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    biographie de George Sand : CLIC

     

    visites des 19 juin 2022 et 6 août 2024

     

    Nous nous garons et continuons quelques mètres à pied.

     

    Nous traversons une grande place où l’on dansait la bourrée. l’église Sainte-Anne est précédée d’un auvent appelé « guenillère (guenas = vêtements) ou caquetoire).

     

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

     

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nous passons devant un buste de Chopin et découvrons la maison.

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    dans la cour, un catalpa qui embaume le soir :

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    dans le bâtiment appelé écurie atelier, une statue de Auguste Clésinger (le gendre) appelée "Allégorie de la littérature" avec les traits de George Sand (1847-1854).

     

    C’est une bâtisse du XVIII è achetée par Aurore de Saxe. Le domaine comprend la demeure, une cour de ferme où on élevait des volailles, un parc à l’anglaise, un jardin avec des fleurs (les buis ont disparu suite à la maladie), un potager et un verger. On vivait en autarcie le plus possible.

     

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

     Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    George Sand a plus tard (en 1855) acheté une petite partie du cimetière qui se tenait près de l’église pour en faire un petit cimetière familial.

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

     Dans cette concession à perpétuité reposent Maurice Dupin de Francueil son père (+1808),

    Marie Aurore de Saxe, sa grand-mère (+1821),

    Jeanne Gabrielle Solange Clésinger, sa petite fille (+1855). La petite avait 5 ans. C’était la fille de Solange qui avait épousé le sculpteur Jean-Baptiste Auguste Clésinger. C’est lui qui a sculpté la superbe « femme piquée par un serpent » (musée d’Orsay), sculpture qui a fait scandale à l’époque. Les relations entre la famille Dudevant (y compris Solange) et Clésinger n’étaient pas très cordiales. La petite Jeanne Gabrielle, dite Nini, est morte de scarlatine, suite à une imprudence de son père. Le couple avait eu avant une autre fille, morte en bas-âge en 1848, et prénommée aussi Jeanne-Gabrielle. Il était fréquent à l’époque de donner le prénom d’un enfant décédé à un suivant. Il était d’usage aussi de donner comme prénom usuel le dernier prénom, d’où Solange, Aurore , Gabrielle, Maurice…

     la statue de Clésinger au musée d'Orsay

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial+

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Marc Antoine Dudevant, dit Cocoton, son petit-fils (fils de Maurice), décédé en bas-âge (1864)

     

    Antoinette Sophie Victoire Delaborde, sa mère, morte en 1837 mais qui avait été enterrée au cimetière de Montmartre. Son corps a été transféré à Nohant et il est écrit sur la stèle que la concession a été payée par ses deux filles (Caroline et George).

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

     

    Quand George Sand meurt, en 1876, elle est l’égale de Victor Hugo. Ils correspondaient mais ne se sont jamais rencontrés.

    Il lui a écrit : "Vous honorez, Madame, notre siècle et notre pays. Je vous remercie d'être une aussi grande dame"

    C’est Solange qui voulut des obsèques religieuses pour sa mère, contre les convictions de celle-ci. Ses petites-filles ont été baptisées protestantes. Elle était déiste, avait refusé le prêtre. Finalement l’archevêque de Bourges autorisa les obsèques religieuses, malgré la mise à l’index de l’œuvre de George Sand. Flaubert, Tourgueniev, Calman-Lévy, Dumas, Renan. Victor Hugo avait envoyé l’oraison funèbre.

     

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    d’autres membres de la famille sont enterrés :

     

    son fils Jean François Maurice Arnauld en 1889

     

    sa fille Solange en 1889

     

    sa belle-fille Lina Calamatta, femme de Maurice, en 1901

     

    les deux filles du couple Maurice et Lina : Gabrielle, dite Titite, en 1909 et Jeanne Claudine Aurore, dite Lolo, en 1961. La première a été mariée quelques années à un professeur de dessin italien, Roméo Palazzi. La seconde a épousé Charles Frédéric Lauth et a adopté son filleul Georges Smeets en 1958.

     

    et enfin Edmond Plauchut (+ 1909) , ami de la famille.

    Il était journaliste. En 1850, il partit pour Singapour. Son bateau, le "Rubens », fit naufrage au Cap-Vert. La seule chose qu’il réussit à sauver, c’est une cassette contenant sa correspondance avec George Sand. Le Consul du Cap-vert discute avec lui de George Sand et le fait rapatrier en France. Plauchut a raconté cette histoire dans « Un naufrage aux îles du Cap-vert »

    C'est la seul étranger à être enterré dans le cimetière familial.

     "On me croit mort je vis ici"

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Maurice Dupin et sa mère Aurore de Saxe

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Marc Antoine et son père Maurice Sand

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    de gauche à droite : Aurore Sand-Lauth, Maurice Dupin, Aurore de Saxe, Gabrielle Clésinger, Solange Dudevant

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

     

    Nous jetons un coup d’œil au parc et au jardin. Par ci, par là, sont affichés des textes extraits des œuvres de George Sand. Clic sur la photo du texte pour mieux lire...

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    un ginkgo biloba

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

     

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

     

    Nohant, autour de la maison de George Sand : l'église, le parc et le cimetière familial

     un site qui fourmille de renseignements et de photos : CLIC

     et un article qui résume bien toute la poésie et la féerie du jardin et du parc. CLIC

     


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  • Vendredi 17 juin

     

    Nous quittons notre chambre d’hôtes de Vignoux-sous-les-Aix de bonne heure pour avoir le temps de visiter l’église abbatiale de Plaimpieds-Givaudins et les deux églises de La Celle-Condé. Nous prenons quelques minutes pour un pique-nique rapide afin d’arriver à temps à notre rendez-vous à La Châtre, à l’hôtel du Lion d’argent. Nous déposons nos bagages dans la chambre (chouette ! Elle est au rez-de-chaussée!) et nous allons saluer nos compagnons de voyage. Nous sommes 24 avec notre accompagnatrice Arts et Vie, Nicole Mage, avec qui j’ai souvent correspondu via Messenger. Sympa de se rencontrer enfin. Elle nous racontera plein d’anecdotes sur George Sand et nous donne un quizz à remplir à la fin du voyage.

     

     La chambre de l’hôtel est petite mais bien suffisante pour le temps que nous y passerons.

     

    L’hôtel du Lion d’argent appartient depuis le début du XX è siècle à la famille Audebert.

    photos internet de l'hôtel

     

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

    Les repas sont excellents. Par deux fois, le soir, nous avons eu un « plateau-concert », bien pratique afin d’être servis rapidement et d’être prêts pour le concert du soir.

     La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

     

    Une anecdote relie cet hôtel à George Sand.

     

    Peu après les journées de mai 1808 à Madrid (qui seront immortalisées par le tableau de Goya « Tres de Mayo »), Maurice Dupin de Francueil, aide de camp de Joachim Murat, était rentré d’Espagne avec sa femme Sophie-Victoire Delaborde, et leurs enfants, Aurore (la future Goerge Sand) et son frère Auguste qui venait de naître. Ils s’installèrent à Nohant-Vic chez la mère de Maurice, Marie-Aurore de Saxe. Le bébé mourut le 9 septembre. Le 16 septembre, Maurice Dupin rentrait à cheval chez lui, après avoir dîné à La Châtre, chez les Duvernet. Son cheval andalou, Leonardo, qui lui avait été offert par Ferdinand VII, désarçonna le cavalier qui se brisa les cervicales. On le conduisit près de là, à l’auberge Baraudier, rue du Pont d’argent. Il était mort, il avait 30 ans. Sophie-Victoire confia la petite Aurore (elle avait quatre ans) à sa grand-mère Aurore avec qui elle vécut jusqu’en 1821.

    Maurice Dupin

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

    Sophie Delaborde

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

     Procès-verbal de l'accident (Archives départementales de l'Indre, commune Nohant). Archives départementales de l'Indre Nohant-Vic 3E 143/07 page 69 (feuillet inséré)

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

     transcription vite faite, il est possible qu'il y ait quelques erreurs :

    L’an mil huit cent huit, le seize septebre, environ les dix heures du soir, nous substitut magistrat d sûreté ayant été instruit par la voix publique que M Maurice Dupin venait d’être trouvé mort sur la route de La Châtre à Chateauroux, et que son corps avait été transporté chez le nommé Baraudier, aubergiste près du pont du lion d’argent, nous nous sommes sur le champ transporté sur la maison du dit Baraudier, pour y prendre tous les renseignements sur le genre de mort du dit Maurice Dupin, et la faire constater par les gens de l’art, et étant arrivé chez le dit Baraudier, nous avons reconnu sur un lit, le corps du dit Maurice Dupin revêtu de ses habits militaires, et décoré de sa croix de la légion d’honneur, et MM Descotes et de ...docteurs médecins et …. chirurgien occupés à lui prodiguer tous les secours de leur art, ce qu’ils ont continué de faire en notre présence, sans pouvoir faire donner un signe de vie au corps du dit Dupin, avons remarqué que sa figure ne portait aucune blessure, àà l’exception d’une légère meurtrissure sur la tempe gauche, en conséquence avons requis les dits Descotes , …. et …., de nous faire un rapport sur le genre de mort du dit Maurice Dupin, pour être le dit rapport annexé à notre procès verbal, ensuite nous nous sommes transporté à l’endroit où le dit Maurice Dupin a été trouvé mort, et distant d’environ deux cents pas de la maison du dit Baraudier, …….. sur la route nous avons remarqué » beaucoup de sang répandu sur la terre, les voisins nous ont rapporté que le dit Maurice Dupin accompagné de son domestique était tombé de cheval, qu’ils étaient accourus au même moment pour le secourir, qu’ils l’avaient relevé, mais qu’ils avaient reconnu qu’il était déjà mort, qu’ils l’avaient transporté dans la maison de Baraudier, où en vain tous les … de l’art lui avient été administrés, ainsi a péri un des braves de nos armées, qui dans mille occasions avait donné pour les yeux de …. des preuves éclatantes de son intrépidité, de son sang froid et de ses talents militaires.

     

    Et attendu qu’il paraît de par le rapport des gens de l’art et des autres renseignements par nous pris et recueillis sur les lieux, que le dit Maurice Dupin est mort d’apoplexie qu’ainsi la cause de sa mort est suffisamment connue et que toutes réserves à cet égard seraient inutiles, nous avons déclaré que rien ne s’opposait à ce que le corps du dit Maurice Dupin fut remis à ses infortunés parents, pour être inhumés selon les formes ordinaires, (……..)

     

    acte de décès de Auguste Dupin (le bébé) le 9 septembre 1808 et du père, Maurice, le 17/09/1808. Archives départementales de l'Indre Nohant-Vic 3E 143/07 p 70

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

    Les actes spnt signés Deschartres, maire de Nohant. Jean-François Deschartres a d’abord été précepteur de Maurice Dupin de Francueil puis maire de Nohant à partir de 1800, fermier général des terres de Mme Dupin de Francueil et précepteur de la jeune Aurore, future George Sand.

     

     

     

     à gauche, la tombe de Maurice Dupin, dans le cimetière privé près de la maison de George Sand, à droite la tombe de marie-Aurore de Saxe, sa mère.

    La Châtre (Indre), l'hôtel du Lion d'argent et Maurice Dupin de Francueil

    Un car, grand et confortable, sera à notre disposition pendant tout le séjour. Des audiophones aussi, mais nous ne nous en servirons pas, ils grésillent. Ce n’est pas grave, le groupe est petit, et nous sommes souvent seuls dans les lieux de visites. C’est Annick Dussault qui assurera les visites pendant les deux premiers jours.

     

    Nous commençons par visiter la maison de George Sand, sous la conduite de Vinciane Esslinger, guide conférencière du domaine. À suivre...

     


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  • Les deux églises de La Celle-Condé, Saint Germain et Sain t Denis, sont habituellement fermées, la secrétaire de mairie à qui j’avais téléphoné au préalable les avait ouvertes pour nous. Merci !

     

     Eglise Saint Germain

     

     Elle se trouve dans le village, près de la mairie. je commence par faire le tour de l'église.

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

     La construction de l'église date de la première moitié du XIIIe siècle. Pendant les guerres de religion, l'église est ruinée, puis elle est reconstruite en partie au XVIIe siècle.

     En 2004, le clocher et la toiture de la nef sont détruits dans un incendie dû à un défaut d'alimentation électrique. Ils sont restaurés, avec un lambris neuf pour la nef, en 2007

     

    Sur le mur nord, il y a quelques scènes peintes au XII è siècle : la lutte d’un saint contre le diable, la rencontre sur le chemin d’Emmaüs, le repas d’Emmaüs.

     

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    Une autre peinture fin XII è représente un couple de gisants emmené au Paradis par des anges.

     

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    les âmes des morts

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    épitaphe :

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    la femme :

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    L’arc de séparation était aussi peint (fragment de crucifixion)

     

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    une chapelle en bien mauvais état

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

     

     

    Eglise saint Denis

     

    Elle se trouve à 3 km du village.

     La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    Cette ancienne église paroissiale a été abandonnée en 1844 lors de la fusion de la commune de Condé-sur-Arnon avec La Celle, sa voisine. Le portail de la façade s’appuie sur des chapiteaux décorés de fruits, feuillages et animaux. Au-dessus du portail, un bandeau est soutenu par des modillons (modillon = petit bloc de pierre pour soutenir un balcon, corniche… Le modillon est sculpté alors que le corbeau qui a la même fonction, ne l’est pas).

     

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    Côté nord, une grosse pierre peut être une base de colonne provenant d’un monument païen.

     

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    L’église n’a pas de transept. L’entrait de la charpente indique qu’elle a été refaite en 1780 : « l’an de grâce 1780 monsieur merigo prieurré Jean peri Thomas lt Roget abitant Etienne Dugat et Jean masson en R »

     

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    Sur le mur nord, de la nef, il y a quelques fresques plus ou moins abîmées.

     

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

     

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    Christ à quatre clous. Jusqu’au XII è siècle, les pieds étaient cloués de deux clous. Après la contre-réforme, le choix a été libre.

     

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

      Pour descendre dans la crypte, on emprunte un des deux tunnels qui descend en pente douce.

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La crypte renferme une statue polychrome de saint Denis ; on le reconnaît à ses habits d’évêque et parce qu’il est cephalophore (il porte sa tête dans les mains).

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

    Le sarcophage supposé de Saint Denis reposait sur une balustrade.

     La Celle-Condé (Cher), fresques de deux églises

     

     

     


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  • Jeudi 17 juin

     

     

    La journée sera chaude : de 20 à 32°. Nous avons rendez-vous à 11 h à l’office de tourisme de Sancerre pour une visite guidée par Chantal.

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre est sur la route Jacques Cœur

    Sancerre

     

    Nous garons la voiture au parking des Augustins, prenons quelques photos du paysage qui s’étale sous nos pieds depuis l’esplanade de la porte César.

    La Loire

    Sancerre

    Sancerre

     

    Tout au loin, les tours de la centrale nucléaire de Belleville.

    Sancerre

     

    Saint-Satur : on voit le viaduc (ligne stratégique de Bourges à Toul, déclassée depuis 60 ans), le canal latéral à la Loire, l’église abbatiale dont seul le chevet a été construit. À l’intérieur, il y a un ex-voto offert par un marinier, il représente un bateau royal qui ne correspond pas aux bateaux de Loire, plus plats.

     

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

     

    La visite guidée démarre à la porte César. Nous sommes à 312 m d’altitude et l’eau se trouve à 15 ou 20 mètres dans le sol.

     

    Sancerre

     

    1 – office de tourisme

     

    2 – château Marnier—Lapostolle

     

    3 – tour du chevalier de Giac

     

    4 – ancienne halle

     

    5 - tour des fiefs

     

    6 – maison Thaumassière

     

    7 – oratoire, puits et cave

     

    8 – mairie

     

    9 – place de la paneterie

     

    11 – église St-Père-la-None

     

    12 – tribunal à Raboliot

     

    13 – la petite Vendée

     

    14 -beffroi, église et maison Herry

     

    15 – maison dite Jacques Cœur

     

     

    À côté de la porte César, se trouve la château de Sancerre. En 1920, Alexandre Marnier-Lapostolle, fondateur du Grand-Marnier, a acheté ce château ainsi que la Tour des Fiefs Le château est privé, c’est une résidence secondaire. Nous n’apercevons qu’un cèdre de plus de 500 ans et la maison du régisseur.

     

    Sancerre

     

    La tour du chevalier de Giac. Pierre de Giac a d’abord fait partie de la maison de Bourgogne puis s’est rallié à Charles VII. Devenu conseiller du roi, et coupable de rapines sur le trésor de la couronne, il fut exécuté par noyade en 1427 en présence de Georges de la Trémoille. Celui-ci épousera sa veuve, Catherine de L’Isle-Bouchard, qui était sa maîtresse bien avant la mort de de Giac.

     

    À lire : « Le galoupiot » de Charif Zananiri

     

    Sancerre

    Sancerre

     

    Sur la Nouvelle Place, nous descendons quelques marches à l’endroit où se trouvait autrefois la halle, construite en 1459 et remplacée en 1883 par un bâtiment qui fut supprimé en 1981. Quelques sculptures évoquent le blason de Guillaume de Sancerre, (herse dorée sur fond azur), des cornes d’abondance, un caducée, une roue crantée. Il y a aussi des chapiteaux en pierre coquillière qui proviennent de l’église de Saint-Père-la-None.

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

     

    Dans une rue, (la rue des trois piliers?), une sorcière nous guette… Ici, on appelle les sorcières, les birettes.

    Sancerre

    Sancerre

     

    Nous arrivons en vue de la tour des Fiefs, vestige du château des comtes de Sancerre. Nous n’y sommes pas montés mais on peut le faire et la vue de là-haut doit être magnifique (195 marches) ! La tour se trouve sur la place du Connétable ainsi nommée en l’honneur de Louis de Sancerre (1340-1402) qui a fait carrière avec Du Guesclin. Sa devise était « Passe avant le meilleur ».

    Sancerre

     

    Sur la place du Puits du marché se trouve une grande maison (son autre façade donne sur la place voisine de la Paneterie). C’est là qu’est né Gaspard Thaumas de la Thaumassière (1631-1702) qui a écrit l’histoire de Sancerre et du Berry. C’est maintenant une école privée internationale de langues.

    Sancerre

     

    Tout près, se trouve une cave où se trouvait le tribunal révolutionnaire et un puits de quartier mais la plupart des maisons de Sancerre ont un puits dans leur cave.

    Sancerre

     

    Sur cette même place, se trouve l’oratoire de Jeanne Sorel, fille de Charles VII et Anne Sorel.

    Sancerre

    Sancerre

     

    De là, nous passons derrière la mairie. De la terrasse, nous avons un magnifique panorama sur les vignobles. En cas de crues, la Loire se déverse dans le canal. Le pinot noir donne un jus blanc, c’est la peau qui donne la couleur. En faisant macérer plus ou moins longtemps le raisin, on obtient du rosé ou du rouge. Il faut compter 100 jours entre la fleur et les vendanges. Cette année, il n’y a pas eu de gelées. On utilise des fusées pour réchauffer les nuages mais la Loire influe sur les nuages et c’est difficile de viser. En 1886, le phylloxera détruisit tout le vignoble, planté en pinot noir. Il a été remplacé par du sauvignon blanc. Actuellement, il y a du pinot noir qui donne du rouge et du rosé et du sauvignon qui donne du blanc.

    Sancerre

     

    De la terrasse, on voit le château de Tracy-sur-Loire , Georges Simenon a été secrétaire du marquis en 1923. Le château appartient maintenant à des Écossais, les Mc Donald qui ont fait construire le premier hôpital de Sancerre, devenu l’hôtel de ville.

    la mairie :

    Sancerre

     

    Place de la Paneterie se trouvait le commerce du pain. La place est bordée par la mairie, le Cœur de France et une des plus anciennes maisons de la ville qui avait pignon sur rue. Ce logis appartenait à l’échevin Clément Romble et au bailli André Clément (ils sont représentés sur les médaillons). Je n’ai pas fait attention, mais il paraît qu’on voit des trous de boulets dus au siège de 1573.

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

    l'hôtel de la Thaumassière

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

     

    La rue Saint-Père conduit à l’ancienne église de Saint-Père-la-None, ainsi nommée à cause de l’office de la neuvième heure du jour (15 h). Elle dépendait de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. Il ne reste que le portail (et les chapiteaux que nous avons vus sous l’ancienne halle) car elle a été détruite par les Huguenots en 1561.

    Sancerre

    Sancerre

    Toujours intéressant d'avoir le nez en l'air

    Sancerre

    Sancerre

    Sancerre

     

    Tribunal où a été jugé le braconnier Raboliot

    Sancerre

     

    Vue sur le village de Chavignol. Les chèvres ne sont pas dans les vignobles mais dans le pays Fort ou le Val-de-Loire. Il faut 3 litres de lait pour faire un fromage (on procède à un double égouttage)

    Sancerre

     

    Jardin avec des plantes qui reprennent les odeurs des vins

    Sancerre

     

    La Petite Vendée. En 1796 (an IV), quelques centaines de royalistes, armés de faux et de piques, et conduits par Antoine Le Picard de Phelippeaux, ont marché sur Bourges mais le mouvement appelé La Petite Vendée a été rapidement réprimé.

     

    Le beffroi. Il date du début XVI è. Au XVIII è, il a été surmonté d’une flèche d’ardoise qui s’est effondrée sur la chapelle voisine. La cloche sonnait les offices civils. En 1573, quelques mois après le massacre de la Saint-Barthélémy, des protestants se réfugièrent à Sancerre. Les troupes de Claude de la Châtre assiégèrent la ville. Cela dura neuf mois. L’eau et le vin ne manquaient pas, il y avait de nombreux puits. Mais l’eau était polluée et le vin tuait les bactéries. Il fallait manger, on fit du bouillon avec des chiens, des chats, des rats, de l’herbe, des racines, le cuir des souliers, de la paille. Il y eut même des cas de cannibalisme. Il y eut 500 morts. Le siège se termina en août 1573. La Châtre ordonna la destruction des remparts, des portes, fit enlever la cloche et l’horloge. Celles-ci sont revenues dans le beffroi il y a quelques années.

    Sancerre

    Sancerre

     

    Actuellement la religion protestante est encore présente (un quart de la population), il y a encore un temple.

     

    La petite cloche pèse 890 kg. Elle a été fondue exprès pour le beffroi.

    Sancerre

     

    Canon Gribeauval. Il y avait deux canons qui pouvaient tirer sans dételer les chevaux.

    Sancerre

     

    Sancerre

    Sancerre

     

    L’église a été construite au XVIII è à l’emplacement d’une chapelle détruite par l’effondrement de la flèche du beffroi.

    Sancerre

    Sancerre

    Sainte Solange

    Sancerre

    Sancerre

     

    Le logis du seigneur d’Herry est devenue un musée, la « maison des Sancerre ».

    Sancerre

     

    À gauche de l’église : maison dite de Jacques Cœur, rue du carroir de velours. Une légende dit qu’un souterrain part de cette maison pour aller à Bourges. Cela fait quand même 45 km !

     

    Sancerre

    Sancerre

     

    Les épis des cheminées viennent de La borne. Ils sont vernis à la première cuisson.

     

    Sancerre

    un peu plus loin

    Sancerre

    Sur les murs, des photos de Hans Silvester

    Sancerre

    Sancerre

     

     

    Après la visite, nous retrouvons Céline, notre accompagnatrice du voyage Arts et vie en Sicile pour nous restaurer et nous rafraîchir au restaurant « le bord de Loire » à Saint-Satur.

    Sancerre

     

    Entre Sancerre et Vignoux-sous-les-Aix, nous avons vu un panneau qui rappelle l’histoire de l’ancienne principauté de Boisbelle. C’est un ancien alleu enclavé dans la province du Berry jusqu’au XVII è siècle (alleu = terre dont le possesseur ne doit pas l’hommage à un seigneur). Ce territoire était aussi appelé Royaume des Trois paroisses (Menetou-Salon, Quantilly, Ivoy-le-Pré) et contenait le château de La Chapelle-d’Angillon. Les habitants ne devaient pas la taille, la corvée, l’ost, la gabelle (d’où une importante contrebande de sel). Maximilien de Béthune, duc de Sully, acheta la propriété en 1605 et entreprit de construire une commune nouvelle (à l’instar de Charleville et Richelieu) : Henrichemont ainsi nommée en l’honneur d’Henri IV. Mais l’assassinat d’Henri IV le priva d’appuis et de finances et il ne put achever la ville. La principauté de Boisbelle retourne au Royaume en 1766.

     


     

     


    4 commentaires
  • Le jardin de Marie se trouve à Neuilly-en-Sancerre, à quelques kilomètres à l’ouest de Sancerre.

     

    Il a gardé son nom bien que Marie l’ait cédé il y a peu à Boris et Jessica pour prendre sa retraite.

     

    J’ai regretté que les noms des plantes ne soient pas toujours indiqués.

     

    Fermé le mardi

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

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    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

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    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    arbre à perruques cotinus coggygria

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    arbre à perruques oebalus pugnax punaise de riz

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    arbre aux faisans ou chèvrefeuille de l'Himalaya leycesteria formosa

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    catalpa

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    bourdon terrestre ou cul blanc

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    hémérocalle

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    herbe de fontaine orientale pennisetum orientale

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    lysimaque

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    genêt ananas cytisus bttadieri

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    verveine de Buenos Aires

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    sinocalycanthus ou arbre aux anémones

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    pavot :

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    tabac d'Espagne sur verveine :

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    belle-dame ou vanesse des chardons

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    belle-dame et myrtil

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    myrtil

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    paon du jour

    Le jardin de Marie, à Neuilly-en-Sancerre

    clic sur le site du jardin

     

     

     

     


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