• Cette semaine, nous sommes allés voir 3 films !

    et je vous les recommande chaudement :

    "Les neiges du Kiimandjaro" de Guediquian avec évidemment Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylan, toujours aussi formidables. 

    je vous fais un "copié-collé" du synopsis

    Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Ces deux-là s’aiment depuis trente ans. Leurs enfants et leurs petits-enfants les comblent. Ils ont des amis très proches. Ils sont fiers de leurs combats syndicaux et politiques. Leurs consciences sont aussi transparentes que leurs regards. Ce bonheur va voler en éclats avec leur porte-fenêtre devant deux jeunes hommes armés et masqués qui les frappent, les attachent, leur arrachent leurs alliances, et s’enfuient avec leurs cartes de crédit… Leur désarroi sera d’autant plus violent lorsqu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des jeunes ouvriers licenciés avec Michel.

     

    puis "Intouchables" avec un petit extrait
    hugo Cabret qui nous replonge dans le monde magique de Méliès. avec Ben Kingsley, (formidable acteur de Gandhi et surtout de "la jeune fille et la mort")

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  • J'avais beaucoup aimé "Persepolis". link J'ai eu un peu de mal à entrer dans le dernier film de Marjane Satrapi "Poulet aux prunes". Mais je me suis laissée prendre au charme de film un peu melo mais avec beaucoup d'humour et de tendresse. Au début, le héros du film, un violoniste, est très antipathique, mauvais mari, mauvais père... Après une dispute avec sa femme au cours de laquelle elle lui casse son violon, il décide de ne plus vivre. Son passé ressurgit, on apprend qu'il n'a jamais oublié son amour de jeunesse, qu'il a épousé contraint une prof amoureuse de lui depuis longtemps mais qu'il n'aime pas. Les retours au passé sont fréquents, les projections dans le futur aussi. Le film est joué par Mathieu Amalric, Maria de Medeiros. Il y a aussi Jamel Debbouze dans le rôle d'un vendeur de violons...

     

    Pour les videos, un clic ICI link


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  • Je vous recommande ce film ! Même si le sujet est sérieux, la dépression d'un pape, je me suis bien amusée !

    Le film commence par la réunion des cardinaux pour l'élection du pape. L'un copie sur son voisin, l'autre n'arrive pas à se décider et rature, et surtout chacun prie pour ne pas être élu. Pendant ce temps la fumée noire s'échappe hors du Vatican pour montrer qu'aucun pape n'est élu. Enfin la fumée monte, blanche : c'est le cardinal Melville qui est élu. Mais il a peur, ne se sentant pas à la hauteur de sa tâche. Il finit par s'échapper du Vatican et erre dans les rues, rencontre une troupe d'acteurs de théâtre (son rêve de jeunesse était d'être acteur). Pendant ce temps, au Vatican, on fait croire aux cardinaux que le pape est toujours là. Le psy organise des tournois de volley entre cardinaux. C'est hilarant.

    J'ai ressenti beaucoup de douceur dans ce film, rien n'est méchant et l'on rit gentiment, sans moquerie.

    Piccoli est magnifique dans ce rôle d'homme désemparé, perdu mais heureux finalement de rencontrer des gens. La fin du film est prévisible : il renonce.

    je vous mets trois vidéos :

    l'annonce de l'élection du pape à la foule en liesse et le cri de désespoir de l'élu

    la séance de psychanalyse (le psy c'est Nanni Moretti lui-même) où le psy doit officier en présence de tous les cardinaux et ne peut rien demander, ni rêves, ni souvenirs d'enfance, ni fantasmes.

    la séquence où trois cardinaux veulent aller faire un petit tour gourmand dans Rome et où on leur interdit de sortir

     


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  • Un joli titre pour un film dur... un peu long ... un récit autobiographique d'Eva Ionesco que sa mère, la photographe Irina, faisait poser nue dans des poses érotiques quand elle était enfant (de 4 à 12 ans).

    Dans le film, Violette, la petite fille, élevée par sa grand-mère roumaine, est tellement contente quand sa mère Hannah (Isabelle Huppert) réapparaît dans sa vie qu'elle accepte n'importe quoi, en particulier de poser pour elle pour des photos dites "artistiques". D'abord avec des robes de princesse, un diadème, puis maquillée outrageusement (elle a 10 ans), avec chaussures à talons hauts, porte-jarretelles et bas résille. Peu à peu, la fascination qu'elle a pour sa mère fait place à la révolte et elle refuse enfin de poser nue (mais elle continue à se maquiller et à s'habiller court).

    La mère ne comprend pas quand les services sociaux interviennent, pour elle, ce n'est pas de la maltraitance ni un inceste, c'est un hommage à la beauté de sa fille... J'espère que la petite fille qui joue dans le film n'a pas été perturbée par ce rôle. Je pensais aussi à toutes ces petites filles que leurs parents font concourir à des titres de miss ou qui doivent s'entraîner dur pour devenir des champions. Moins grave sans doute, mais quand même. L'enfance, c'est le monde du jeu, de l'innocence et trop d'enfants sont confrontés aux problèmes des adultes. 

    Pour me reposer de toute cette noirceur, j'ai regardé à la télé "le petit Nicolas". 


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  • Avez-vous vu ce film de Dominik Moll ("Harry, un ami qui vous veut du bien") avec Vincent Cassel, Joséphine Japy, Catherine Mouchet, Sergio Lopez ? 

    J'ai beaucoup aimé les images, l'orage terrifiant pour sanctionner la faute du moine, les nonnes qui traversent le paysage aride de l'Espagne pour aller à confesse, la foule qui écouter les prédications du moine (dans la salle, il n'y avait pas foule, nous n'étions que 3), la beauté lumineuse d'Antonia qui tranche sur les habits sombres des gens qui l'entourent, les corbeaux qui commencent et terminent le film... beaucoup de noir dans ce film, au propre comme au figuré...

    C'est l'histoire d'un moine (dans l'Espagne du XVII è siècle), enfant trouvé, marqué à l'épaule d'un angiome, qui se trouve confronté au mal. J'ai trouvé l'histoire un peu longue... mais je ne regrette pas d'être allée voir ce film... Géraldine Chaplin est formidable en mère abbesse. Drôle d'époque quand même pour les filles : une novice se retrouve enceinte et est punie de la peine de faim et soif jusqu'à c mort s'ensuive. La mère d'Antonia, roturière, épousa un noble, le père du noble déshérita son fils. Union maudite ? dont la malédiction se retrouve chez les enfants du couple ? 

    une petite video ici 


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