• Avez-vous envie d'aller au cinéma ?

    Voici les derniers films que nous avons vus :

    Le chat du rabbin, film d'animation. J'ai beaucoup aimé les dessins. Le chat du rabbin aime le poisson, les oiseaux mais surtout il est amoureux de la fille du rabbin. En outre, il parle ! J'aime bien la façon dont il juge les humains qu'il rencontre lors d'un voyage au fin fond de l'Afrique en compagnie du rabbin, d'un copain musulman du rabbin, d'un juif russe qui a fui son village à cause des pogroms. Ils veulent chercher la Jérusalem noire chez les falashas d'Ethiopie. Mais ils ne rencontrent que des fanatiques religieux. Heureusement , le jeune russe rencontre l'amour en la personne d'une serveuse noire.

    J'ai bien aimé la rencontre avec Tintin et Milou, aussi bête que son maître... Ce film se passe en Algérie dans les années 20 et le racisme est présent, dans le café par exemple où on n'accepte pas les juifs ni les arabes sauf quand le cousin du rabbin arrive escorté de son lion. Alors là, pas de problèem, on accepte le rabbin.

    Le gamin au vélo (film des frères Dardenne)

     

    Une séparation, film iranien

    un couple qui se sépare, l'homme engage une femme de ménage, il la bouscule, elle tombe dans l'escalier. Il ignorait qu'elle était enceinte. L'ignorait-il vraiment ? la femme ment-elle ? le film est un peu long (les longueurs de la bureaucratie iranienne aussi) mais  très prenant. 

    Omar m'a tuer, vous connaissez ce faits divers des années 80. On ne sait toujours pas qui a tué Ghislaine Marchal. Omar a été grâcié mais il attend toujours sa réhabilitation

    Cars . Ce film, c'était pour accompagner Marie. J'ai bien aimé certaines voitures, la Reine d'Angleterre par exemple. Mais par moments, ça faisait vraiment trop de bruit !


    Cars par disney

     


    9 commentaires
  • Ce soir, nous avons vu "Biutiful", film d'Inarritu. Un film superbe, long (2 h 20 min),  qui vous prend aux tripes. C'est un drame. Les images sont fortes, le personnage principal est interprété par Javier Bardem qui a eu le prix ex-aequo d'interprétation masculine à Cannes cette année.

    Uxbal, un homme de 40 ans, habite dans les bas-fonds de Barcelone. Il est sans cesse confronté à la mort, celle de son père, celle des enfants dont il transmet de faux messages aux parents éplorés, celle de 25 Asiatiques clandestins, qui meurent parce qu'il a livré des radiateurs défectueux, et sa propre mort toute proche (cancer de la prostate). Beaucoup de scènes noires, dures, très bruyantes, à la limite de l'inaudible parfois, dans les boîtes de nuit, dans les rues, une scène très dure où les Africains clandestins sont poursuivis et tabassés. Uxbal traficote par ci, par là et depuis qu'il sait qu'il va mourir, essaie de trouver de l'argent pour mettre ses enfants hors du besoin (sa femme, malade, est incapable de s'en occuper). Il soudoie les flics pour permettre à des Chinois d'exploiter d'autres chinois, permettre la vente à la sauvette d'objets par les Africains. Cet homme-là aime profondément sa fille et son fils et c'est poignant.

    Une scène d'espoir dans ce film, c'est quand Ige, la femme africaine à qui il a donné de l'argent pour s'occuper de ses enfants après sa mort, renonce à retourner au Sénégal avec l'argent et revient s'occuper des enfants. Une autre scène très douce, c'est quand Ige enlève le strip sur le front du petit garçon. Et puis le regard tendre du père vers ces enfants. J'ai bien aimé aussi la scène da bague. On la voit deux fois, au début et à la fin du film, comme pour boucler la boucle de l'existence : au début, on voit la bague qui passe du doigt de l'homme à celle de la femme, on comprnd que cette apbague appartenait à une grand-mère. On apprend à la fin du film que c'est Uxmal qui donne la bague à sa fille, juste avant de mourir.

     Au début et à la fin du film, se trouvent les mêmes scènes : dans une forêt blanche de neige ou gît une chouette morte et où se détachent les troncs noirs des arbres, apparaissent deux personnages, Uxbal et un autre plus jeune, peut-être le fantôme de son père, mort juste avant ou après sa naissance alors qu'il était tout jeune et qu'il émigrait au Mexique. Enfin, c'est comme ça que j'ai compris cette scène.

    En tout cas, c'est un film à voir, mais n'y allez pas si vous avez mal à la tête ou si vous êtes fatigué !

    je vous mets la video de la BA :


    4 commentaires
  • Je n'ai guère de temps pour faire des articles longs en ce moment mais je ne peux résister au plaisir de vous donner envie d'aller voir ce film sud-coréen : "Poetry".

    Un film long (2 h 19), lent, mais on ne s'ennuie pas du tout. C'est une lenteur mélancolique, parfois joyeuse (quand la mamie regarde les arbres, les oiseaux). La fin est prévisible. Mais on ne s'ennuie pas du tout... Guy était un peu réticent à aller voir ce film et il ne s'est pas ennuyé ni n'a dormi une seconde.

    En gros, c'est l'histoire du'une mamie (mon âge) qui s'inscrit à un cours de poésie car elle a envie d'écrire. Elle élève seule son petit-fils, un ado paresseux, ingrat et responsable avec ses copains de la mort d'une jeune fille qu'ils ont violée.

    La mamie est formidable , je parle de l'actrice et du rôle qu'elle joue.

    "Télérama" dit que c'est un des plus beaux films de l'année et pourtant nous n'étions que 8 dans la salle.

    Voir ici la critique et la bande annonce

    link


    7 commentaires
  • Un petit retour sur la semaine passée, activités habituelles, yoga, marche, aquagym, point de croix, cartonnage.... mais en plus la fête de l'école de Marie avec des chants (bravo Marie !) et la remise de la ceinture pré jaune à Marie (blanche et jaune à deux rayures (bravo !)

    une brocante à Pithiviers où j'ai eu la chance de trouver un album d'aquarelles de Fabrice Moireau sur le château de Chaumont pour deux euros.

    Mon coup de gueule : un phrase que Guy a lue dans un journal sportif "expliquer à une femme la règle du hors-jeu c'est comme demander à un homme de se diriger dans un super marché..."

     

    Mais je voudrais vous parler avant tout du film que nous sommes allés voir "la tête en friche " avec Depardieu et Gisèle Casadesus. Rien que du bonheur, ce film.

    Pour vous raconter ce film, je laise la parole à Anilou link qui a écrit un article sur ce film il y a quelques jours.

    J'ai aimé ce film, qui m'a beaucoup émue, cela m'a réconciliée avec l'être humain. Tant de bonté , de gentillesse chez cette vieille dame et ce "nounours" de Depardieu. J'ai eu mal face à l'attitude du vieil instit humiliant Depardieu, enfant en difficulté scolaire. Attitude plus impardonnable pour un instit que pour la mère qui a accouché de cet enfant non désiré mais qui finalement l'a sans doute aimé sans le savoir, sans le dire. Et tout se termine bien....

    Voici la video de la bande annonce. régalez-vous et allez voir ce film... link

    J'ai lu la critique de Télérama et Du Monde : elles ne sont pas bonnes. Eh bien tant pis, j'ai aimé ce film et j'ai pris beaucoup de plaisir à le regarder.

    Ah oui, le film est tiré d'un livre de Marie-Sabine Roger (c'est bien dans ta classe qu'elle est venue, Marie-Claire ?)


    5 commentaires
  • J'hésitais à aller voir ce film, ayant lu des critiques peu élogieuses ... mais comme j'aime bien me faire une opinion, j'y suis allée lundi soir , d'autant que la projection était suivie d'un débat avec une historienne et la responsable du CERCIL (centre d'études et de recherches des camps d'internement du Loiret)
    Le film n'est pas une fiction puisque il s'appuie sur l'histoire de Joseph Weismann qui a réussi à s'échapper du camp de Beaune-la -Rolande. Mais ce qui est gênant dans ce film c'est que la réalisatrice dit qu'il n'est que vérité... Or, si la reconstitution du Vel' d'Hiv' est extraordinaire, la reconstitution du camp de Beaune n'est pas tout à fait exacte (il paraît que le réalisateur n'est jamais venu à Beaune). Dans le film, le camp se situe en pleine forêt, or, il se trouvait en ville, tout près de l'église et les gens qui arrivaient de la gare jusqu'au camp devaient marcher dans les rues et non pas dans la campagne. Le camp était surpeuplé, et les conditions de vie dans le camp étaient insupportables, ce qui n'est pas visible dans le film. Quand les enfants sont séparés des mères, dans le film ils le sont par les soldats allemands, alors qu'en réalité ils ont été séparés par les gendarmes français, les allemands ne pénétraient pas dans le camp. Le rôle de la population locale est complètement occulté. Or, il y avait des gens qui passaient de la nourriture par-dessus les barbelés.
    Cependant, ce film a le mérite d'exister et la publicité qu'on a faite autour de lui va permettre aux jeunes de connaître mieux cette partie sombre de l'Histoire. Et , si on ne peut pas réécrire l'Histoire, on peut essayer de comprendre et de faire en sorte que ces horreurs ne se renouvellent pas. Et pourtant ....
    Le travail des historiens est loin d'être clos.

    Dans ma bibliothèque :
    "Le dernier été des enfants à l'étoile" de Philippe Barbeau. (un livre pour les jeunes)
    "Les enfants aussi " de Liliane Korb et Laurence Lefevre (enfants de plus de 10 ans)
    "Les camps d'internement du Loiret"(publication du Cercil) qui date d'au moins 10 ans

    Dans le Loiret, il y avait aussi un camp à Pithiviers, tout près de la gare de Pithiviers et de la sucrerie et un camp à Jargeau (dans celui-ci étaient internés dans des conditions effroyables les tsiganes et autres "indésirables" )

    en lien "les mémoires du convoi 6" (camp de Pithiviers) link



    14 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique