. Pour s'installer sur la selle, il faut soulever sa djellaba en trois temps : devant, derrière, devant.  Bon, me voilà installée. Je me cramponne au truc en arceau. Pas question de saisir mon appareil photo ! Guy sera plus habile et réussira à filmer. On se met en route, ça balance. Les dromadaires sont attachés par 4. Mais oil y en a toujours un qui veut doubler ou qui veut ralentir... Au bout de 25 min, on s'arrête, le chameau baraque, on descend pour une balade dans les dunes. Heureusement que nous avons les vêtements adéquates car il y a du vent qui nous envoie du sable partout. Appareils photos à tenir à l'abri ! Puis, on repart. En se relevant le chameau a fait basculer sa selle si bien que je suis tout de travers... Expérience terminée. Je garde iun souvenir attendri de ces braves bêtes, tout compte fait bien aimables.

     

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    On jeoue le jeu et on se déguise

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    Ils ont une bonne tête, non ?

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    Ne riez pas !

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  • La superficie du chot est de  5000 km². C'est une étendue désertique, blanche, parfois rouge (présence de fer). Mais attention, parfois l'argile est collante, noire et on risquerait de s'enliser. C'est beau mais traître !

     

    Dans le désert, il y a plusieurs problèmes :

    d’abord, la température qui va de 8° à 20° en hiver et en été, il fait 50° à l’ombre.

    ensuite le sable très fin

    enfin, les criquets pèlerins


    Quand il y a une tempête de sable, les gens se protègent avec leur chèche. Le sable peut recouvrir la route et on risque de se perdre. Des rangées d’eucalyptus et de mimosas ont été plantées  pour empêcher le sable d’arriver sur la route. Il recouvre les maisons et les gens sont obligés d’aller s’installer plus loin. Les nomades mangent peu de viande sauf au moment de l’aïd. Ils tuent une bête par famille. On en donne une partie aux pauvres. Ce qui reste est salé, séché au soleil et mis en jarres avec de l’huile.

    Les nomades ont une vie simple. Ils vivent dans des tentes où il y a peu de meubles. Ils élèvent des moutons qu’ils tondent. Maintenant, la famille se scinde en deux : une partie reste sur place pour que les enfants aillent à l’école et l’autre partie part en transhumance.

    On passe à Blidette, Klebia. Les villages sont envahis par le sable.

     

    Un mirage : tout au fond, la ligne bleue.

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    Ali brave tous les dangers...

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    pour nous rapporter des cristaux de sel d'une blancheur éclatante

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    On fore à 2500 m de profondeur pour recueillir l’eau fossile à 70°. Il faut ensuite la refroidir (visite de l’installation, tour de refroidissement, conduites)

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    Dans les dunes de sable, un paysage étrange s’offre à nous : les cordes de dunes. La nuit,, avec l’humidité, la partie centrale se solidifie et le sable s’en va. Les colonnes sont sculptées par le vent mais c’est friable

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    des traces......

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    D'autres photos sur le site d'Ali link

    :


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  • Nous partons en 4x4 pour une excursion dans les oasis de montagne en direction de l’Algérie : Tamerza, Midès et Chebika. Chez nous, les panneaux indiquent « attention traversée de chevreuils », ici c’est « attention, dromadaires » ! Tout là bas, sur l’horizon, une ligne bleue : la mer ? non, c’est un mirage.

     

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    Des roses des sables sont en vente un peu partout. Celles-ci sont trop grosses pour nos valises !

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    Les vieux villages de Chebika, Tamerza et Midès ont été abandonnés suite aux inondations de 1969.

    Dans cette région, ont été tournés « Fort Saganne » et « Le patient anglais ».

     

     

    L'oasis de Chebika

    Une petite balade d’une heure dans les rochers nous ravit par la beauté des roches au soleil couchant et l’eau fraîche des sources.

    A lire : "Chebika" et "retour à Chebika" de Jean Duvignaud

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    Nous traversons le vieux village de Midès, achetons quelques roses des sables choisies avec soin, admirons la vue sur le canyon avec tout en bas, le lit asséché de l’oued. L'oued est à sec, mais, en crue, il est redoutable.

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    le village sinistré de Tamerza. En blanc, un marabout

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     Puis nous faisons une balade au pied d’une cascade dans le nouveau village de Tamerza. Un homme fume le narguilé au bord de l’eau pendant que les canards se promènent.

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  • Va-t-il se reconnaître ? C'est TOM !

    Sanguine et pastel blanc sur papier Canson lichen

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  • L'oasis de Tozeur mesure 1000 ha irriguée par 200 sources. Il y a 400 000 palmiers dans la palmeraie. Les dattes sont des deglet nour (doigts de lumière), elles sont excellentes.

    Nous avons visité la palmeraie en calèche. Notre jument s'appelait Sonia et Bachir, le conducteur, était très galant et m'a offert une rose au parfum délicat et une fleur d'hibiscus. 

    L'eau est répartie équitablement entre tous les propriétaires et il y a un système de clepsydres (les jarres que vous voyez dans le diaporama) pour déterminer le temps d'irrigation auquel chacun a droit.

    Un homme est monté en haut du palmier à toute vitesse. Les fleurs sont soit mâles, soit femelles et la fécondation se fait à la main, en haut de l'arbre.

    Le palmier dattier n'est pas un arbre mais une plante monocotylédone. Pas de racine chez le palmier mais un bulbe. Pas de tronc mais un stipe.

    Nous visitons le musée Eden Palm où l'on nous explique tout sur le dattier. A la fin de la visite, dégustation de confitures, et autres douceurs à base de dattes. Des achats s'ensuivent évidemment !

    Dans le diapo, vous verrez des fleurs : albizia, bananier, bougainvillier, grenadier, hibiscus, mûres blanches, une rose offerte par Bachir, le conducteur de la calèche. Je ne connais pas le nom de la dernière fleur. Qui peut m'aider ?

     


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