Comme je ne peux pas faire la manip habituelle, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous pour écouter Catherine Ribeiro , une voix très rock et très puissante. Nous l'avions vue, dans les années 80 peut-être. On écoutait pratiquement son disque en boucle et à un moment, ulra-sons sans doute, notre chienne cocker Sandy aboyait à la mort ! toujours au même endfroit du disque.
Elle chantera au Bataclan en novembre prochain
http://www.dailymotion.com/video/x24jds_catherine-ribeiro-chante-ribeiro-al_events

j'ai modifié l'article sur Jacques Bertin, vous pouvez l'écouter en cliquant sur le lien.

Oui, cette chapelle, la chapelle Saint-Hubert,  qui se trouve dans le Gâtinais, à la limite de la forêt d'Orléans a été surnommée la chapelle Sixtine du Loiret. 105 m² de peintures très bien restaurées. La chapelle aussi a été restaurée, il y a quelques années elle menaçait de s'éventrer ! En fait, il y a trois constructions différentes mais qui se touchent : l'église, la chapelle et entre les deux l'extension qui avait été prévue pour l'église mais pas réalisée car le seigneur qui devait financer les travaux a été fait prisonnier à Azincourt. Donc ces arcades qui semblent être des ruines ne sont que des constructions inachevées.
l'église et les ruines

 la chapelle,

puis les peintures.
Tout était peint : les saints et saintes (vous remarquerez que Ste Appoline tient une paire de tenailles pour arracher les dents !) et surtout Saint Hubert avec son cerf. Il y a aussi des feuillages, des fleurs, des piliers peints et une quantité de putti, ces petits anges aux joues rebondies.
Un dessin représente un ange noir, en fait à l'origine il devait être blanc mais cette couleur qui contenanit du plomb a viré au noir.
Certaines fresques * sont très incomplètes car il n'y avait pas assez d'éléments pour permettre de retrouver le motif, il vaut mieux ne rien faire plutôt que de peindre un motif faux.

Une précision de Sabine qui a participé à la restauration des peintures que j'ai improprement appelées "fresques" : je la cite :
"je voulais juste te faire un petite précision: ce n'est pas de la fresque, mais une technique mixte de détrempe et huile sur plâtre, et huile sur l'autel et la porte en bois. le terme de fresque est malheureusement souvent mal employé pour définir "peinture murale", ou "décor monumental", les termes exactes, la fresque étant une technique d'ajout de pigments (des terres en général: ocre, sienne, etc...) dans un enduit frais (a fresco) pour créer un décor, utilisée surtout au moyen-âge (exemple avec l'église de st-jacques-des-guérets dans le 41)"


Merci à elle d'avoir précisé cela.

Pour en savoir davantage sur la chapelle, la restauration, les possibilités de visites, cliquez ICI

Pour Martine, ces 5 chansons par Jacques Bertin, Les noyés, un voyage, passer l'hiver, le chant des hommes (N.Hikmet), les biefs, maintenant que la jeunesse (Aragon). et "le temps des cerises"
Nous étions allés l'écouter... en quelle année déjà ? 80 ? je crois bien que Guy avait dormi pendant le concert (on était au premier ou deuxième rang).
Demain je vous mettrai du plus rock, Catherine ribeiro. Je n'aurais jamais pensé découvrir ces chanteurs sur Internet ! Jean Vasca aussi !
Cliquez sur le lien ci-dessous , je n'arrive pas à faire autrement !
www.dailymotion.com/video/x1aepw_jacques-bertin-amis-soyez-toujours_music

deuxième partie du trityque

Les dernières roses se fanent et sont remplacées par ces fleurs d'araignée.
Pour évoquer l'automne, une poésie de René-Guy Cadou. C'est l'un des premiers recueils de poésies que j'ai achetés en 1962, (collection "poètes d'aujourd'hui" Seghers) sur les conseils de ma prof de français (collège de filles, rue Saint Martin à Dreux, année de préparation d'entrée à l'Ecole Normale) cette prof de français à qui je dois tant et qui nous a fait découvrir Guillevic, Aragon, senghor, Lorca et tant d'autres !
Voici un portrait de René-Guy Cadou par Roger Toulouse qui fut mon prof de dessin en 1965 (philo à l'Ecole Normale d'Orléans)

 

Automne

Odeur des pluies de mon enfance
Derniers soleils de la saison !
A sept ans, comme il faisait bon,
Après d'ennuyeuses vacances,
Se retrouver dans sa maison !
La vieille classe de mùon père,
Pleine de guêpes écrasées,
Sentait l'encre, le bois, la craie
Et ces merveilleuses poussières
Amassées par tout un été.
Ô temps charmant des brumes douces,
Des gibiers, des longs vols d'oiseaux,
Le vent souffle sous le préau,
Mais je tiens entre paume et pouce
Une rouge pomme à couteau.