• Nous ne sommes restés qu'une journée à Téhéran pour visiter le musée archéologique, le musée des tapis et le palais du Golestan. Photos de ces trois visites à venir...

    Vue de Téhéran depuis le restaurant de l'hôtel Laleh (cet hôtel était appelé Continental autrefois et depuis la révolution islamique, il s'appelle Laleh (= tulipes), rouges comme le sang des martyrs de la guerre Iran-Irak.

    Dans les rues de Téhéran

    les monts Elbourz :

    Dans les rues de Téhéran

    Nous partons à pied pour une visite du musée des tapis, situé tout près de l’hôtel, dans le parc Laleh.

     

    Pour aller au musée archéologique, il faut prendre le car et affronter les bouchons. Téhéran est une grande ville : 686 km² et 15 millions d’habitants. Elle est située sur une pente au pied des Monts Elbourz au nord et son altitude varie de 1980 m au nord à 1100 m au sud.

     

    Il fait beau, 26 °.

    pour traverser il faut slalomer entre les voitures :

    Dans les rues de Téhéran

    des feux rouges à peu près respectés. On sait combien de temps il nous reste pour traverser :

    Dans les rues de Téhéran

    Dans les rues de Téhéran

    Dans les rues de Téhéran

    taxis jaunes (on pense au film "Taxi Teheran" et carriole à bras

    Dans les rues de Téhéran

    partout des portraits de l'ayatollah Khamenei, guide suprême de la révolution depuis 1989.

    Dans les rues de Téhéran

    partout, des portraits des martyrs de la révolution, les soldats morts pendant la guerre Iran-Irak

    Dans les rues de Téhéran

    vente de chaussures. Il faut trier pour retrouver la paire :

    Dans les rues de Téhéran

    Foot. Le soir aura lieu le match Iran-Cambodge. Suite à la mort (immolation par le feu) de la jeune Sahar Khodayari, "la fille bleue", condamnée pour s'être déguisée en garçon pour avoir le droit d'assister à un match, 3500 femmes ont été autorisées à assister au match (séparées des supporters masculins bien sûr). Qu'en sera-t-il pour les prochains matchs ?

    Une vidéo : clic !

    dans les rues, des tchadors, des foulards :

    Dans les rues de Téhéran

    deux jeunes filles non voilées ou des garçons aux cheveux longs ? (photo de Jeannine)

    Dans les rues de Téhéran

     

     

    Après les trois visites, en fin de journée, c'est l'heure de nous rendre à l'aéroport pour aller à Chiraz. nous passons près de la statue de Ferdowsi, poète, créateur du « Livre des rois », poème épique retraçant l’histoire de l’Iran.

     

    La nuit tombe doucement, nous sommes pris dans les embouteillages. Des vendeurs en profitent pour slalomer entre les voitures pour vendre des roses et des balayettes. Le car fait le tour de la place Azadi mais nous n’osons pas descendre pour prendre des photos. Nous tenons à notre vie ! Au centre de la place Azri, trône un immense monument, appelé autrefois la tour Shayad et nommé depuis la révolution islamique tour Azadi (=liberté). La tour a été construite en 1971 pour célébrer le 2500 ème anniversaire de l’empire perse. Le monument a été construit par Hossein Amanat, et allie les styles sassanides et islamiques. Il mesure 45 m de haut et est constitué de 25 000 plaques de marbre.

    une photo de Jeannine :

    Dans les rues de Téhéran

     

     

    Nous arrivons à l’aéroport domestique Mehrabad. Nous allons voyager avec la compagnie Mahan Air (celle qui est interdite de survol du territoire français). Dès l’entrée, nous déposons nos sacs sur le tapis roulant. Les hommes et les femmes se dirigent vers des espaces différents pour des fouilles séparées. La fouille avec palpation des femmes a lieu derrière un rideau. Par trois fois, Jeannine et moi sommes refoulées car nous avons gardé notre pochette de cou contenant notre passeport. Nous récupérons non sans mal nos sacs, jetés en vrac sur le sol. L’enregistrement des bagages est mixte mais à nouveau, nous sommes séparés pour le contrôle des bagages cabine. Une navette nous emmène vers l’avion qui nous emmènera à Chiraz. C’est un petit avion de 108 places et le vol durera de 20 h à 21 h 15. Les hôtesses de l’air sont charmantes, leur uniforme un peu sévère , une tunique noire au genou avec un pantalon, une gilet sans manches noir et un chemisier blanc à rayures bleues et liseré rouge avec des boutons rouges. Elles ont posé un petit chapeau rond, noir sur le voile qui entoure strictement le visage. Pas de maquillage. Elles sont jolies mais je n’ose pas les prendre en photo. Alors, je dessine rapidement l’une d’elles, surtout pour indiquer les couleurs. Elle s’aperçoit de cela et me demande si elle peut prendre en photo mon dessin. Elle me demande mon prénom et me dit qu’elle s’appelle Fatemeh Salimi. Si j’avais su, je me serais appliquée !

     

    À Chiraz, notre car nous attend. Le chauffeur s’appelle Ebi. Nous voilà à Chiraz, une ville de 1 700 000 habitants, située à 1500 m d’altitude et à 684 km de Téhéran. La ville a été capitale de la perse sous la dynastie Zand de 1750 à 1794.

     

     

     

    Les repas de la journée :

     

    déjeuner le midi au restaurant Farhang Asil. Tomates aromatisées au curcuma et fenugrec (shanbalileh) (shanbalileh). Brochettes (kebab) d’agneau avec duriz. Ghormeh Sabzi (ragoût d’agneau aux herbes avec haricots rouges). Pastèque. L’eau est fournie à volonté. Dans un coin de la salle, le boulanger fabrique et cuit le pain (nan). Les Iraniens ne servent pas de thé ou de café après le repas, ils préfèrent aller dans une maison de thé pour cela.

    une photo de Jeannine :

    Dans les rues de Téhéran

    Dans les rues de Téhéran

     

     

     


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  • Mercredi 9 octobre

     Nous nous levons à 4 h 30 et Sandrine nous emmène à l’aéroport Charles de Gaulle terminal 1. Nous faisons connaissance de nos compagnons de voyage. Nous sommes 15 avec Monique, l’accompagnatrice Arts et vie.

     L’avion est annoncé à l’heure. C’est un B777, de la compagnie Qatar Airways. En effet, les compagnies iraniennes n’ont plus le droit de survoler le territoire français et il nous faudra faire une escale à Doha. Ce sera donc 5 h 50 de vol de Paris à Doha, puis 2 h 30 d’escale et 2 h de vol de Doha à Téhéran. L’enregistrement des bagages se fait avec une hôtesse, sans trop de problèmes, bien que un prénom sur mon visa soit mal orthographié : Pauletée au lieu de Paulette.

    Un peu d'attente à l'aéroport :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    Au départ de Paris, l’avion n’est pas plein et je peux bénéficier de la place restée libre à côté de moi, près du hublot ! Je peux donc prendre quelques photos. Guy s'installe pour jouer :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    à Paris, il pleut...

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    les pancakes au citron étaient très bonnes

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

     

    Nous passons au-dessus de la plaine de Hongrie,

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    de la Roumanie, sans doute le Danube

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    la côte de la mer Noire en Roumanie

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    de la Mer Noire,

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    de la Turquie (au sud du lac de Van) :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    Nous survolons l'Irak

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    le vin est encore autorisé (ainsi que de nombreux alcools forts) :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    le Tigre,

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    le delta du Tigre :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    le Golfe Persique :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    Il n’y a pas de formulaire de douane à remplir. Il est 16 h quand nous arrivons à Doha, envahi par une brume épaisse (pollution?).

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

     

    Le contrôle des bagages se fait sans problèmes. J’avance ma montre d’une heure pour être à l’heure de Doha. Jeannine et moi, nous faisons le tour des boutiques : on y vend des tenues islamiques : manteaux, tchadors, écharpes de luxe, noires, dorées ou pailletées.

     

    L’aéroport international Hamad est immense. Une sculpture créée par Urs fischer , un artiste suisse basé à New York, représente l'ours Teddy. L’ours n’est pas en fourrure mais en bronze coulé ,il pèse environ 18-20 tonnes, il fait 7 mettre de long. L'œuvre a été achetée par l'un des membres de la famille royale Qatarienne à 6,8 millions soit 25 millions Qatariens.

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

     

    Nous reprenons l’avion pour Téhéran : un A 350-900.

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    Conformément à la loi islamique, dès que nous mettons les pieds dans l’aéroport Khomeini, il nous faut mettre un foulard sur la tête. Monique ramasse les passeports et les feuilles de visa et ressort du bureau 10 min plus tard. Tout est en ordre. Nos passeports ne comportent pas de visa iranien. Ni vu ni connu pour aller aux USA ! Le contrôle des passeports est rapide, sauf pour Séverine car le douanier ne trouve pas son visa dans l’ordinateur. Finalement, la formalité contrôles à l’aéroport a été très rapide, plus rapide que dans d’autres pays !

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

     

    Une heure après notre atterrissage, nous sommes dans le bus et nous faisons la connaissance de notre guide, Hamed. En Iran, les hommes et les femmes ne se serrent pas la main mais la plupart des iraniens le font quand même et Hamed passe dans le car pour serrer la main à chacun(e).

     

    De l’aéroport à l’hôtel Laleh, il y a 55 km donc 45 min de route. Hamed nous donne quelques consignes : on se tutoie, chaque jour, on fera une rotation des sièges, des bouteilles d’eau seront disponibles à volonté dans le bus. Hamed est prof de français et guide. Il a fait un stage de 21 jours à Besançon et Paris.

     

    Nous passons près d’un immense monument aux quatre minarets entourant une couple, le tout doré : c’est le mausolée de l’ayatollah Khomeini. Il a été commencé en 1989, après la mort de l’ayotollah mais n’est pas encore terminé : il couvrira une surface de 20 km².

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

     

    Un petit repas nous attend à l’hôtel et à une heure du matin, nous nous endormons. Il y a une heure et demie de décalage avec Paris.

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

     

    Quelques photos de notre voyage retour le 19 octobre : de Téhéran à Doha en A 320. (réveil à 0 h 45 depuis l'hôtel Ibis à l'aéroport de Téhéran pour un décollage à 1 h 30. À peine montées dans l'avion, nous quittons le foulard !)

    puis nous prenons à A 380 pour aller de Doha à Paris. Comme à l'aller, l'avion n'est pas plein et je peux bénéficier d'un hublot. Les sièges sont confortables et larges.

    les immeubles de Doha :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    Guy se précipité sur l'écran pour jouer :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    Au-dessus de la Roumanie, l'Olt, affluent du Danube :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    Roumanie : le mont Peleaga :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    le lac Balaton en Hongrie :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    arrivée à Roissy :

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

    En avion, de Paris à Téhéran (et retour) via Doha

     


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  • Ce matin, nous sommes allés au musée de l'imprimerie de Malesherbes pour un atelier collage animé par Sophie. 

    Il s'agissait de faire un portrait (autoportrait) en collage. Sophie a mis à notre disposition des formes déjà découpées, des revues à découper, des modèles réalisés par elle ou par d'autres artistes (Matisse, Picasso...).

    Il y avait trois casses remplies de papiers...

    Collage au musée de l'imprimerie

    Au travail !

    Collage au musée de l'imprimerie

    Collage au musée de l'imprimerie

    Collage au musée de l'imprimerie

    Collage au musée de l'imprimerie

    Au bout de deux heures :

    Collage au musée de l'imprimerie

    Tom a fait un autoportrait. Marie a choisi de représenter la Terre. Notre planète est triste. La pendule veut dire qu'il est l'heure de changer et d'agir. D'où l'article sur la verdure à Paris et les fleurs.

    J'ai voulu faire le portrait d'une femme iranienne. Elle pleure des larmes de sang en pensant aux femmes condamnées au fouet parce qu'elles ont enlevé leur voile. Mais elle essaie d'être belle en se maquillant et en se refaisant le nez (petit sparadrapp sur son nez). La rhinoplastie est très à la mode en Iran. J'ai voulu montrer une note d'espoir en déstructurant son tchador, il se fissure et finira bien par disparaitre. J'ai collé le tout sur une page extraite d'une revue à notre disposition. Cela représentait plutôt une église russe mais les colonnes et le bleu m'ont fait penser aux mosquées iraniennes. Ce sont les religieux qui obligent les femmes à porter le voile. C'est la première page de mon carnet.


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  •  Hier, nous sommes allés à Montargis à la médiathèque. Elle était ouverte spécialement pour nous, les 6 participants du jeu de piste organisé autour du Radeau de la Méduse.

    À l'aide d'indices, il fallait résoudre des énigmes qui nous permettaient d'accéder au coffre suivant où se trouvait une nouvelle énigme. Calcul mental, sudoku, lecture de textes, observation du tableau de Géricault sur la tablette... nous ont permis de connaître le nombre de rescapés, le nom du chirurgien, le nombre de jours où le radeau a navigué... En fin de parcours, chacun a gagné une entrée gratuite au musée Girodet où est exposé en ce moment une copie du tableau de Géricault.

    Ce jeu est accessible aux ados et adultes, limité à 6 personnes, tous les samedis (séances à 15 h et 16 h) et tous les dimanches (15 h) jusqu'en janvier.

     Au premier plan, les animatrices. Merci à elles pour avoir donné de leur temps un dimanche.

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    Nous nous rendons donc au musée Girodet, en longeant le canal du Loing.

    Dans le jardin, une statue raconte la légende du chien de MOntargis (des bonbons "les crottes du chien de Montargis" sont la spécialité de la ville)

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    le tableau du Radeau de la Méduse, est en fait une copie d'Etienne Roujat, prêtée par le musée de Rochefort. Le tableau de Géricault, trop fragile, ne peut être déplacé du Louvre. La copie mesure 2 m sur 3 au lieu de 3 m sur 5. Géricault a utilisé du bitume, ce qui a assombri le tableau. En 1859, deux peintres exécutent des copies du tableau. C'est celle de Ronjat qui est exposée à Montargis.

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    Ce pourrait être le capitaine Dupont, né à Pierres et mort à Maintenon. Il a raconté sa vie dans "Mémoires du Capitaine Dupont", depuis son incorporation dans les armées de l'an II (les guerres de Vendée, comme mon ancêtre Philippe Noël, parti aussi en 1792, puis la Guadeloupe, et le naufrage de la Méduse) :

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    une copie exécutée en plâtre par Antoine Etex -c'est ce bas relief qui se trouve sur la tombe de Géricault au Père Lachaise. Voir l'article de Joëlle sur cette tombe : clic ici !:

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    Le tableau a été exposé au salon de 1819. Il fait scandale et est nommé "Scène de naufrage" pour ne pas faire référence à cet événement déshonnorant pour le gouvernement de Louis Philippe. Il y est fait aussi référence à l'esclavage.

    Au Salon de 1819, il y avait d'autres tableaux (photos floues car l'éclairage était faible).

    "Pygmalion et Galatée" de Girodet, le peintre de Montargis :

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    des tableaux de Guérin représentant les généraux vendéens (le Salon se passe sous la Restauration) :

    Charrette :

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    Henri de la Rochejacquelin :

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    un tableau de Flandrin, d'après Ingres : la grande odalisque :

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À la fin de l'exposition, Tom a voté pour son tableau préféré : "la mort de Cléopâtre" et celui qu'il a le moins aimé "scène de bal sous Henri III" parce que les danseurs n'avaient pas l'air de s'amuser.

    À la suite de cette exposition temporaire : "Girodet face à Géricault", des tableaux de Girodet sont exposés :

    portrait de Dalmate :

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    portrait de Tunisien :

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    la leçon de géographie :

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    portrait de Napoléon :

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    À MOntargis, le radeau de la Méduse et chocolat

     Un goûter réparateur s'impose. Aux "douceurs", rue Dorée. Chocolats viennois, gaufres, crêpes, café gourmand...

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

     

    À MOntargis, le radeau de la méduse et chocolat

    Sur le chemin, nous rencontrons Monsieur le Maître chinois :

    À MOntargis, le radeau de la Méduse et chocolat


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  • Je vais commencer les récits de mon voyage en Iran par la fin, pour faire le lien avec le précédent voyage, en Arménie.

    La cathédrale Saint Sauveur ou cathédrale Vank (en arménien « vank » signifie monastère). Elle se situe dans le quartier arménien Djolfa à Ispahan. Elle a été construite entre 1655 et 1664, suite à la déportation (1606) par le Chah Abbas I le Grand (dynastie Safavide) des habitants de Dolfa en Arménie (actuellement cette ville est situe dans l’exclave orientale de l’Azerbaïdjan, le Nakhitchevan). Chah Abbas leur a donné le contrôle du commerce, en particulier celui de la soie. Les Arméniens ont remplacé les Iraniens dans le commerce de la soie, car pendant le Ramadan, les marchands musulmans ne pouvaient pas voyager. En outre, ils maîtrisaient bien les langues, et, étant chrétiens, les relations avec les Européens étaient plus faciles.

     

    La cathédrale ne ressemble pas aux églises arméniennes. Nous sommes en Iran et elle ressemble à une mosquée richement décorée.

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    On y trouve les éléments d’une église arménienne : l’autel surélevé, le rideau qui sépare à certains moments les prêtres des fidèles et l’absence de crucifixion.

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Les peintures murales représentent le jugement dernier et le martyre de Saint Grégoire l’Illuminateur (le catholicos qui a converti le roi Tiridate IV et de fait permis l’instauration en Arménie du christianisme comme religion d’état). La cathédrale est encore en activité.

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    contre le mur, des tombes :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

     

    Dans la cour, se trouve un khatchkar.

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

     

    À côté de l’église, se trouve un musée.

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    À l’entrée du musée, deux bustes : celui de l’archevêque Khachatour Kesaratsi, créateur de la première à imprimer en Iran

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    ainsi que le buste de Mesrop Machtots, créateur de l’alphabet arménien en 405.

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    le mont Ararat :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    le mont Arangatz :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Kor Virap :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Sanahin :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    costumes arméniens :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    livres de prières :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    presse à imprimer :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    et son inventeur Khachatour Kesaratzi :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    un édit de Nader Shah (1743) demandant de ne pas gêner les marchands arméniens

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    édit du sultan Hussain (1707) interdisant de taxer les marchands arméniens.

     

    La communauté arménienne est reconnue et protégée. Les hommes et femmes sont mélangés, les femmes peuvent enlever leur voile, la fabrication et consommation d’alcool sont autorisées.

     

    Dans le quartier arménien d’Ispahan, il y a une douzaine d’églises.

     

    L’Iran ne reconnaît pas le génocide arménien et tous les ans, le 24 avril, les Arméniens se réunissent devant l’ambassade de Turquie.

     

     

    Après la visite, nous déjeunons, toujours dans le quartier arménien, au restaurant Romanos, un ancien hammam du 17 è siècle.

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Au menu : boulettes de viande et riz, œuf, poivron farci de riz et raisins secs, basilic, deux purées : l'une de poivron rouge et l'autre de poivron vert.

    le potage et le pain :

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

    Le quartier arménien d'Ispahan  et la cathédrale Vank

     


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