• À l’entrée du parc, se trouve un espace consacré aux ours noirs à collerettes (Ursus Thibetanus), espèce protégée. Ils ont été confisqués aux braconniers et gardés ici pour les protéger du sort qui les attend dans les « fermes d’élevage », enfermés dans de minuscules cages. Là, on leur prélève quotidiennement la bile à l’aide d’une aiguille. La bile d’ours serait un remède miracle en médecine chinoise et aurait des vertus aphrodisiaques. Sur le site de Kouang Si (la réserve Freethebears), des panneaux expliquent les conditions dans lesquelles les animaux sont enfermés dans ces « fermes ».

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Des petits sentiers mènent aux cascades. Il y a plusieurs niveaux et l’eau se déverse en des vasques remplies d’eau turquoise. Les eaux saturées de bicarbonate de calcium donnent ces barrages de travertin. La réfraction de la lumière sur les eaux donne cette couleur turquoise magnifique.

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    La dernière cascade est haute (60 m), il est possible d’y accéder par un petit chemin, sans doute escarpé. Trop difficile pour moi. Tout là haut, des gens sont au bord du vide…  On peut se baigner dans les vasques du bas.

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    Dans cette forêt, vivent des chats léopards, des rats de bambou, des musaraignes, des loris pygmées et des loris paresseux, des écureuils, et des villageois disent même qu’ils ont vu des empreintes de tigres.

    Les arbres sont majestueux (fromagers, ficus...)

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    datura :

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    poinsettia :

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    figuier sauvage :

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

     

    taro :

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs

    Les chutes de Kouang Si et les ours noirs


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  • Ban Na Ouan

     

    C’est un village habité par les Hmong des montagnes. Depuis l’interdiction de la culture du pavot, ils sont descendus dans la plaine. Je ne sais pas où étaient les hommes. Les femmes et les fillettes nous proposaient en insistant, des bracelets, sacs brodés par elles ou « made in China ». Comme le village vit du tourisme, le chef veut que les enfants portent les costumes traditionnels.

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    j'ai acheté des pochettes  et cette drôle de poupée naïve :

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang

    Ban Na Ouan, village Hmong près de Louang Prabang


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  • Ban Xang Khong, village de tisserands

    Nous arrivons à Ban Xang Khong, village réputé pour ses tissages et son papier. À l’entrée du magasin de Madame Simone, se trouve la maison des esprits. Avant de construire sa maison, elle a demandé à la Terre-mère et aux esprits de lui laisser la place et elle a commencé les travaux.

    comme souvent devant les maisons, une euphorbe, plante protectrice

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

     

    Madame Simone élève des vers à soie et fabrique du papier de feuilles de mûrier. Tous les jours, elle sort ses vers pour les nettoyer. Un cocon donne 15 mètres de fil de soie. Elle garde une partie des cocons pour faire sortir les vers afin d’obtenir des papillons puis des œufs. Les papillons meurent après avoir pondu. Le cycle dure 70 jours. Les autres cocons sont ébouillantés, elle récupère les vers morts qui seront vendus au marché. Elle vend aussi les crottes des vers pour faire de la tisane de couleur verte qui a le goût du thé du mûrier et coûte très cher.

     

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

     

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

    On ne peut pas tisser avec la soie sauvage car elle est très rêche. Ensuite on la met dans de l’eau de cendre de bois puis dans de l’eau de riz. Les soies sont teintes naturellement (anato : jaune, résine : rose, mangoustan : violet, curcuma : aune, citronnelle et thé : vert, flamboyant : orange foncé, indigo : bleu foncé). La soie est ensuite tissée sur des métiers manuels.

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

     

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

    On peut faire du papier avec le mûrier, le bambou, le bananier.

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

     

    À la sortie du village, le temple :

    Près de Louang Prabang, le village de Ban Xang Thong

     

     


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  • Mont Phou si ( = colline sacrée)

    Pour accéder au sommet du Mont Phou si, il faut monter et encore monter : 328 d’un côté et 355 marches par l’autre chemin.

    Du bas, nous voyons le wat tout en haut de la colline :

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Mais l’ascension n’est pas monotone car il y a un grand nombre de Bouddhas disséminés le long de l’escalier.

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    Bouddha protégé par le naga et Mae Thorani qui tord sa chevelure pour noyer l'armée du démon Mara :

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    l'empreinte du pied de Bouddha :

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    Yakshas, guerriers, en général bienveillants et protecteurs

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    euphorbe, protectrice :

    Louang Prabang : le mont Phousi

    posture de méditation, c'est le Bouddha du Jeudi : chaque Bouddhiste se doit d'avoir chez soi une statue du Bouddha associé à son jour de naissance et il prie spécialement ce jour-là. C'est mon jour de naissance (mais la statue que j'ai achetée n'a pas cette posture mais celle de Bouddha dissuadant Mara) :

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    posture de la réflexion (c'est le Bouddha du vendredi) :

     

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    Bouddha enseignant à ses disciples :

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Bouddha accédant au parinirvana (Bouddha du mardi) :

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Bouddha pacifiant ses proches, geste de la paix (Bouddha du lundi) :

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Bouddha de la paix et Bouddha portant le bol à aumône (mercredi matin) :

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    Bouddha protégé par le naga de la pluie et du vent (samedi):

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Bouddha de contemplation (dimanche) :

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    De l’autre côté du Mékong, nous voyons le Wat Phol Phao « stupa de la Paix » construit en 1988, de style birman (dans le style de la pagode Shwedagon à Yangon). C’est le temple où les moines vont méditer pendant le carême bouddhique. Un éminent moine bouddhiste, Ajahn Saisamut y dispensait son enseignement. Ses funérailles en 1992 furent très importantes :

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    des obus :

     

    Louang Prabang : le mont Phousi

     

    Au sommet du mont, une grande plate-forme abrite le That Chomsi construit en  1804 sous le règne du roi Anourat. Il y a beaucoup de gens sur la terrasse venus admirer le coucher de soleil. Une légende évoque un trésor caché.

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Louang Prabang : le mont Phousi

    Louang Prabang : le mont Phousi


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  • Il se trouve dans le quartier de Ban Visoun (ban= village)

    Statue de Mae Thorani, déesse de la Terre. Bouddha était en méditation et le démon Mara voulut le tenter. Il frappa le sol de sa main, Mae Torani, la déesse-terre apparut et tordit sa chevelure pour en faire sortir l’eau représentant les mérites de Bouddha. L’eau noya Mara et son armée.

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Il fut construit par le roi Visounnarat en 1513, ou plus tard selon d’autres spécialistes

    Le temple d’origine était en bois, il fut  incendié en 1687 par les Pavillons Noirs et reconstruit dans le style d’Angkor (fenêtres à balustres) et dans le style de l’ethnie Lu. Le roi a fait construire ce temple dans ce style pour faire plaisir à sa femme, de la tribu des Lu.

    Le Bouddha Pra Bang y fut longtemps conservé. Ici, il n’y a pas de bibliothèque.

    Le sim est en travaux. Les ouvriers travaillaient en tongs et se déplaçaient sur cet échafaudage métallique, un peu rudimentaire. 

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

     

    le tambour :

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Ce temple est encore en activité. En fin de journée, les moines s’activaient à balayer ou à se reposer.

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

    Le Vat Visoun à Louang Prabang

     

     

    De l’autre côté du temple se trouve le stupa du Lotus appelé aussi stupa de la Pastèque, le That Makmo, en raison de sa forme. Il a été construit en 1504, à la demande de l’épouse du roi Visounnarat. Aux quatre coins, se trouvent de petits stupas représentant les 4 éléments. Le temple fut pillé par les Pavillons Noirs. Il s’effondra ensuite en 1914, touché par la foudre. Lors de sa restauration, en 1932, on découvrit des Bouddhas d’or et de cristal, conservés dans le musée.

    Le Vat Visoun à Louang Prabang


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