• L'Odeur de la mandarine
    L'Odeur de la mandarine Bande-annonce VF

    je n'avais pas entendu parler de ce film. Une infirmière )dont l'amant est mort à la guerre de 14) est engagée par un soldat rescapé et mutilé (unijambiste). Puis l'homme demande à la jeune femme de l'épouser. Ce sera, pour elle, un mariage de raison. Mais ensuite la situation se détériore. Heureusement le film se termine bien !

     J'ai passé un très bon moment, surtout dans la première partie du film, où les dialogues sont très drôles. J'ai beaucoup aimé le personnage joué par Georgia Scalliet, femme indépendante, avec du caractère... Et les paysages sont très beaux (ça se passe en Picardie, le silence est parfois troublé par les derniers coups de canon, on est pendant l'été 1918).

    Si ce film passe par vous, allez-y !!! 


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  • Les tǔlóu sont de différentes grandeurs (le diamètre va de 17 m à 82 m). Les murs sont construits en terre tassée collée avec du riz glutineux et consolidée par des bambous. Le métal n’est pas utilisé. Les tǔlóu ont 3 ou 4 étages. Dans la cour, se trouvent un puits, une salle de théâtre, les points d’eau, le temple des ancêtres pour célébrer les mariages, les funérailles. On pouvait verrouiller la porte pour se défendre. Au rez-de chaussée, se trouvent les animaux, les espaces communautaires (salles à manger, cuisines…) au deuxième : les récoltes, au troisième : les chambres. Les fenêtres qui donnent sur l’extérieur ne se trouvent qu’au dernier étage. Des galeries de bois desservent les pièces. Les escaliers desservent plusieurs chambres. Chaque famille occupe une unité verticale : cuisine en bas, puis l'étage du stockage et enfin chambres. Toutes les unités sont identiques, les plus riches possédaient plusieurs unités. Ces constructions gardent la chaleur en hiver et sont frais en été. Chaque village contient le même clan depuis sa construction sur plusieurs générations. Les habitants des tǔlóu se marient à l’extérieur pour éviter les problèmes de consanguinité. 

    Yùchāng lóu: 裕昌楼  Pour nous rendre de Ju lian lou dans le village de Xianbanliao , nous empruntons des petites voitures électriques. Le tǔlóu Yùchāng lóu date de 1307. C’est le plus haut des tǔlóu, il a 5 étages. Il n’y a pas de fenêtres à l’extérieur aux deux premiers étages pour éviter les serpents et les voleurs. Il n’a qu’une seule entrée, les murs sont très épais : 1,80 m en bas, 1,30 m en haut. Une herse servait de protection. On versait de l’eau dans des bambous sur les ennemis. Il y a 54 pièces par étage (270 pièces en tout). Suite à une erreur de construction, les murs s’inclinent vers l’intérieur (cela donne une impression de «bâtiment en zigzag »). 100 personnes y vivent en communauté. Chaque famille a son puits. Il y a 25 cuisines au rez-de-chaussée. Au milieu se trouve le hall desancêtres.

    e zigzag : poutres verticales en bas, vers la droite au milieu, vers la gauche en haut

    Les tulou, l'intérieur

     Les tulou, l'intérieur

    tuiles en terre cuite :

    Les tulou, l'intérieur

    le hall des ancêtres :

    Les tulou, l'intérieur

     le signe "fu" (bonheur) est apposé sur les portes, parfois à l'envers. Pour ne pas surcharger cet article, je vous invite à aller voir les explications et la légende qui se rapportent à ce "fu" ICI  

     Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Nous traversons le village. C'est la saison du séchage des kakis (sharon), nous en verrons souvent :

    Les tulou, l'intérieur

     

    le balai est un élément important en Chine et les rues sont propres.

     

     

    le Les tulou, l'intérieur

     

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

     

    installation électrique :

    Les tulou, l'intérieur

     

    l'arbre aux vœux :

    Les tulou, l'intérieur

     

    nous arrivons au temple : 22 colonnes érigées pour honorer des gouverneurs. La classe sociale la plus basse était celle des commerçants. Les colonnes sont ornées de pinceau, symbole du lettré, de lion, de serpent. Ces colonnes étaient un exemple pour les enfants.

    Les tulou, l'intérieur

     

    à gauche de la porte, sur un panneau, sont accrochés des porte-clés à notre effigie : pendant notre promenade, une photo a été prise et de suite insérée dans le porte-clés !

    Les tulou, l'intérieur

     

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    "你們畫畫  Nǐmen huà huà" dis-je à ces jeunes. C'est bien ça, ils sont en train de dessiner.

     

    Les tulou, l'intérieur

     

    de chaque côté de la porte, les sentences parallèles ou duilian.

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

     

    Après, nous allons dans un autre tǔlóu. Le parapluie de notre guide sert à la protéger du soleil.

    Les tulou, l'intérieur

     

    on lit de droite à gauche ... chang lou

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Les tulou, l'intérieur

    Demain : CHengqi lou, "le roi des tulou".


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  • Le signe  () veut dire chance, bonheur. Il est apposé sur les portes des maisons. Le caractère est souvent placé à l’envers pour signifier que « le bonheur arrive ». En effet,福倒(fúdǎo, "bonheur- envers") se prononce quasiment comme 福到 (fúdào, "le bonheur arrive").

     

    Une légende (site : Chine informations) A l'époque du premier empereur des Ming Zhu Yuanzhang, ayant appris un jour que celui-ci voulait tuer des gens avec pour signe secret le mot "bonheur", la bienveillante impératrice Ma ordonna, afin d'éviter le désastre imminent, à tous les foyers de la capitale de coller ce caractère sur leur porte avant le lever du jour.

    N'osant désobéir à cet ordre de l'impératrice, tous les foyers de la capitale couvrirent le soir même leur porte avec le caractère. Cependant, comme il y avait des illettrés parmi les habitants, chez certains d'entre eux, le mot "bonheur" se trouvait malencontreusement collé à l'envers.

    Le lendemain, après avoir envoyé des inspecteurs dans les rues, l'empereur fut mis au courant que l'un des foyers était allé jusqu'à coller ce mot à l'envers.

    Fâché par ce rapport, l'empereur ordonna qu'on aille immédiatement saisir tous les membres de la famille intéressée pour les décapiter. Face à cette situation critique, l'impératrice Ma eut soudain une idée et déclara ainsi à son impérial époux : "C'est peut-être parce qu'elle était informée de votre prochaine visite que cette famille a mis exprès le mot à l'envers, et ce pour sous-entendre que le 'bonheur' ne tarderait pas à l'honorer de sa visite." Pensant que son épouse avait raison, l'empereur finit par décider de remettre la famille en liberté.

     

    Depuis lors, on met ce mot à l'envers, ce qui rappelle, en dehors de son sens initial de bon augure, le souvenir de la bienveillante impératrice Ma.

    à l'endroit :

     

    à l'envers :

    photos prises dans le tulou Yu chang lou (Fujian)

     


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  •  Ju lian lou : il est carré. Il ne possède qu'une seule entrée.

    Les tǔlóu  (suite)

    Les tǔlóu  (suite)

    kakis (ou sharon) en train de sécher.

    Les tǔlóu  (suite)

     

    pamplemousses :

    Les tǔlóu  (suite)

    À l'intéreiur, des hommes fabriquaient des nougats en tapant sur la pâte avec des maillets. Ces statues représentent cette activité.

    Les tǔlóu  (suite)

    Les tǔlóu  (suite)

    la cérémonie du thé :

    Les tǔlóu  (suite)

    Autels dédiés à Guanyin, déesse de la fécondité

    Les tǔlóu  (suite)

    et Guangong ou Guan Yu, général chinois du début de l’empire des trois royaumes, divinisé quelques siècles après sa mort. Il est très populaire en Chine et on trouve souvent un autel qui lui est consacré dans les maisons ou les hôtels. On le représente avec une figure rouge.

    Les tǔlóu  (suite)

     


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  • Les tǔlóu土楼et les Hakka

    Pour découvrir les tǔlóu,  habitations construites par les Hakka, nous quittons Xiamen en car pour nous rendre à Hukeng (200 km, 3 heures de route, avant 2005 il fallait compter 8 heures de route) où nous passerons deux nuits. Puis nous accédons aux villages des Hakkas, par bus public. L’accès aux tǔlóu est payant, ce qui permet aux habitants d’entretenir les constructions. 46 de ces tǔlóu  sont inscrits par l’UNESCO au patrimoine mondial.

     

    À la fin de la dynastie Tang, à la suite de guerres et dé catastrophes naturelles, une partie des Chinois Han du nord se réfugièrent dans les provinces du sud de la Chine, des régions constituées à 80% de montagnes, où se trouvent encore des tigres, des serpents. Il y eut 5 grandes migrations. Les gens du sud surnommèrent «Hakkas » ces réfugiés ou « kè jīa rén » 客家人 (kè=invité, jīa=famille, rén=homme), ce qui signifie « hôtes ».. Ce n’est donc pas un groupe ethnique puisque ce sont des Han. Ces réfugiés construisirent des forteresses immenses, les tǔlóu, pour abriter les membres d’un même clan. Les plus anciens tǔlóu ont plus de 1000 ans. Les derniers ont été construits dans les années 1960/1980. Il y a plus de 20000 maisons, 8000 grands tǔlóu, certains sont ronds, les autres sont carrés. Certains sont encore habités mais de moins en moins car les jeunes préfèrent travailler en ville, d’autres sont transformés en musée. Certaines chambres ne sont pas occupées à temps complet, les propriétaires habitent dans des maisons plus modernes mais ils reviennent dans le lieu de leurs ancêtres pour les fêtes. Certains Hakka ont émigré vers Cuba, l’Australie, Tahiti. Deng Xiao Ping était d’origine Hakka. Hong Xiuquan, le « Messie » à l’origine de la révolte des Taiping (1850-1854) était Hakka. Les Hakka avaient les moins bonnes terres et étaient mal considérés par les habitants de la région. Pendant cette révolte, ils firent partie des insurgés, partisans d’une meilleure répartition des terres. Il y a 50 ans, les Chinois de Pékin ne connaissaient pas les Hakka. Ils ont commencé à s’y intéresser quand les vues prises depuis les satellites américains ont fait croire que les tǔlóu étaient des bases de missiles. 

    Tián lúo kēng 田螺坑土 : Nous n’avons pas visité ce tǔlóu mais nous avons photographié l’ensemble depuis un promontoire. Au milieu, se trouve un tǔlóu carré (construit en 1700) entouré par 5 tǔlóu circulaires, cela ressemble à une fleur. Celui qui a construit le tǔlóu carré a fait fortune dans le commerce des œufs de canard et les tǔlóu circulaires ont été construits ensuite car la famille s’agrandissait. Ces tǔlóu sont encore habités.

    Notre guide prend les billets pour la visite. Des parapluies sont en location mais nous n'en avons pas besoin, il ne pleut pas.

    Les tǔlóu 土楼 et les Hakka

    Les tǔlóu 土楼 et les Hakka

    Les tǔlóu 土楼 et les Hakka

     

    d'après une idée de notre accompagnateur :

    Les tǔlóu 土楼 et les Hakka

     

    Demain, je vous montrerai les photos de l'intérieur 


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