• L’époque romaine :

    Antinoüs. À droite : buste du Romain mélancolique. Je vous ai montré un autre buste d'Antinoüs, amant de l'empereur Hadrien (musée archéologique d'Athènes)

    Au musée de Delphes (4)

    Au musée de Delphes (4)

     

    Au musée de Delphes (4)

     

    Et le clou du musée, le voici ! La perfection.

    l’Aurige (conducteur de char de course). 470 av JC (Classique sévère). 1,30 m. Cette statue célèbre la victoire d’un tyran siciliote (grec de Sicile) aux concours pythiques. Il porte un xystis (tunique des conducteurs de char). Sa tête est ceinte du bandeau de la victoire. Ses yeux sont deux pierres noires enchâssées dans de l’émail blanc ; ils sont entourées de cils découpés dans de la tôle. Cette statue a été préservée car elle a été ensevelie à la suite d’un tremblement de terre.

    Au musée de Delphes (4)

    Au musée de Delphes (4)

    Au musée de Delphes (4)

    Au musée de Delphes (4)

    Au musée de Delphes (4)

    Au musée de Delphes (4)

    Au musée de Delphes (4)

    Au musée de Delphes (4)

    Au musée de Delphes (4)


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  • Offrandes précieuses :

    Sous le dallage de la Voie sacrée, se trouvaient deux fosses remplies d’ex-voto en or, ivoire, bronze… Des objets ont été reconstitués : Artémis, une tête chriséléphantine d’Apollon en ivoire et en argent doré,

    Au musée de Delphes (3)

    des plaques d’argent qui recouvraient un taureau en taille réelle (VI è av JC).

    Au musée de Delphes (3)

    Temple d’Apollon et trésor des Athéniens :

     

    16 – hymne delphique à Apollon gravé dans la pierre du Trésor des Athéniens

    Au musée de Delphes (3)

    Au musée de Delphes (3)

    Périodes classique et hellénistique :

    Coupe attique à fond blanc provenant d’une tombe. Apollon, couronné de myrte, assis sur un siège (pieds en pattes de lion) porte un péplos blanc et un himation rouge. Il tient une lyre et offre une libation de vin avec sa phiale. L’oiseau est peut-être une corneille en référence au mythe qui raconte les amours d’Apollon avec la belle Coroni (Corneille), fille du roi Phlégyas. 480-470 av JC

    Au musée de Delphes (3)

    Colonne aux Acanthes avec trois danseuses. Attribué à l’école de Praxitèle. Au sommet de la colonne se trouvait probablement l’omphalos (le nombril) qui était une copie romaine de celui qui se trouvait dans l’adyton du temple. L’objet imite le filet tressé en laine blanche, dit agrénon.

    Au musée de Delphes (3)

    l’offrande votive de Daochos II consiste en un  groupe de 9 statues dont celle-ci : Agias, fils d’Acnosios  et arrière grand-père de Daochos II. Agias était un athlète de pancrace (lutte + boxe), vainqueur de nombreux concours panhelléniques au V7 av JC. 336 av JC. Sculptée par Lysippe ou son école.

    Au musée de Delphes (3)

    Au musée de Delphes (3)

     Offrande votive de Daechos II : Acnosios, père d’Agias.

    Au musée de Delphes (3)

    Offrande votive de Daechos II : Agelaos, fils d’Acnosios et le plus jeune frère d’Agias. Champion à la course.

    Au musée de Delphes (3)

     

    Statue en marbre de petite fille. Début de la période hellénistique. III è av JC.

    Au musée de Delphes (3)


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  • Trésors de l’époque archaïque :

    Sphinx de la colonne des Naxiens. 560-570 av JC. En réalité, une sphinge, à tête de femme et corps de lion mais le sculpteur semble avoir pris pour modèle un chien. La colonne (ionique) avait été offerte par les habitants de Naxos vers 575 av JC et elle se voyait de loin (le sphinx mesure 2,22 m et la colonne 12,50 m). Peut-être gardait-elle la tombe de Dionysos, patron des Naxiens. Une inscription sur le socle indique que les Naxiens, suite à ce don, avaient obtenu le droit de promantie, c’est-à-dire de priorité pour approcher la Pythie.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    Et voici le trésor de Siphnos !

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    Il faut imaginer la frise du trésor de Siphnos (petite île des Cyclades) parée de couleurs éclatantes. La frise est montre les dieux Olympiens.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    À gauche, Arès avec son bouclier, puis Léto, Artémis et Apollon, favorables aux Troyens. Zeus a perdu sa tête. Au milieu

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    Thétis, la mère d’Achille supplie Zeus en faveur de son fils (la statue a disparu). Derrière elle, Athéna, Héra et Déméter, protectrices des Achéens.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    À droite, on voit les combattants de la guerre de Troie : les Troyens sont à gauche (Énée et Hector).

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    Les Achéens sont à droite : Sur le bouclier de Ménélas, le mari d’Hélène, on voit la tête de Méduse. Derrière lui, Ajax puis un écuyer et son quadrige. Tout à droite, le vieux Nestor encourage les Achéens.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

     

    Sur le fronton est, on voit Héraklès (à droite) et Apollon (à gauche) se disputer le trépied sacré de Delphes. Héraklès était furieux car Xénoclée, la Pythie, avait refusé de lui rendre un oracle car il ne s’était pas purifié du meurtre d’Iphitos. Héraklès s’est déjà emparé du trépied. Zeus (ou Athéna ?) essaie de les séparer. Artémis se trouve derrière Apollon.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    La frise nord montre la lutte des dieux et déesses contre les géants (armés comme des hoplites, avec des casques corinthiens). Les Dieux avaient dû faire appel à Héraklès pour vaincre les Géants.

     Héphaïstos, Hercule (certains disent Dionysos) avec la peau du lion de Némée, Cybèle est montée sur un char tiré par des lions. Un lion attaque un géant. Apollon et Artémis décochent des flèches contre trois géants. Un autre se retourne (il porte un casque décoré d’un canthare, sorte de vase, on l’appelle Cantharos). Le géant Astartas mort est à terre.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    de gauche à droite : deux géants attaquent le char de Zeus. Héra se retourne et terrasse un géant à terre. Athéna lutte contre deux géants.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    cette photo fait suite à la photo précédente : de gauche à droite : un géant, Arès, un géant mort sous les pieds d’Arès, Hermès coiffé d’un bonnet conique, le pileus, des géants

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    La frise ouest montre le jugement de Pâris.

    à gauche, Hermès devant le char où Athéna s’apprête à monter.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

     

     Aphrodite descend de son char en se passant un collier autour du cou.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

    11  – les jumeaux d’Argos : deux kouroï en marbre de 2,20 m. 580 av JC. Il s’agit de Cléobis et Biton. On raconte que leur mère devant prêcher au sanctuaire d’Héra, ils tirèrent le char jusqu’au sanctuaire. Leur mère demanda à la déesse de leur apporter une fin bienheureuse, ce que fit la déesse en les endormant à jamais.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)

     

     le trésor de Sicyone. Enlèvement d’Europe, la fille du roi de Phénicie (actuel Liban) et petite-fille de Poséidon, enlevée par Zeus qui s’est transformé en taureau. Europe monta sur le dos de Zeus qui l’emmena jusqu’en Crète. De leur union, naissent trois garçons, dont Minos. C’est donc une princesse asiatique qui a donné son nom à notre continent.

    Le musée des fouilles à Delphes (2)


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  • Le musée expose les objets trouvés lors des fouilles.

    D'abord les Trésors (objets offerts par les habitants au dieu) des « âges obscurs »

    très jolies figurines mycéniennes 1400-1500 av JC

    Le musée des fouilles à Delphes

    Le musée des fouilles à Delphes

    chaudron en bronze posé sur une base séparée à 3 pieds, elle-même constituée de tiges de fer coulées qui se terminent par des pattes de lion en bronze. Le chaudron et sa base proviennent de deux trépieds différents mais ont été combinés afin de présenter le nouveau type de trépied qui prédomine au VII è siècle av JC. La lèvre de ce type de chaudron était fréquemment décorée de têtes de griffons et de sirènes.

    Le musée des fouilles à Delphes

    Le musée des fouilles à Delphes

    Le musée des fouilles à Delphes

     

    griffons sur le trépied :

    Le musée des fouilles à Delphes

    Le musée des fouilles à Delphes

    Sirène. Fin du VIII è et début du VII è av JC. Bronze. Figure ailée à tête de femme. Au début, on les utilisait pour renforcer les lèvres des vases puis elles devinrent de simples appliques décoratives. Elles étaient disposées par paires et alternaient avec d’autres figures comme des lions et des griffons.

    Le musée des fouilles à Delphes

     

     cheval en bronze à caractère votif. VIII è av Jc. Époque géométrique.

    Le musée des fouilles à Delphes

    statuette en bronze d’un kouros. Il porte un ceinturon. Les cheveux sont typiques du style dédalique (du nom de Dédale, originaire de Crète). Œuvre crétoise. 620 av JC.

    Le musée des fouilles à Delphes

     

    Casque votif en bronze. À côté, casque miniature. VI è av JC.

    Le musée des fouilles à Delphes


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  • Avant d’aborder le temple d’Apollon, nous longeons le mur de soutènement (VI è siècle av JC). Les pierres sont gravées de 800 inscriptions : ce sont des actes concernant les affranchissements des esclaves.  Devant le mur, il ne reste que trois colonnes du portique des Athéniens érigé pour abriter le butin pris par les Athéniens aux Perses lors des victoires navales (voiles et proues de navires).

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    affranchissements des esclaves :

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    colonne ionique :

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Copie de la colonne Serpentine en bronze. C’est ce qui reste du trépied en or dit trépied de Platées, offert par les cités grecques après leur victoire sur les Perses à Platées (479 av JC). La colonne était formée par les corps entrelacés de trois serpents dont les têtes soutenaient une vasque en or. La colonne en bronze fut transportée à Constantinople sous le règne de Constantin pour orner l’hippodrome. Elle s’y trouve toujours mais les têtes ont disparu.

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Le temple d’Apollon Pythien n’était pas en marbre mais en calcaire gris et les colonnes en marbre de Paros.

    Plusieurs temples ont été construits au cours des siècles. Les mythes parlent d’un premier temple en feuilles de laurier, d’un deuxième construit par les abeilles du Parnasse avec de la cire et des plumes d’oiseaux, d’un troisième en airain construit par Héphaïstos. Les suivants existèrent vraiment et furent détruits (séisme de 373 av JC, incendie). Le dernier, le sixième, est daté du IV è av JC.

    Devant le temple, se trouvait l’autel d’Apollon, sur lequel on pratiquait des sacrifices. Une inscription indique qu’il a été construit par les habitants de Chios : « Delphus Edokan Chios Promantheien » ce qui signifie que Delphes accordait le droit de promantie aux Chiotes, c’est-à-dire qu’ils étaient n’avaient pas besoin d’attendre pour poser leur question.

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

     A l’entrée, se trouvait le pronaos (vestibule, sur ses murs étaient écrits « Connais-toi toi-même, E, Rien de plus) puis le naos, puis en contrebas l’adyton. C’est là que se manifestait l’oracle par l’intermédiaire de la Pythie. Les Pythies étaient des jeunes filles vierges (plus tard des femmes âgées) originaires de la région. Elles perdaient leur prénom pour prendre celui de Pythie.

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

     

    repos ? contemplation ? 

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

     

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    tout à droite, l'adyton :

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    La consultation avait lieu d’abord une fois par an puis une fois par mois, sauf en hiver car on disait qu’Apollon était chez les Hyperboréens (il était remplacé par Dionysos). La pythie se purifiait dans la source Castalie proche du sanctuaire (les pèlerins faisaient de même) puis elle descendait dans la salle sous le temple (l’adyton) où il y avait l’omphalos. Elle attendait assise sur son trépied, mâchait les feuilles du laurier sacré et buvait l’eau sacrée. Elle s’asseyait et inhalait des émanations de gaz. Il y a une double faille dans le sol qui laissait sans doute échapper de l’éthylène. Elle vociférait une réponse incompréhensible et les prêtres traduisaient la réponse en vers. Pour consulter, il fallait payer une taxe. La file d’attente était longue mais en payant davantage, on pouvait accéder plus vite (promantie).  Avant de poser leur question, les pèlerins faisaient un don, les prêtres jetaient de l’eau sur une chèvre. Si celle-ci ne tremblait pas, le pèlerin perdait sont tour.

    plongée sur le temple :

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

    Nous continuons à monter à l’ombre des pins, des grenadiers, des cyprès pour accéder au théâtre. Des concours de musique y avaient lieu tous les 4 ans lors des fêtes d’Apollon. Le théâtre pouvait accueillir 50000 personnes. On voit les coulisses. Le prix à gagner était une couronne de laurier, l’arbre d’Apollon. Le laurier a donné « lauréat ».

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

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    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)

     

    Nous continuons à monter pendant 15 min vers le stade mais nous ne pouvons pas y accéder, l’accès en est interdit. Tous les 4 ans, y avaient lieu les jeux pythiques.

    Delphes, le sanctuaire d'Apollon (3)


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