• Je n'ai pas photographié beaucoup de fleurs. En voici cependant quelques-unes :

    le réséda

    Fleurs en Turquie

    oliviers

    Fleurs en Turquie

    Fleurs en Turquie

    petites pommes locales (aliça)

    Fleurs en Turquie

    grenadier :

    Fleurs en Turquie

    faux pistachier (je ne suis pas certaine) :

    Fleurs en Turquie

    je ne connais pas le nom de ces fleurs :

    Fleurs en Turquie

    Fleurs en Turquie

     


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  • Elle a la particularité d’avoir 6 minarets (la légende dit qu’au lieu de construire des minarets en or, l’architecte en a construit 6 car les mots six et or sont homophones). Pour respecter la prédominance de la Mecque de La Mecque, le Sultan lui offrit un septième minaret. La mosquée Sultanahmet fut terminée en 1616 par l’architecte Sedefhar Mehmet Ağa (="l'artisan qui travaille la nacre"), élève du fameux Sinan (règne du sultan Ahmet I). 

    Istanbul : la mosquée bleue

    Istanbul : la mosquée bleue

     

    Istanbul : la mosquée bleue

    Seul le Sultan pouvait pénétrer à cheval dans la cour. Par marque d’humilité envers le divin, il devait baisser la tête pour éviter la chaîne.

    Istanbul : la mosquée bleue

     

    entrée avec muqarnas (stalactites)

    Istanbul : la mosquée bleue

    On connaît aussi la mosquée sous le nom de Mosquée bleue en raison de ses 21 043 merveilleuses faïences d’Isnik (ancienne Nicée). La vente de 5 carreaux permettait de nourrir une famille pendant une semaine. Récemment, des carreaux d’Isnik ont été vendus aux enchères à Londres à raison de 1250$.

    Istanbul : la mosquée bleue

    Istanbul : la mosquée bleue

    Istanbul : la mosquée bleue

    Istanbul : la mosquée bleue

    Istanbul : la mosquée bleue

    La mosquée est éclairée par 260 fenêtres. Sur les lustres, des œufs d’autruche sont destinés à éviter les toiles d’araignées.  À l’entrée, une maquette de Médine en argent offerte par le roi Saoudien. 

    la chaire du muezzin :

    Istanbul : la mosquée bleue

    la salle de prières et la loge des muezzins. À gauche, le mihrab en marbre de Marmara contient un fragment de la pierre noire de la Kaaba de La Mecque.

    Istanbul : la mosquée bleue

     

    le minbar :

     

    lIstanbul : la mosquée bleue


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  • La citerne basilique ou « le Palais englouti » (Yerebatan sarnıcı)

    Pour accéder à la citerne, il faut descendre de nombreuses marches glissantes. C’est une citerne byzantine d’une capacité de 80 000 m3, alimentée en eau par l’aqueduc de Valens. Elle fut construite par Justinien en 542 sous une basilique civile incendiée lors de la révolte Nika en 532.

     

    Il y a 336 colonnes réparties en 12 rangées.. Il y avait beaucoup de monde autour de la colonne aux « yeux de paon qui pleurent ») : on dit que son  vœu se réalisera si on réussit à tourner la main autour du pouce enfoncé dans le trou d’un œil. Deux socles de colonnes sont sculptés de têtes de méduses (censées détourner les influences maléfiques). De grosses carpes nagent dans les bassins. Une scène de « Bons baisers de Russie » a été tournée dans cet endroit.

    La citerne-basilique à Istanbul

    La citerne-basilique à Istanbul

    La citerne-basilique à Istanbul

    La citerne-basilique à Istanbul

     

    les méduses

     

    La citerne-basilique à Istanbul

    La citerne-basilique à Istanbul

    la colonne aux yeux

    La citerne-basilique à Istanbul

    des gens viennent se faire photographier en costumes byzantins

    La citerne-basilique à Istanbul


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  • L’hippodrome

    Il a été commencé sous Septime Sévère et terminé sous Constantin I. Il pouvait accueillir jusqu’à 50 000 spectateurs. Il était composé d’une arène bordée de gradins. Au milieu, se trouvait la spina autour de laquelle tournaient les chars. Les gens pariaient de grosses sommes. Deux factions s’affrontaient : les Verts et les Bleus. Elles avaient une connotation politique et religieuse. Il pouvait y avoir des combats entre supporters. En 532, a lieu une course de chars en présence de Justinien, Théodora et la Cour. Or, Théodora soutient les Bleus au détriment des Verts (qui représentent le peuple). Les Verts se révoltent, l’Empereur fait exécuter leurs meneurs et, par erreur, un important membre des Bleus. Verts et Bleus s’allient, se ruent sur le Palais au nom de « Nika » (Victoire). De nombreux bâtiments sont brûlés. Les factions désignent un nouvel empereur. Théodora préfère « mourir dans la pourpre » plutôt que de s’enfuir. La garde impériale finit par triompher des rebelles qui sont massacrés (environ 80 000). De l’hippodrome, il reste actuellement l’obélisque de Constantin VII, la colonne serpentine et l’obélisque de Théodose.

    Bâtiment : limite sud de l’hippodrome. Il y avait 4 statues de chevaux de bronze. Certains historiens pensent que ces statues ont été fondues à Rhodes ou à Chios au IV è av JC. D’autres pensent qu’elles sont romaines (IV è siècle ap JC). Elles sont été transportées à Constantinople vers 330.En 1204, ils ont été pris par les Croisés vénitiens  de la quatrième croisade pour être placés au-dessus de la porte de la basilique Saint-Marc (les originaux, entreposés dans  un musée ont été remplacés par des copies). Les chevaux ont ensuite été pris par Napoléon et placés sur les grilles des Tuileries puis sur l’arc de triomphe du Carrousel. Ce sont également des copies qui sont sur cet arc de triomphe puisque les statues ont été rendues aux Vénitiens.

    Istanbul, l'hippodrome

    les chevaux de Saint-Marc à Venise (photo du net)

    Istanbul, l'hippodrome

    les chevaux de l'arc-de-triomphe du Carrousel à Paris

    Istanbul, l'hippodrome

     

    Obélisque de Constantin VII Il a été érigé au X è siècle. Il était orné de plaques de bronze (le peuple, les pêcheurs, les artisans) qui ont été  fondues et transformées en monnaie par les Croisés.

    Istanbul, l'hippodrome

    La colonne serpentine : Elle a été offerte au dieu Apollon à Delphes par les Grecs pour commémorer la victoire de Platées contre les Perses en 479 avant J C. À l’origine, c’était une colonne de bronze  faite de trois serpents entrelacés dont les têtes supportaient un trépied en or. L’or fut confisqué par les Phocidiens vers 350 av JC et ce qui restait de la colonne fut transporté à Constantinople au IV è siècle ap JC. La colonne fut placée sur la spina (mur central) de l’hippodrome. Les têtes subirent des dommages au cours des siècles.

    Le niveau originel se trouve plus bas que le sol actuel.

    Istanbul, l'hippodrome

     

    la colonne serpentine (photo du net)

    Istanbul, l'hippodrome

    L’obélisque de Théodose À l’origine, cet obélisque, construit sous Thoutmosis III se trouvait au temple d’Amon-Rê à Karnak. Il fut transporté à Alexandrie puis, en 390, sous le règne de Théodose I, il fut installé à Constantinople sur la spina de l’hippodrome. Les bas-reliefs célèbrent les victoires de Thoutmosis III sur les rives de l’Euphrate.

    la face est :

    Istanbul, l'hippodrome

     

    Côté est, les bas-reliefs du socle : lle basileus tient une couronne à la main (donnée aux vainqueurs des courses), de chaque côté ses fils Arcadius et Honorius. Danseurs, musiciens, spectateurs.

    Istanbul, l'hippodrome

    la face sud :

    Istanbul, l'hippodrome

    Istanbul, l'hippodrome

    Istanbul, l'hippodrome

     

    Bas-relief sud : loge impériale de Théodose avec inscriptions élogieuses :

    Istanbul, l'hippodrome

    Istanbul, l'hippodrome

    Côté nord : érection de l’obélisque. Partie supérieure : l’empereur et son cortège

    Istanbul, l'hippodrome

    Istanbul, l'hippodrome

    Partie ouest : ambassadeurs vaincus apportent des cadeaux.

    Istanbul, l'hippodrome

    Fontaine aux ablutions Guillaume II : c’est à cet endroit que se trouvaient les stalles des chevaux

    Istanbul, l'hippodrome

     

    Sur la place de l’hippodrome, se trouve un palais construit en 1523 par Ibrahim Pacha, Grand Vizir de Soliman-le-Magnifique. Il épousa la sœur de Soliman. Soupçonné de comploter contre Soliman, Ibrahim Pacha fut exécuté en 1536. Le palais est maintenant un musée d’art turc où se trouve le plus grand tapis : 406 m². 

    Istanbul, l'hippodrome


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  • Mosquée Lâleli ou mosquée des tulipes.

    De style baroque, elle a été construite en 1763 sous le règne du sultan Mustapha III par l’architecte Mehmet Tahir Aga.

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

    la fontaine aux ablutions :

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

     

    Salle de prière (el haram) : à droite le minbar (chaire d’où l’iman fait ses sermons), au centre , le mihrab (niche qui indique la direction de la Ka’ba à La Mecque)

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

     

    chaire du muezzin :

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

     

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

    Mosquée Şhezade Mehmet ou mosquée des princes. Cette mosquée impériale ottomane a été construite en 1548 par l’architecte Sinan sur l’ordre du sultan Soliman le magnifique à la mémoire de son fils aîné Mehmet décédé de la variole en 1543 à l’âge de 21 ans. C’est une des premières constructions de Sinan.

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

    les muqarnas :

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

    le minaret :

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

    La salle de prière est couronnée d’une coupole centrale (19 m de diamètre et 37 m de hauteur) et de quatre demi-coupoles.

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

    Istanbul, les mosquées Seyzade et Lâleli

     

    A côté se trouve le mausolée du prince Mehmet, deux écoles coraniques, une cuisine publique pour les pauvres et un caravansérail.


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