• Mercredi 16 octobre

     

    Nous voici donc à Ispahan, capitale de l’empire perse sous la dynastie des Séfévides (XVI è au XVIII è siècles), surnommée « la moitié du monde ».

     

    Nous partons à 8 h h 15 pour être de bonne heure sur la place Naghch-e Djahan. Effectivement, tout est calme, il y a encore peu de touristes.

    Nous sommes retournés sur cette place le soir et elle m’a semblé encore plus majestueuse.

     

    Autrefois, cette place s’appelait aussi Meidan-e Chah (« place du roi ») et depuis la révolution islamique, c’est la Meidan-e Emam (« place de l’imam). C’est une des plus grandes places du monde (22 è) avec 560 m sur 160 m. Elle a été conçue par Chah Abbas II en 1612. À l’origine, elle servait de terrain pour le jeu de polo, les parades militaires, les réunions. Le jeu de polo est d’origine iranienne et Ferdowsi décrit ce jeu avec beaucoup de détails dans « le livre des Rois ». Le Chah et la cour assistaient aux festivités depuis la terrasse du palais Ali Qapu.

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

     

    En 1617, Pietro Della Valle décrit cette place et son entretien avec Chah Abbas.

     

    La place est entourée de bâtiments regroupant différents aspects de la vie quotidienne : l’aspect religieux avec la mosquée de l’imam au sud,

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    l’aspect privé du roi avec la mosquée du Cheik Lotfallah à l’est,

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    le soir, les gens aiment pique-niquer sur cette place :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    l’aspect politique avec le palais Ali Qapu à l’ouest

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    et l’aspect commercial avec l’une des portes d’entrée du grand bazar au nord.

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

     

    les gens aiment beaucoup se promener sur cette place

    des Arméniens :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Monsieur et Madame ont acheté un tapis :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    des artistes au travail :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    les montagnes sont tout près :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

     

     


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  • Nous arrivons à Ispahan, une ville de près de trois millions d’habitants, à la nuit tombée, et ça tombe bien car nous pouvons admirer les illuminations des ponts. À Ispahan, il y a 11 ponts et nous visitons les trois plus beaux. Avant la conquête arabe, les ponts séparaient la ville iranienne de la ville juive. Ils enjambent la rivière Zayandeh Rud qui prend sa source dans les monts Zagros.

     la rivière depuis le pont Sharestan :

    Ispahan, les ponts illuminés

    Le pont Sharestan est le plus en aval des trois. C’est le plus ancien pont d’Ispahan : les piliers dateraient de l’époque sassanide (III è siècle) et les arches de l’époque seldjoukide (XI è siècle). Il mesure 140 m sur 4,5 m. En 1138, le calife abasside Ar-Raschid a été assassiné par un chiite sur ce pont.

    sur les berges :

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    le pont Sharestan :

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Le pont Khâdju a été construit plus tard, par le roi séfévide Abbas II au XVII è siècle. C’est un pont-barrage qui régule le débit de la Zayaneh Rud et permet d’irriguer les jardins. Au milieu du pont, une loge était réservé au shah Abbas. Le pont a deux niveaux, il a 23 arches et mesure 133 m sur 12 m. Sur le niveau supérieur, passaient les charrettes et chevaux et de chaque, des chemins voûtés étaient réservés aux piétons. C’était très agréable de se balader doucement sur ce pont. Les gens étaient rassemblés dans de petits pavillons le long du pont pour discuter, et même chanter.

     Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Le pont Si-o-seh est magnifique. Il a 33 arches, est sur plusieurs niveaux et mesure 208 m. C’est aussi un pont-barrage qui régule le débit de la rivière. On l’appelle aussi le pont Allaverdi Khan, du nom de celui qui l’a fait construire vers 1608. C’était le ministre géorgien du shah séfévide Abbas II.

    Ispahan, les ponts illuminés

     Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés


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  • Mardi 15 octobre (suite)

    Nous reprenons le car et Hamed nous parle de la vie en Iran, par exemple la formation des noms de famille. L’homme s’appelle Guy ou fils d’Henri après son mariage (je prends l'exemple de Guy) puis Guy s’appelle « le père de Laurent » quand il a un enfant.

     

    Nous prenons le déjeuner dans un bon restaurant, le meilleur de la ville. Le restaurant Naeen tourist hotel est un ancien caravansérail. L’entrée est servie au buffet et le plat est servi à l’assiette : veau avec riz safrané, raisins secs et double concentré de tomate.

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Après le repas, nous allons au salon de thé pour déguster qui, un café, qui un bon thé à la cardamome.

     

    Le village de Mohammadieh

     

    Dans le village de Mohammadieh, les gens se préparent pour aller à l’enterrement.

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    nous recevons un accueil chaleureux :

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Ce village est un habitat troglodytique, sans doute creusé par les zoroastriens. La température des grottes (sardab) y est constante, que ce soit par hivers froids ou étés torrides.

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Dans une de ces grottes, se tient un atelier de tissage. Le village est réputé pour le tissage aba bafi, soit pour la plus belle qualité, en laine de chameau, de couleur naturelle, soit en laine de mouton, teinte au permanganate et au brou de noix. Hamed revêt une robe, comme celle que portaient autrefois les religieux et les gens.

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

     

    La visite est gratuite mais on laisse un petit pourboire.

     

    Un ab anbar, réservoir d’eau avec tours du vent, comme ceux que nous avons vus à Yazd et à Naïn.

    Le village de Mohammadieh

     


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  • Nous arrivons en vue de la mosquée du vendredi. Le dôme n’appartient pas à la mosquée mais à un bâtiment de célébration du martyr de l’imam Hussein.

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

     

    La mosquée du Vendredi ou mosquée Jameh de Naïn est l’une des quatre premières mosquées construites en Iran après l’invasion arabe. Elle date de l’époque abbasside (VIII è à X è siècle).

    La mosquée de vendredi de Naïn

    Cette mosquée n’a ni iwan, ni coupole, ni bassin. Elle est construite sur le plan des mosquées inspirées de la maison du prophète, comme on faisait au début de la construction des mosquées. C’est l’une des particularités des mosquées primitives. On cherchait à faire des mosquées simples pour respecter les propos du prophète qui privilégiait la pureté. Il n’y a qu’un seul minaret (28 m de haut), qui a été ajouté plus tard.

    La mosquée de vendredi de Naïn

     

    À partir de la fin du Xè siècle, on commença à construire des mosquées sur le plan sassanide.

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

     

    La décoration de la mosquée est en briques et stucs car les céramiques arriveront plus tard. Les stucs représentent des rosaces, des feuilles d’acanthe, des calligraphies koufiques.

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

     

    Le minbar date du XIV è  siècle.

    La mosquée de vendredi de Naïn

    Le mur de la qibla indique, comme dans toutes les mosquées, la direction de La Mecque. Le mihrab :

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

     

    Un couloir mène à la salle de prière, souterraine, utilisée l’hiver et l’été. La température y est constante, autour de 15 dégrés.La lumière est donnée par des plaques d’albâtre dans le plafond. C’était peut-être un ancien temple du feu.

    La mosquée de vendredi de Naïn

    La mosquée de vendredi de Naïn

     

     

     


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  • Ce sont toujours les mêmes photos que je mets, année après année ! Forcément ! Cette année, les noces de camélia. Ce serat une idée d'en planter un...

    Il y a 51 ans, le 28 décembre était aussi un samedi. IL neigeait et il faisait froid.

    noces de camélia

    noces de camélia

    Et, pour Marie, le 28 décembre 2019, ce sera l'obtention du code pour le permis. Bravo, Marie ! Et, maintenant, à toi, la conduite et dans 2 ans, le permis définitif.


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