Samdei et dimanche, aura lieu le Salon du livre jeunesse du Pithiverais. Voici les photos du tract pour découvrir ce qui vous attend si vous venez ! 

Les écrivains dédicaceront leurs livres. Il y aura encore foule autour de Bernadette Després, l'illustratrice des Tom et Nana mais aussi de "la maternelle", "Poucette, Canard et Petit Pois" (un livre CD que Max et mes autres petits-enfants  adorent écouter) link 

Il y aura aussi Philippe Barbeau link, Jo Hoestaland link, Pierre Coran link Carl Norac link, Claudia Bielinsky link, Maïté Laboudigue link, Zaü link, Pascale Maret link et d'autres que je connais pas mais que j'aurai plaisir à découvrir.

Pour Maire, Jules, Tom et Max et autres enfants, cet album du Père Castor...

Lu dernièrement :

"la rivière noire" d'Arnaldur Indridason, auteur islandais

Dans ce livre, le dernier paru, ce n'est pas le commissaire Erlendur qui mène l'enquête. Celui-ci est parti dans l'est, dans son village natal, à la recherche de ce passé qui le hante. Quand il avait 10 ans, Son frère cadet a disparu lors d'une terrible tempête de neige et n'a jamais été retrouvé. Erlendur lui tenait la main, un coup de vent a séparé les deux frères. Depuis Erlandur lit tout ce qui se publie sur les disparitions en Islande.

C'est donc son adjointe, Elinborg qui mène l'enquête. Elle est passionnée de cuisine, surtout de cuisine indienne. A un moment, il est référence au poisson faisandé. J'ai goûté ce fameux requin faisandé et je peux vous dire que je n'en raffole pas ! 

Les romans d'Indridason sont très intéressants car outre l'intrigue policière, il y a une foule de détails sur la vie et la mentalité islandaise.

Si vous voulez une interview d'Indridason, c'est ICI link

J'ai relu un livre acheté il y a quelques années : "Inconnu à cette adresse" de Katherine Kressman Taylor (paru en 1938). Ce sont des lettres que s'échangent deux amis et associés dans une galerie de peinture américaine. Martin est retourné vivre en Allemagne. Max, juif , est resté aux Etats-Unis. Au début, le ton des lettres est très amical de chaque côté. Puis Martin prend de plus en plus de distance et loue les mérites d'Hitler. Il annonce à Max qu'il n'a pas pu intervenir pour sauver Griselle, la soeur de Max, actrice venue jouer à Berlin. En dépit de l'interdiction de Martin, Max continue à lui écrire et ses phrases ressemblent à des codes. Vengeance ? car Martin finit par être arrêté pour correspondance avec un Juif et complot contre Hitler. 

Avez-vous lu ces livres ?

De temps en temps, j'envoie des cartes à travers le monde dans le cadre du postcrossing. Et de temps en temps, j'en reçois.

Hier, j'ai reçu une carte de Minsk, en Bielorussie. Et son expéditrice (pseudo Alesia) est une fan de Tove Jansson.

Qui connaît ces gentils personnages, les Moumines ?

 Autrefois, en classe (CM1 et CM2), mes élèves lisaient des romans en texte intégral. Nous écrivions à l'auteur qui nous répondait. Pendant plusieurs années, nous avons lu "Moumine le troll" de Tove Jansson. Nous lui écrivions, en français, elle faisait traduire nos lettres par une amie et nous répondait. Quelle joie c'était quand nous recevions une lettre de Finlande !  Elle nous envoyait aussi des exemplaires de ses livres et aussi des dessins faits par elle (c'est elle qui illustrait ses livres). Son papier à lettres était illustré des personnages de ses romans.

Pour en savoir davantage sur elle, et sur ses personnages (le Renaclerican, l'Emule, la demoiselle Snorque, Papa et maman Moumine, les Hattifnattes...) un clic ici. link  et là link

 

J'ai réussi à retrouver en brocante un exemplaire de "Moumine le troll" et je l'ai donné à mon fils. A presque 42 ans, il se souvient encore de tous ces personnages.

Pour ma part, j'ai "Moumine le troll", "les mémoires de papa Moumine", "l'été dramatique de Moumine"

 

"Par un matin gris, la première neige tomba dans la vallée des Moumines. Elle arrivait doucement, à petits pas tenaces. En quelques heures, tout devint blanc", ce sont les premières lignes de "Moumine le troll"

Et commence la longue nuit d'hiver où les Moumines se terrent dans leur maison, le ventre rempli d'aiguilles de sapin et dorement pendant 3 mois. Puis, la neige disparaît, le printemps revient, les Moumines se réveillent.  On recontre tous les personnages. Il est question d'un chapeau de magicien, de la transformation de Moumine en spectre, du sac à main de maman Moumine, d'un dentier en pelure d'orange.

Les enfants lisaient chacun leur tour un passage du livre, parfois on les jouait façon théâtre.

Les traducteurs, Pierre et Kersti Chaplet étaient venus en classe pour discuter avec les enfants. C'était chouette.

 

Je vais me replonger dans la lecture de ces livres

 

 

 

 

une page du livre (en suédois et anglais) que nous a envoyé Tove, publié en 1974... ce sont des extraits des premières éditions, à partir de 1945

 

 

un dessin peint à la main par Tove

Juste un petit mot (je n'ai pas encore défait les valises) pour vous donner envie d'aller voir ce spectacle : un monologue de Michel Bernier d'après la nouvelle de Stefan Sweig "le joueur d'échecs".

L'acteur a récité la pièce presque intégralement (quelques coupures) pendant 1 heure 30. Belle performance !

L'histoire : le narrateur apprend que sur le bateau qui le conduit au Brésil se trouve le champion du monde d'échecs, Mirko Czentovic. Il cherche à le rencontrer. Tout à coup, intervient un mystérieux personnage, viennois, M. B... Il conseille le narrateur et un groupe d'amis qui viennent d'engager une partie contre le champion et qui sont en train de perdre la partie. Grâce à l'aide du mystérieux personnage, le groupe fait match nul contre le champion. On demande alors à M.B... de jouer seul contre Mirko. M.B... hésite,  finit par accepter et raconte son histoire au narrateur. Il affirme n'avoir pas touché à un échiquier depuis 20 à 25 ans. Or, il connaît toutes les parties des grands maîtres, Capablanca et les autres.

Autrefois, avocat en Autriche, il aidait les couvents à cacher d'importantes sommes convoitées par les nazis. Trahi par un employé espion, il fut arrêté et emprisonné dans une chambre où il ne faisait strictement rien. Rien à lire, rien à écrire, personne à qui parler, personne à écouter... Le néant. Au bout de quelques mois, les interrogatoires commencèrent et peu à peu, M.B... craignit pour sa santé mentale. Un jour, il réussit à dérober un livre dans le manteau d'un officier et s'aperçut que c'était un recueil de 150 parties d'échecs. Il les étudia, les apprit par coeur puis se mit à jouer contre lui-même, sans échiquier. Deux parties en lui s'affrontaient, une partie était les blancs, une autre était les noirs. Il jouait de plus en plus vite, il s'invectivait lui-même "Joue, mais joue ! poltron ! lâche" ! Tout son esprit était occupé par les échecs, il ne pensait plus qu'à cela.

Un jour, il eut une crise de folie, se blessa, se retrouva à l'hôpital où un médecin compatissant réussit à lui éviter le retour au centre de la Gestapo. Le médecin lui recommanda de ne plus s'approcher d'un échiquier, afin d'éviter de nouvelles crises de folie.

Mais M.B... voulait profiter de l'occasion d'un match contre Mirko pour savoir s'il était capable de jouer avec de vraies pièces et un échiquier, pas seulement dans sa tête. A la première partie, Mirko abandonna et proposa une deuxième partie. Heureusement le narrateur réussit à empêcher M.B...de poursuivre la partie, car des signes de folie commençaient à apparaître...

 

Pour en savoir plus link

 

Pour voir des extraits du spectacle link

 

Ce spectacle a beaucoup plu... tout le monde était captivé ! S'il passe dans votre région, n'hésitez pas !