• Si vous habitez la région, il vous reste encore deux jours pour visiter l'expo "Délires de livres" à la Collégiale Saint-André de Chartres.

    Je ne regrette pas le déplacement. C'est un enchantement ! Des livres en terre cuite, en bois, des livres recyclés mais mes coups de cœur vont aux livres textiles. Des merveilles de finesse, de transparence. J'ai beaucoup aimé aussi le texte de Kaleidos arts sur les maléfices, les sorcières.

    Un clic ici et vous saurez tout. Photos interdites pendant la visite mais vous pouvez cliquer sur le nom des artistes. On peut aussi feuilleter les livres (des gants blancs sont prêtés à l'entrée.

     

     

     


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  • Avant, c'était un quartier HLM comme les autres. Bel-air se trouve à la limite de Chartres et de la commune voisine, Champhol. En 2005, la municipalité de Chartres décida de rénover ces immeubles (intérieur et extérieur). Or, deux adjoints en visite à Lyon, y découvrent des immeubles décorés de fesques (on dit "fresques" mais ce ne sont pas des peintures "a fresco"). Les adjoints reviennent à Chartres et il est décidé que les immeubles de Bel-air seront traités de la même façon, en faisant appel à la même entreprise Citécréation. Gilbert Coudène, le concepteur a réalisé des fresques dans le monde : au Japon, à Québec (la fresque des Québécois" (voir photos ici). La plus grande fresque se trouve à Shanghaï (5 000 m²).

    Mais à Chartres, il y avait quand même 4 000 m² à peindre (4 immeubles) Le problème du coût ne se posait pas car les peintures coûtaient la même somme (600 000 €) que le ravalement prévu. Il n'était pas question de sacrifier la rénovation intérieure (coût total : 3 millions d'euros). Il n'y eut pas non plus de hausse de loyer due à la présence des fresques.

    Ce qui est formidable dans ce projet, c'est que les habitants furent consultés, plusieurs cars furent affrétés pour emmenés 500 personnes à Lyon. Les Chartrains furent enthousiastes et se réunirent pour choisir le thème de leur immeuble. 

    Le projet fut réalisé par 6 peintres muralistes. Il fallut seulement 3 mois de conception et 6 mois de fabrication. On utilisa 500 kg de peinture par immeuble. Les peintures sont garanties 50 ans et l'entretien est compris dans le prix (elles sont nettoyées à l'eau tous les ans). Les peintures n'ont pas été réalisées sur place mais en atelier, à Lyon. Les toiles ont ensuite été marouflées sur les bâtiments.

    Le plus beau, c'est que les habitants ont servi de modèle à certains personnages. Les habitants sont fiers de leurs immeubles et ils prennent soin d'assortir les rideaux aux murs de la façade.

    Les immeubles furent inaugurés en 2008 et depuis, les touristes viennent les photographier.

     Il y a 4 thèmes : les bords de l'Eure, la Beauce, les maisons à Chartres et le parfum. Voici le premier immeuble, "les bords de l'Eure"

    face 1 :

    Chartres : les fresques de Bel-air

     

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

     

    le lampadaire s'intègre dans la peinture et le soir, quand il est allumé, il éclaire le couple d'amoureux près de la Collégiale Saint-André.

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

     

    ce pêcheur existe vraiment

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

     face 2 :

    Pourquoi le labyrinthe de la cathédrale de Chartres a-t-il été choisi pour illustrer les bords de l'Eure ? en volant, le héron laisse tomber un caillou dans l'Eure, ce qui provoque des ondes dans l'eau, ondes qui ressemblent au labyrinthe. C'est un chemin de prière qu'on 'appelle "la lieue de Jérusalem" car il faut 1 heure pour la parcourir à genoux, ce qui remplace le pèlerinage à Jérusalem. Au centre du labyrinthe, dans la cathédrale, au centre du motif floral, il y avait un médaillon en cuivre (fondu sous le Révolution) représentant le combat de Thésée contre le Minotaure. C'est-à-dire le combat du Bien contre le Mal. Il y a 263 pierres blanches, c'est le nombre de jours pour mener à terme une grossesse. Cela montre donc que quand on arrive au centre du labyrinthe, on est prêt à renaître. Mais le chemin pour y accéder n'est pas facile ! 

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

     

    face 3 :

    Chartres : les fresques de Bel-air

     

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

     attention, on vous surveille !

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

     

    qui va ronger l'os ?

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

     

    le pont Saint-Thomas :

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    face 4 :

    les ponts de voies ferrées (c'est peut-être celui sous lequel on passe pour aller de Chartres à Maintenon) :

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

    Chartres : les fresques de Bel-air

     

    Sur le site , vous pourrez lire les témoignages des habitants, les immeubles avant-après et aussi d'autres réalisations dans le monde. celle de Shanghaï fait 5000 m² ! Vous verrez aussi sur ce site, en vrai, certains des habitants, par exemple Chris, le gardien de l'immeuble "habitat" qui est peint sur le mur.

    http://cite-creation.com/les-fresques-de-bel-air-chartres-france/temoignages/

    Et puis, voici le site de mon amie Joëlle qui, elle aussi, vous montre des photos de ces immeubles

    http://lescarnutes.blogspot.fr/

    Voici le deuxième immeuble : La Beauce au rythme des saisons :

    Face 1 : c’est une reproduction du tableau de Brueghel l’ancien. Le muraliste a ajouté quelques éléments sur les côtés et en bas. C’est l’été.

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

     cherchez l'intrus

     

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

     

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

     

    le vrai :

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Face 2 : on passe de l’été à l’automne puis à l’hiver. Les portes de garage sont peintes elles aussi mais directement sur le support.

     

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Face 3 : c’est l’hiver puis le printemps

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Face 4 :

    Sur ce mur, on passe du printemps à l’été..

     

    Chartres, les fresques de Bel-air (La Beauce)

    Voici maintenant le troisième immeuble consacré aux maisons de Chartres :

    A gauche, une maison de tuiles et d’ardoises (habitat qui date du 19è)

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    le gardien de l'immeuble discute avec Maxime

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    photo trouvée sur le net : Chris, le vrai gardien et son portrait 

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Des textes prouvent que la rose trémière fleurissait déjà les rues de Chartres au 12 è siècle.

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     un thé à la menthe ?

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     les habitants de cet appartement ont demandé que soit peint leur djembé (on l'aperçoit derrière la voiture)

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    vrai ? faux ? on s'y perd : les barreaux du balcon à gauche sont vrais et peints à droite

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    qui guette derrière la fenêtre ?

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    un vrai, celui-là

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    un trou de boulin, refuge du pigeon

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Marceau est né à Chartres, en 1769 et mort à Altenkirchen en 1796. Soldat à 16 ans, général à 23, mort à 27 ans. Ses cendres sont réparties en trois endroits : les Invalides, le Panthéon et sous sa statue,  place des Épars à Chartres. C’est grâce à son intervention et à celle de son beau-frère que la cathédrale échappa à la destruction (par écartèlement !) et fut transformée en temple de la Raiosn Nationale..

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les habitants tenaient à ce que soit représentée Martine, la boulangère itinérante qui venait de Champhol.

     

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    face 2 : on ne présente plus les vitraux de Chartres. C'est encore un art pratiqué par de nombreux verriers à Chartres (Lorin, Loire...)

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     les maisons à colombages et encorbellements 

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    le beauceron et la Beauceronne

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    A la ceinture : étui pour la pierre à aiguiser la faux. La Beauceronne porte la serpette et le râteau et le cruchon de vin ... La vigne était bien présente à cette époque mais elle produisait une sacrée piquette ! Je me souviens de la piquette de mon grand-père et du cidre bouché.

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     Vraies fenêtres mais toutes les portes de cette façade sont fausses.

    Charlotte et sa poupée : 

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

     

     Face 4 : les forgerons. Au Moyen-âge, les forgerons étaient parfois des femmes. Le fond représente la charte qui érigea le Comté  de Chartres en duché (1528- François I). 

     

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

     

    Les fresques de Bel-air : l'habitat à Chartres

    Quatrième et dernier immeuble :

    À Chartres se trouve le siège de la Cosmetic Valley, près de la cathédrale.  C’est Guerlain qui s’est implanté le premier à Chartres, il y a 40 ans. Depuis, d’autres parfumeurs se sont installés : Nina Ricci, Lancaster, Paco Rabanne, sauf Dior basé à Orléans. Un produit cosmétique sur 10 dans le monde est produit à Chartres. Le parfum le plus vendu est Shalimar, il est exclusivement produit à Chartres.

    Les fleurs qui sont représentées sur les façades sont la rose et l’iris. La rose de mai cultivée dans nos régions est plus odorante mais donne moins de récoltes (3 semaines) que les roses cultivées au Maroc (6 récoltes par an). Au Maroc, le jasmin donne 5 récoltes mais ces fleurs sont moins concentrées en parfum. Les fleurs les plus odorantes sont celles qui résistent aux différences de températures.

    Pour avoir 1 kg de concrète de jasmin, il faut 5 tonnes de fleurs. La concrète est obtenue par contact des fleurs cueillies tôt le matin avec de la graisse. Les pétales sont remplacés par d’autres pétales frais jusqu'à obtenir une pâte très parfumée.

    La concrète de rose est obtenue sur alcool pur, comme l’iris. La concrète de mimosa s’obtient sur graisse.

    1 kg de concrète vaut 300 000 euros.

    Les parfums sont ensuite fixés au castorum.

    Les parfums à base de muguet, de cerise et de banane sont obtenus à base de produits de synthèse car on ne peut pas extraire l’odeur de ces fleurs.

    Pétales de roses, bouchons de flacons de parfum, gouttes de rosée....

     

    Les fresques de Bal-air : le parfum

    Les fresques de Bal-air : le parfum

    Les fresques de Bal-air : le parfum

    Les fresques de Bal-air : le parfum

    Les fresques de Bal-air : le parfum

    Les fresques de Bal-air : le parfum

    Les fresques de Bal-air : le parfum

    Les fresques de Bal-air : le parfum

    Les fresques de Bal-air : le parfum

    Les fresques de Bal-air : le parfum

     

    Les fresques de Bal-air : le parfum

     

    D'autres photos sur le blog de Joëlle : ICI 

     


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  • Quand les parcs à moutons étaient nombreux en Beauce :

    Cabane de berger

    Cabane de berger


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  • Dimanche, nous nous sommes arrêtés à Changé, près de Maintenon, pour visiter le site de dolmens et menhirs de Changé.

    Une partie du site est fouillé. On distingue trois parties : le menhir de la Grenouille, cassé. Un peu plus loin, un ensemble deux dolmens et encore plus loin un menhir. Au néolithique cet endroit était une presqu'île (formée par deux bras de l'Eure).

    Ce sont les dolmens qui ont été fouillés. Le dolmen Petit (du nom de son découvreur) a été cassé intentionnellement quand il a cessé de servir et son couvercle s'est retrouvé dressé comme un menhir. A côté de ce dolmen il y a des sépultures doubles, d'enfants, superposées ... Des blocs de grès sont placés en cercle autour de ce dolmen.

    Les dolmens sont en grès qui proviennent de 3 km.

    Le dolmen du berceau renferme des gravures (épis de blé ? haches ?) mais on ne peut pas les voir. Ce dolmen a aussi été cassé quand il a cessé de servir. 

    Les dolmens ont ensuite été recouverts d'un tumulus.

    Le site a été utilsié par les Mérovingiens pour des sépultures.

     


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  • Lundi, je suis allée au Boullay-Mivoye (au sud de Dreux) pour prendre en photo l'église et le monument aux morts. Mais j'ai aussi pris en photos et vidéo les 6 éoliennes du parc de Tuleras. Voici ce que j'ai lu au pied des éoliennes :
    Dès que le vent s'élève à une vistesse minimum de 15 km/h, la machine commence à tourner. Elle tourne à une puissance de 2 mégawatts à 50 km/h et, pour des raisons de sécurité, s'arrête de tourner quand le vent souffle à 100 km/h. Le rotor a une vitesse de rotation variable en fonction de la vitesse du vent avec un minimum constant de 2 tour par minute et un maximaum de 22 tours par minute. La machine est pilotée dans son intégralité à distance depuis le cnetre de contrôle en Allemagne. Le vent moyen à 100 mètres du sol est de 25 km/h en provenance du sud-ouest.
    La puissance du parc de Tuleras s'élève à 12 mégawatts (12 000 kw) soit une consommation éléctrique de 12 000 personnes. Cela évite le rejet dans l'atmosphère de 7 200 tonnes de CO2 par an. Une éolienne produit une tension éléctrique de 440 volts au niveau de la nacelle qui est dans un premier temps transformée en une tension de 20 000 volts à l'intérieur de la machine. L'électricité produite par chacune des 6 machines est ensuite injectée dans le réseau EDF par l'intermédiaire d'un câble souterrain d'une tension de 20 000 volts et d'une longueur de 8 km vers le poste des Poiriers. Une fois arrivé au poste source, l'électricité est ensuite distribuée vers le réseau local basse tension.

    Chose curieuse, sur la place du Boullay-Mivoye, se trouve un édifice qui était (j'ai eu la chance de rencontrer le maire qui m'a gentiment offert un gros livre sur la commune !) une éolienne en 1902 ! Il y en avait d'ailleurs d'autres dans la région, à Marsauceux par exemple.
    La mairie du Boullay-Mivoye est à l'emplacement de l'ancienne salle de classe. C'est là que se tint, pendant l'Occupation, une grande réunion de la Résistance à laquelle participèrent Maurice Clavel (il raconte cela dans "Le temps de Chartres", Silvia Monfort qui deviendra sa femme (pour moi, elle est inévitablement associée à Eponime dans "les misérables" et Maurice Glédel, instituteur à ce moment-là au Boullay-Mivoye. Ce dernier sera arrêté à Chandelles (hameau de ma commune d'enfance, Villiers-le-Morhier) alors qu'il allait voir sa grand-mère, torturé,  tué et enterré près de la rivière à Villiers.
    Je vais relire "Le temps de Chartres". C'est un livre, Lili, que j'ai reçu en prix en 3 ème spéciale au collège de la rue Saint-Martin à Dreux. Livre qui porte encore la signature de la directrice de l'EN d'Orléans (chaque livre apporté par les élèves devait être contresigné par la directrice pour entrer dans l'établissement. "Le temps de Chartres" avait été accepté mais pas "La peste" !)
    Excusez-moi pour la vidéo ! une fois de plus j'ai oublié qu'il fallait tenir l'APN horizontalement !

     


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