• Après une rapide visite de Reykjavík, nous partons pour le Cercle d'Or : Gullfoss, Þingvellir et Geysir.

     Le site de Þingvellir est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2004. A partir du X è siècle, les chefs locaux vikings, les goðar qui veillaient sur leur tribu se réunissaient tous les ans dans ce champ de lave construit comme un amphithéâtre. Ce fut le premier Parlement d'Europe : l'Alþing. Les gens arrivaient de partout, montaient des tentes, les chefs rendaient la justice, on arrangeait les mariages. La loi était récitée à chaque assemblée par un sage depuis le Lögberg (rocher de la loi) en surplomb de la plaine. Les Vikings n'étaient pas des pirates barbares mais des marchands épris de démocratie. Ils avaient quand même des esclaves irlandais !  Mais en France aussi, c'était l'époque du servage. A cette époque, on appliquait la loi d’Ulfjotur : il était interdit de porter assistance aux proscrits (que d’ailleurs chacun avait le droit de tuer). C’est pourquoi Eric le Rouge dut fuir l’Islande pour se réfugier au Groënland en 982.

    En l'an mil, le goði Þorgeir décide que le pays doit abandonner le culte des idoles au profit du christianisme. La religion des dieux nordiques est tolérée mais en privé seulement.

    Les assemblées furent supprimées au XVIII è siècle avec les dominations norvégienne puis danoise. Mais c'est en 1944 que fut proclamée ici l'indépendance de l'Islande et la République.

    Un peu plus loin, la chute Öxararfoss : pendant la domination danoise, les femmes adultères étaient jetées du haut de la chute dans la rivière.

     Le site de Þingvellir est aussi très important du point de vue géologique. D'un côté la plaque américaine, de l'autre la plaque eurasienne. Elles s'écartent de 2 cm par an environ, ce qui fait que l'Islande s'agrandit peu à peu ! Entre les deux plaques, plusieurs fissures créées sous leffet de l’écartement des plaques ; nous avons vu celle nommée gorge Almannajá, 30 m de hauteur. Impressionnante. Mais la faille ne s'agrandit pas car elle est comblée par la matière en fusion. J'étais très émue en voyant cette faille, à quelques km en dessous, le magma. Nous étions sur la plaque américaine. Le rift traverse l'Islande du nord au sud.

     Tout près, le lac, le plus grand lac d'Islande : le lac Þingvallavatn (j'espère que vous vous souvenez : vatn = lac) : 84 km², 114 m de profondeur. Ce lac est alimenté par l’eau du glacier Langjökull.

     Puis nous partons pour la chute de Gullfoss, sur la rivière Hvita. 32 m de haut, sur 2,5 km de long. 130 m3 /s en été. A coté, la stèle d'une femme, Sigrídur Tómasdóttir (j'espère que vous vous souvenez, dotir : ... la fille de Tomas). Née en 1871, elle menaça son père de se jeter dans les chutes s'il les vendait à un investisseur pour y construire une usine d’électricité. Et les chutes n'ont pas été utilisées pour l'énergie mais sont restées naturelles, pour notre plus grand plaisir.

    Ensuite, nous sommes allés à Geysir. Si vous voulez revoir le geyser , un petit CLIC ! 

    Nous sommes passés également devant la maison d’Halldor Laxness (son nom ne ressemble pas à un nom islandais mais c’est un pseudonyme, le nom de la ferme où il est né). Cet écrivain islandais (1902-1998) a été prix Nobel de la littérature en 1955 « La cloche d’Islande », « le paradis retrouvé »…

     

    Le soir, nous logeons à l’hôtel de Fluðir, petite ville de 338 habitants.





     

      


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  • Mumu a lancé un SAL "boîte à bonbons" trouvé dans "De fil en aiguille" hs n° 26
    Il faut broder 2 heures tous les mardis et tous les vendredis mais je n'ai pas avancé beaucoup car j'ai brodé pendant ces deux heures en voiture. Alors, avec les cahots, on peine à trouver les trous du tissu !
    toile écrue 14 fils et fils DMC 3805 et 906


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  • Première journée : arrivée à REYKAVÍK, capitale de l'Islande

    Population del ’Islande : 300 000 habitants (dont 200 000 à Reykjavik) et superficie : 103 000 km² (12% de glaciers et 63 % de zone désertique), d’où une densité de 2,8 hab/km². Et elle reçoit 300 000 visiteurs par an !

     

    Après un voyage sans histoire (petit avion, 3 heures de vol, arrivée à l'heure prévue), nous descendons sur Rekyavík en survolant une zone désertique, grise, ponctuée d'un lac de soufre, zone volcanique pour résumer ! L'île est générée par le  feu et ciselée par la glace ! Les laves, surtout basaltiques (c’est-à-dire basiques) constituent l’île et sont altérées par l’eau et le feu, ce qui donne ces paysages lunaires si particuliers.

    De l’avion, nous apercevons les vapeurs du Blue Lagoon.

     

    Vers 15 h 45 (heure locale), pendant que Guy attend les valises, j'essaie d'appeler les enfants mais le portable ne marche pas. J'apprendrai plus tard (par un ami de mon frère installé à Reykjavik depuis longtemps) que cette absence de communication était due à un tremblement de terre de magnitude 6,3 qui a eu lieu dans la région de Selfoss, à 45 km de Rekjavik. Je n’ai rien senti mais Guy a pensé au métro (il n’y en a pas en Islande, pas plus que de train d’ailleurs !). Ce tremblement de terre n’a pas causé de dégâts importants, car les bâtiments sont tous construits en matériaux anti-sismisques. Beaucoup de vaisselle cassée à l’intérieur.

     

    Nous quittons l’aéroport de Keflavik (ancienne base américaine) pour nous rendre à l’hôtel, près de l’aéroport domestique à Reykjavik (comme il n’y a pas de train, les Islandais prennent l’avion pour traverser l’île). Nous traversons la presqu’île de Reykanes. Les premiers colons, voyant toutes ces vapeurs, ont appelé  cet endroit « baie des fumées ». C’est Ingolfur Arnarsson (hors-la-loi norvégien) qui aborda dans l’île le premier en 874. Avant d’arriver à la capitale, se trouve Hafnarfjörður, le domaine des elfes.

    Nous apercevons les premiers champs de lupins, qui commencent à couvrir l’île de bleu (ces plantes ont été introduites car elles résistent très bien à l’érosion et créent de l’azote. Mais maintenant, ce serait plutôt une nuisance).

    Après un repas léger mais cher, nous quittons l’hôtel avec l’ami d’enfance de mon frère qui nous fait faire le tour de la ville et nous emmène chez lui pour déguster cheesecake aux myrtilles, café, chocolats et porto. Nous rentrons à l’hôtel vers 11 h30. Il fait jour, il n’y a pas de volets dans la chambre, mais quand même des rideaux . Cette absence d’obscurité me gênera pendant tout le voyage. Même quand je fais la sieste, je ferme les volets.

     

    Nous passerons peu de temps dans la capitale, quelques heures au retour, pour voir la célèbre église Hallgrímskirkja (en béton, et qui évoque les orgues basaltiques), la statue de Leifur Eriksson devant cette église (il a découvert l’Amérique en l’an 1000 et était fils d’Eric le Rouge), le port (bateaux baleiniers au rebut), les petites maisons colorées au toit de tôle (pas de tuiles ni d’ardoises), une drôle de maison dans le lac (c’est une œuvre d’art). L’industrie de la pêche est moins importante qu’avant alors que l’industrie de l’aluminium se développe, ce qui pose des problèmes écologiques. A côté de notre hôtel, se trouve un dôme au sommet d’une colline. Ce bâtiment, le Perlen,  abrite au sommet, un restaurant panoramique tournant et en-dessous, un réservoir géothermique. Les 5 réservoirs contiennent chacun 4 000 000 litres d’eau à 85° pour alimenter la ville. Un sixième réservoir a été transformé en musée (le Saga museum)

    Le lendemain, nous faisons à nouveau un tour dans la ville, nous longeons le vieux cimetière, à l’atmosphère très paisible et bucolique. A l’hôtel de ville, notre guide, Annie, nous explique, devant une immense carte en relief, l’histoire géologique de l’île. Avant l’arrivée des colons, l’île était verdoyante mais les moutons qu’ils ont importés ont détruit l’herbe et la forêt de bouleaux a pratiquement disparu. L’arbre était le bouleau. Etant arrivé en hiver, Floki Vigerdarson (dit « l’homme aux corbeaux ») nomma l’île « île de glace » alors que le Groënland fut nommé « pays vert » par Eric le Rouge qui voulait y attirer des colons.


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  • Le thème donné par la Poupinette (communauté "photographe du dimanche") était aujourd'hui "Dimanche"

    Alors, voici l'oeuvre de mon peintre du dimanche, c'est pour sa maman. .
    Bravo Jules !

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  • Un petit clic ICI pour voir une video sur le caht de simon. Et puis allez voir les deux autres (je connaissais la dernière).
    Bien vu, le chat qui fait "patinette", qui veut la place du maître, et le maître dans son fauteuil... C'est comme à la maison
    Les amoureux des chats vont adorer, les autres aussi...

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