• Le lac Tuz

     

    Le lac Tuz est peu profond (1 à 2 m) et occupe une superficie de 1600 km². Son eau est très salée. En été, il y a un dépôt de 30 cm d’épaisseur. Le sel extrait représente 70% du sel consommé en Turquie.

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

     

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

     

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

    Après avoir admiré le mont Assan (3268 m), un ancien volcan,

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

    nous nous arrêtons pour visiter le caravansérail Ağzikara han. Il est situé à 13 km d’Aksaray. C’est le troisième plus grand caravansérail.  Il a été construit au XIII è siècle, sous les Seldjoukides, le long de la route de la soie.  Il a été financé par un riche marchand Hoca Mesud bin Abdullah. Une enceinte avec 13 tours en fait le tour. Le porche d’entrée est décoré de muqarnas (sculptures en forme de stalactites). Il y a deux parties : une partie couverte (construite par Giyaseddin Keyhüsrev en 1239) et une partie ouverte (construite en 12 31 par Aleottin Key Kubat). En été, les marchands dormaient à la belle étoile et en hiver ils dormaient avec les animaux dans la partie couverte, les animaux au milieu, les hommes de chaque côté. Dans la cour, il y a deux fontaines et un petit pavillon-mosquée. Un double escalier de 6 marches permettait de monter à la chaire et il fallait gravir encore 10 marches pour arriver à la salle de prières. Dans les magasins, on vendait de la laine, de la soie, du coton, des parfums. Le service sanitaire était gratuit.

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

    Sur la route, entre Bolu et la Cappadoce

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  • Beaucoup de monde dans ce musée mais que de merveilles ! un clic sur les photos vous permettra de les voir en grand.

    Sainte Sophie (Istanbul)

    Une première église, construite en 360 sous Constance II, fut détruite à la suite d’une émeute. Une deuxième église fut construite en 415 sous Théodose II et détruite par un incendie au cours de la sédition Nika en 532. pierre de la basilique commandée par Théodose II, subsistant aujourd’hui, montrant l’Agneau de Dieu (photo 4)

    Sainte Sophie (Istanbul)

    Quelques jours après la révolte (réprimée par Bélisaire et Théodora), Justinien décida  de la reconstruire, plus grande et plus majestueuse.  La construction dura moins de 6 ans mais les mosaïques furent achevées plus tard.

    Elle était construite pour résister aux tremblements de terre (poussière de brique entre les briques) mais une vingtaine d’années plus tard, deux tremblements de terre détruisirent le dôme. Il y eut plusieurs autres séismes par la suite qui  causèrent des dégâts. Pendant la période iconoclaste (VIII  è siècle), les images furent interdites.

    Suite au sac de Constantinople en 1204 (quatrième croisade), la basilique devint cathédrale catholique.  13 : inscription du XIX è siècle, marquant l’emplacement de la tombe d’Enrico Dandolo, doge de Venise, responsable du sac de Constantinople, en 1204, au cours de la quatrième croisade

    Elle a été transformée en mosquée en 1453, par Mehmet II qui fait recouvrir les mosaïques de plâtre, ce qui a permis de les conserver. Un ange séraphin a été découvert il y a peu de temps. En 1935, Atatürk décide d’en faire un musée. Depuis 2012, un mouvement islamiste nationaliste violent fait campagne pour que le musée redevienne mosquée.

    C’est le quatrième plus grand dôme du monde après Saint Pierre de Rome, la cathédrale de Séville et le Dôme de Milan.

     mosaïque de la porte impériale (fin du IX è siècle) : L’empereur qui s’incline devant le Christ Pantocrator pourrait être Léon VI (886-912) ou son fils Constantin VII Porphyrogénète). Dans les médaillons : Marie et l’archange Gabriel.  

    Sainte Sophie (Istanbul)

    Sainte Sophie (Istanbul)

    dans la  nef  :

    Coupole ornée autrefois d’un Christ Pantocrator. Comme la calligraphie est très belle, on ne souhaite pas la détruire pour faire apparaître la mosaïque. 

    Sainte Sophie (Istanbul)

    Sainte Sophie (Istanbul)

     

     La coupole est entourée de 4 séraphins (3 paires d'ailes) dont les visages ont été recouverts. Un seul a été restauré. Ange séraphin découvert en 2009 :

    Sainte Sophie (Istanbul)

     

    Sainte Sophie (Istanbul)

     

    l'archange Gabriel :

     

    Sainte Sophie (Istanbul)

     

    Dans l’abside : la Théotokos (Vierge et l’enfant )

    Sainte Sophie (Istanbul)

    Section de synode :

    Sainte Sophie (Istanbul)

    Sainte Sophie (Istanbul)

     

    la déisis (loge impéraile) XII è siècle : Marie et Saint-Jean Baptiste intercèdent auprès du Christ. Les yeux du Christ nous suivent quand nous nous éloignons.

    Sainte Sophie (Istanbul)

     

    Sainte Sophie (Istanbul)

    Sainte Sophie (Istanbul)

    Sainte Sophie (Istanbul)

    loge de l’impératrice. Elle y accédait en montant une rampe dans une chaise à porteurs :

    Sainte Sophie (Istanbul)

    mosaïque des Comnène (galerie sud) XII è siècle : la Vierge et l’enfant Jésus, entre Jean II Comnène et l’impératrice Irène de Hongrie.  Sur le pilastre de droite, est représenté Alexis Comnène, fils de Jean II et d’Irène. Ses traits sont tristes, il mourra de tuberculose.  La couleur bleue des vêtements est habituelle dans l’art byzantin.

    Sainte Sophie (Istanbul)

    Sainte Sophie (Istanbul)

     mosaïque de l’impératrice Zoé (galerie sud) XI è siècle : le Christ entre Constantin IX Monomaque et l’impératrice Zoé. Les empereurs tiennent une bourse et un livre, symboles des dons qu’ils ont fait à l’église. Le visage et le nom de l’empereur ne sont pas d’origine. IL est possible que la mosaïque ait d’abord représente le premier mari de Zoé (Romain III Argyre) ou son fils adoptif, Michel IV.

    Sainte Sophie (Istanbul)

     mosaïque de l’entrée sud-ouest (vers 950) :  À gauche, Constantin I, fondateur de la ville présente la maquette de la ville à la Vierge.  À droite, Justinien offre un modèle de Sainte-Sophie.

    Sainte Sophie (Istanbul)

     

    Sainte Sophie (Istanbul)

     

     


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  • Ce fut un temps fort de notre voyage en Turquie. Dire que je n'étais pas rassurée est faible. Pas à l'idée d'être la-haut, pas à l'idée que la montgolfière s'écrase, non mais je me demandais comment j'allais pouvoir monter et descendre de la nacelle. Pas assez sportive, trop de poids... Mais bon, j'y suis arrivée.

    Les montgolfières

    Le 19 septembre 2014, après nous être réveillés à 4h15 du matin, nous nous retrouvons dans le hall de l’hôtel à 4h45. Nous attendons, attendons le bus qui nous conduit enfin au lieu d'envol. Il y a déjà là des dizaines de montgolfières. Certaines sont déjà gonflées. Le bruit des brûleurs est assourdissant. Les enveloppes sont éclairées par de grandes flammes. On nous offre un café et un cookie. Puis nous approchons de notre nacelle. Il nous faut alors monter dans la nacelle en osier partagée en 4 compartiments de 5 personnes chacun. Ce n'est pas facile d'escalader la paroi de la nacelle, il faut mettre les pieds dans les trous On me pousse au derrière, je bascule à l’intérieur de la nacelle. Chacun prend sa place au bord de façon à ne pas être gêné pour admirer et photographier. Le pilote nous explique comment nous placer pour l’atterrissage : il faut s’accroupir (aucune tête ne doit dépasser de la nacelle), courber la tête  et se tenir aux poignées de la séparation du milieu. Cette manœuvre se révélera efficace car nous nous poserons sans aucune secousse !  Le pilote ouvre les gaz et la montgolfière s’élève, et autour de nous, il y a peut-être 200 montgolfières de toutes les couleurs. On monte, on monte encore, 600 m, peut-être plus. C’est magique, féerique. Nous survolons les cheminées de fées. Le paysage est à couper le souffle. Pas de bruit, rien que celui des brûleurs. C’est magnifique. Le jour se lève, le soleil rougeoie, le ciel s’embrase. La montgolfière descend dans les canyons, nous frôlons les arbustes, les courges, mais non, nous ne nous écrasons pas : une flamme et on sort du canyon. Formidable ! Hélas, le vol se termine, au sol des hommes tirent la nacelle vers la plate-forme d’un camion et nous nous posons sans heurt. Il faut ensuite escalader le bord de la nacelle, un costaud nous attrape dans ses bras pour nous déposer au sol. On nous délivre un certificat de vol, on nous offre une coupe de « champagne », on donne un petit pourboire et le bus nous ramène à l’hôtel pour le petit déj. Nous attendions ce vol depuis longtemps et nous n’avons pas été déçus !

     

    C’était le 19 septembre 2014, et, il y a 231 ans, ce même 19 septembre (1783), ce sont un mouton, un coq, un canard qui se sont élevés à 480 m d’altitude, devant Louis XVI et la cour réunis au château de Versailles.

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

     

    au fond, le mont Hassan, volcan éteint

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

    Survol de la Cappadoce

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  • Nous partons pour une balade de deux heures sur le Bosphore à partir de la Corne d’Or. Le Bosphore relie la mer Noire au nord à la mer de Marmara au sud. Il est long de 42 km, sa largeur va de 690 m à 3400 m, profondeur de 36 à 124 m.

    Notre balade part de la Corne d’Or.

    Mosquée de Soliman le Magnifique

    Croisière sur le Bosphore

     

    une autre mosquée : mais laquelle ?

    Croisière sur le Bosphore

     

    Nous passons sous le pont de Galata 

    Yeni Camii (mosquée neuve) près du marché aux épices :

    Croisière sur le Bosphore

    Topkapi :

    Croisière sur le Bosphore

    vue sur la Mer de Marmara, à droite : Topkapi :

    Croisière sur le Bosphore

    Mosquée de la mère du sultan (Bezmi Alem Valide Sultan) (rive européenne) 

    Croisière sur le Bosphore

    25 Palais Dolmabahçe (rive européenne) 280 pièces, harem (les grands personnages politiques y sont invités), achevé en 1856. Les Sultans quittent Topkapi pour s’y installer :

    Croisière sur le Bosphore

     

    rive européenne : hôtel luxueux Kempinski (chambres de 2500 à 25000 $) :

    Croisière sur le Bosphore

    Ortaköy : Pont du Bosphore (1973), mosquée :

    Croisière sur le Bosphore

     

    Croisière sur le Bosphore

    côté asiatique : Palais du Seigneur des seigneurs (Beylarbeyi) 1865 par Abdül Aziz (sultan). Résidence d’été des sultans à partir de 1860Eugénie de Montijo y est restée 10 jours. Le Sultan est allé en France : d’Istanbul à Marseille en yacht puis de Marseille à Paris en train :

    Croisière sur le Bosphore

    école militaire (Atatürk y a fait ses études) :

    Croisière sur le Bosphore

    A cet endroit, le courant est plus rapide (3 km/h). Il y a deux courants dans le Bosphore : un qui va de la mer Noire à la mer de Marmara (l’eau de la mer Noire est moins salée que celle de la mer de Marmara donc moins dense) et un courant sous marin du sud au nord en sens contraire. La navigation est dangereuse et interdite la nuit pour les tankers (des accidents se sont produits) :

    Croisière sur le Bosphore

    palais de Küçüksu :

    Croisière sur le Bosphore

    forteresse Rumelihisan (1452) construite pour Mehmet en 4 mois (la légende dit que 10 000 personnes y ont travaillé) elle a la forme de la  lettre M (initiales de Mehmet) :

    Croisière sur le Bosphore

    Forteresse Anadohu Hisan, rive asiatique (grand-père de Mehmet le Conquérant, Mehmet II) :

    Croisière sur le Bosphore

    Belles villas du Bosphore (yali = maison qui lèche l’eau) maisons en bois : elles coûtent de 3 millions d’euros à 90 millions d’euros ; ici, sur la rive asiatique : la maison la plus ancienne

    Croisière sur le Bosphore

    Croisière sur le Bosphore

    Croisière sur le Bosphore

    Croisière sur le Bosphore

    Croisière sur le Bosphore

    Croisière sur le Bosphore

     

    On passe sous le pont suspendu Fatih Sultan Mehmet (1988), 1500 m de longueur 8 voies

    A cet endroit, la légende dit que Zeus était amoureux de Io. Il la transforma en vache pour la protéger d'Héra mais celle-ci envoya des taons sur Io qui, énervée, traversa le Bosphore.(d'où le nom =passage des vaches)

    le restaurant Kazibeyaz

    Croisière sur le Bosphore

     

    le palais Kalander :

    Croisière sur le Bosphore

    rive européenne :  au fond, résidence de l’Etat turc (kiosque Uber, en jaune clair) avec drapeau , au premier plan : hôtel Tharabia

    Croisière sur le Bosphore

     Embouchure de la mer Noire (400 m de profondeur). Le nom viendrait du nom donné par les Turcs au point cardinal, le nord, désigné par la couleur noire.

    Croisière sur le Bosphore

     

     


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  • Cette église byzantine, construite au V è siècle, a été restaurée plusieurs fois puis convertie en mosquée en 1511. C’est maintenant le musée Kariye depuis 1948. Comme l’Islam interdit la représentation de l’Homme, les mosaïques et fresques ont été recouvertes de chaux, ce qui a permis de les protéger.

    Les fresques et mosaïques  datent  de 1315 à 1321 (offertes par Théodore Metochitès). Elles représentent la vie de Marie et du Christ. L’église est composée d’un narthex, du naos qui était en travaux lors de notre visite et d’une chapelle.

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    Une des curiosités est la petite draperie « en forme de queue », à la pointe recourbée comme un crochet. Signature de l’artiste.

     Théodore Metochitès présentant un modèle de son édifice au Christ sur son trône. Au-dessus : présentation de la Vierge au temple (les bras tendus, Zacharie reçoit la Vierge à l’entrée du temple. Derrière Marie, on voit Joachim et Anne)

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    5 – Marie caressée par ses parents Joachim et Anne

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    6 – le songe de Joseph (Joseph dort les yeux ouverts, ce qui montre son anxiété)  et le voyage à Bethléem (le fils de Joseph marche devant puis Marie sur son âne et derrière, Joseph)

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    7 -  le roi Quirinius fait le recensement pour les impôts. Marie et Joseph, les 4 fils de Joseph

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    8 – la Déessis : la Vierge intercède en faveur du genre humain. En bas : Isaac Porphyrogénète qui avait édifié l’église précédente

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    8 – Nativité : Marie et l’enfant dans l’étable, les bergers, le bain de l’enfant et Joseph assis. Marie au centre de la scène.

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    10 :  Christ Pantocrator (Tout-puissant). Noces de Cana et multiplication des pains

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    11 – les rois mages devant Hérode annoncent la naissance du Christ

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    13 et 14 : Hérode décide de tuer les enfants, scènes de massacre, mères qui pleurent

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    15 : Christ Pantocrator, généalogie du Christ

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    Miracles : 16 : lépreux, 17 : paralytique, 18 : aveugles de Jéricho, 19 : sourd

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    Chapelle funéraire : ajoutée au XIV è siècle. Fresques. Jugement dernier (20) : un fleuve de feu descend des pieds du Christ et submerge les damnés.,

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

     

     entrée au Paradis : Saint Pierre introduit une clé dans la serrure de la porte du Paradis. Le Bon Larron est vêtu d’un pagne et tient une croix de bois.

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    22 : L’Anastasis (résurrection) Le Christ brise les portes de l’enfer et relève Adam et Ève en signe de rédemption de tous les justes. À ses pieds, les portes de l’enfer avec les gonds et les clefs éparpillés et Satan, enchaîné. Abel se tient debout derrière sa mère Ève.

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    23 : la Vierge Éléoussa (miséricordieuse)

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    24 : Echelle de Jacob, la lutte de Jacob avec l’ange

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    25 :  Transport de l’Arche d’alliance

    Saint-Sauveur-in-Chora (Istanbul)

    D’autres illustrations dans « Saint-Sauveur-in-Chora » de Erdem Yücel

     

     


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