• J'ai appris plein de choses en lisant "la muse rouge" de Véronique de Haas. Notamment, Eugène Bizeau, tourangeau mort il y a 25 ans environ à Tours. Il avait plus de 100 ans. Pacifiste, libertaire.

    une chanson par Gérard Pierron

    et aussi celle-ci


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  • Le livre que j'ai préféré est "la muse rouge" de Véronique de Haas. Prix des orfèvres 2022. Tout m'a plu dans ce roman policier qui se passe en 1920, juste avant la démission de Clémenceau (il avait échoué à l' élection présentielle et avait été devancé par Paul Deschanel, celui-là même qui tomba du train à Mignerette, quelques mois après son élection. Il fut remplacé par Millerand). Outre l'énigme policière, pas moins de 8 morts (des prostituées, un chinois, des négociants, un passant...), l'auteur nous parle de la vie politique, des banques installées en Chine et à Saïgon, de la construction du chemin de fer Brazzaville-Pointe noire, des Camelots du roi,  du naufrage de l'Afrique au large de Rochefort, du Goncourt décerné à Marcel Proust, de l'incendie dans le métro en 1903 ou 1902, des maisons closes plus ou moins huppées (la Fleur blanche fréquentée et peinte par Toulouse-Lautrec). On y trouve aussi les anarchistes (le titre du livre vient d'un mouvement de chansonniers anarchistes nommé "la Muse rouge") des clandestins espagnols et italiens. Tout est très bien documenté. Les personnages fictifs se mêlent habilement aux personnages de l'Histoire. J'ai adoré ce livre. Les meurtres sont élucidés mais des questions restent en suspens ... J'attends avec impatience les deux autres tomes qui sont, paraît-il déjà écrits : "l'homme de pierre" et "le chat noir".

    Mes lectures de juin

    Le jour des cendres (jean-Christophe Grangé)

    Un thriller qui se laisse lire

    Mes lectures de juin

    trois albums jeunesse en anglais (traduction à la fin du petit livre de 25 pages environ). Faciles à comprendre, même pour moi ! J'ai même appris des mots : to snort, a mane, have it your way,...

    Mes lectures de juin

    Mes lectures de juin

    Mes lectures de juin

    un album jeunesse avec de superbes illustrations :

    "L'apprentissage amoureux" ou la vie du prince charmant et de la sublime princesse. Comme faire quand le prince ronfle ? Comment faire quand il ne leur reste qu'un seul cornet de leur glace préférée ?....

    Mes lectures de juin

     

     


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  •  le musée de l'imprimerie :

    Au musée de l'imprimerie, rencontres du livre

    les rencontres se tenaient sur deux jours, j'y suis allée samedi :

    Au musée de l'imprimerie, rencontres du livre

     

     

     

    entretiens avec deux écrivains et j'ai acheté deux livres 

    "Trente mots" de Pierre Bergougnioux

    Au musée de l'imprimerie, rencontres du livre

    et "les aventures de l'infortuné marrane Jean de Figueras", de jean-Pierre Gattegno

    Au musée de l'imprimerie, rencontres du livre

    puis : "le livre : quelle histoire ?"

    Table ronde en présence de Pascal Ory, Olivier Deloignon, Jean-Yves Mollier et Catherine Rideau-Kikuchi.
    De nombreux ouvrages sur l’histoire du livre, de l’édition, de l’imprimerie, de la librairie… ont été publiés ces deux dernières années. Serait-ce une réponse à peine différée à cet engouement nouveau pour l’essentielle librairie et pour la lecture au moment des confinements ? ou, le livre serait-il toujours un recours pour les temps difficiles ?

    L'après-midi s'est terminé par une lecture de textes sur les pays du Danube mis en musique par le groupe Port-Danube. violon, piano.

     

     

    Ces textes ont été lus :

    Le Danube en colère, de Victor Hugo '"Les Orientales")

    Belgrade et Semlin sont en guerre.
    Dans son lit, paisible naguère,
    Le vieillard Danube leur père
    S'éveille au bruit de leur canon.
    Il doute s'il rêve, il trésaille,
    Puis entend gronder la bataille,
    Et frappe dans ses mains d'écaille,
    Et les appelle par leur nom.

    « Allons, la turque et la chrétienne !
    Semlin ! Belgrade ! qu'avez-vous ?
    On ne peut, le ciel me soutienne !
    Dormir un siècle, sans que vienne
    Vous éveiller d'un bruit jaloux
    Belgrade ou Semlin en courroux !

    « Hiver, été, printemps, automne,
    Toujours votre canon qui tonne !
    Bercé du courant monotone,
    Je sommeillais dans mes roseaux ;
    Et, comme des louves marines
    Jettent l'onde de leurs narines,
    Voilà vos longues couleuvrines
    Qui soufflent du feu sur mes eaux !

    « Ce sont des sorcières oisives
    Qui vous mirent, pour rire un jour,
    Face à face sur mes deux rives,
    Comme au même plat deux convives,
    Comme au front de la même tour
    Une aire d'aigle, un nid d'autour.

    « Quoi ! ne pouvez-vous vivre ensemble,
    Mes filles ? Faut-il que je tremble
    Du destin qui ne vous rassemble
    Que pour vous haïr de plus près,
    Quand vous pourriez, sœurs pacifiques,
    Mirer dans mes eaux magnifiques,
    Semlin, tes noirs clochers gothiques,
    Belgrade, tes blancs minarets ?

    « Mon flot, qui dans l'océan tombe,
    Vous sépare en vain, large et clair ;
    Du haut du château qui surplombe
    Vous vous unissez, et la bombe,
    Entre vous courbant son éclair,
    Vous trace un pont de feu dans l'air.

    « Trêve ! taisez-vous, les deux villes !
    Je m'ennuie aux guerres civiles.
    Nous sommes vieux, soyons tranquilles.
    Dormons à l'ombre des bouleaux.
    Trêve à ces débats de familles !
    Hé ! sans le bruit de vos bastilles,
    N'ai-je donc point assez, mes filles,
    De l'assourdissement des flots ?

    « Une croix, un croissant fragile,
    Changent en enfer ce beau lieu.
    Vous échangez la bombe agile
    Pour le Coran et l'évangile ?
    C'est perdre le bruit et le feu :
    Je le sais, moi qui fus un dieu !

    « Vos dieux m'ont chassé de leur sphère
    Et dégradé, c'est leur affaire :
    L'ombre est le bien que je préfère,
    Pourvu qu'ils gardent leurs palais,
    Et ne viennent pas sur mes plages
    Déraciner mes verts feuillages,
    Et m'écraser mes coquillages
    Sous leurs bombes et leurs boulets !

    « De leurs abominables cultes
    Ces interventions sont le fruit.
    De mon temps point de ces tumultes.
    Si la pierre des catapultes
    Battait les cités jour et nuit,
    C'était sans fumée et sans bruit.

    « Voyez Ulm, votre sœur jumelle :
    Tenez-vous en repos comme elle.
    Que le fil des rois se démêle,
    Tournez vos fuseaux, et riez.
    Voyez Bude, votre voisine ;
    Voyez Dristra la sarrasine !
    Que dirait l'Etna, si Messine
    Faisait tout ce bruit à ses pieds ?

    « Semlin est la plus querelleuse :
    Elle a toujours les premiers torts.
    Croyez-vous que mon eau houleuse,
    Suivant sa pente rocailleuse,
    N'ait rien à faire entre ses bords
    Qu'à porter à l'Euxin vos morts ?

    « Vos mortiers ont tant de fumée
    Qu'il fait nuit dans ma grotte aimée,
    D'éclats d'obus toujours semée !
    Du jour j'ai perdu le tableau ;
    Le soir, la vapeur de leur bouche
    Me couvre d'une ombre farouche,
    Quand je cherche à voir de ma couche
    Les étoiles à travers l'eau.

    « Sœurs, à vous cribler de blessures
    Espérez-vous un grand renom ?
    Vos palais deviendront masures.
    Ah ! qu'en vos noires embrasures
    La guerre se taise, ou sinon
    J'éteindrai, moi, votre canon.

    « Car je suis le Danube immense.
    Malheur à vous, si je commence !
    Je vous souffre ici par clémence,
    Si je voulais, de leur prison,
    Mes flots lâchés dans les campagnes,
    Emportant vous et vos compagnes,
    Comme une chaîne de montagnes
    Se lèveraient à l'horizon ! »

    Certes, on peut parler de la sorte
    Quand c'est au canon qu'on répond,
    Quand des rois on baigne la porte,
    Lorsqu'on est Danube, et qu'on porte,
    Comme l'Euxin et l'Hellespont,
    De grands vaisseaux au triple pont ;

    Lorsqu'on ronge cent ponts de pierre,
    Qu'on traverse les huit Bavières,
    Qu'on reçoit soixante rivières
    Et qu'on les dévore en fuyant ;
    Qu'on a, comme une mer, sa houle ;
    Quand sur le globe on se déroule
    Comme un serpent, et quand on coule
    De l'occident à l'orient  

    et un texte de Nicolas Gogol (Veillées de l'Ukraine)

    Connaissez-vous la nuit de l’Ukraine ? oh ! vous ne connaissez pas la nuit de l’Ukraine. Contemplez-la. Au milieu du ciel, la lune regarde ; la voûte incommensurable s’étend et paraît plus incommensurable encore ; elle s’embrase et respire. Toute la terre est dans une lumière d’argent ; l’air admirablement pur est frais, et, pourtant, il suffoque, chargé de langueur et devient un océan de parfums. Nuit divine ! Nuit enchanteresse ! Inertes et pensives, les forêts reposent pleines de ténèbres, projetant leurs grandes ombres. Silencieux et immobiles sont les étangs ; la froideur et l’obscurité sont mornement emprisonnées dans les murailles vert sombre des jardins. Le fourré vierge de merisiers et de cerisiers étend pensivement ses racines dans le froid de l’eau ; par instants ses feuilles murmurent comme dans un frisson de colère, quand le vent libertin de la nuit se glisse et leur surprend un baiser. Toute l’étendue dort. Au-dessus, là-haut, tout respire ; tout est splendide et triomphal, et, dans l’âme, s’ouvrent des espaces sans fin ; une foule de visions argentées se lèvent harmonieusement dans ses profondeurs. Nuit divine ! Nuit enchanteresse ! Soudain, tout s’anime : et les forêts, et les étangs et les steppes. Le grondement majestueux du rossignol de l’Ukraine éclate et il semble que la lune s’arrête au milieu du ciel pour écouter…… Sur la colline, le village sommeille comme enchanté. D’un éclat plus vif brillent aux rayons de la lune les lignes des chaumières ; plus éclatantes, surgissent de l’ombre leurs murailles basses. Les chants se sont tus ; tout est silencieux. Les honnêtes gens sont déjà endormis. Çà et là, cependant, sautille quelque étroite fenêtre. Sur le seuil d’une rare cabane, une famille attardée achève de souper.

     

     

     

     

     


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  • L'anneau de Moebius, de Frank Thilliez.

    J'ai eu du mal à entrer dans ce livre très noir. un homme rêve de ce qui sera son futur six jours plus tard. Comme dans l'anneau de Moebius, il passe de son présent à son futur et vice versa.

    Il est fait aussi dans ce livre référence au chat de Schrödinger. À chaque événement décisif, et ce depuis toujours, un monde parallèle se crée. L'un où l'événement se réalise, l'autre où il ne se réalise pas".

    Lectures de mai

    Loiret, 100 lieux pour les curieux

    un guide intéressant qui signale des lieux atypiques : la statue de l'instituteur chinois à Montargis, la chapelle de Courcelles et ses peintures murales, les boîtes à lettres de Saint-Martin d'Abbat, les sculptures animales de lucien Dumoulin à Bouilly-en-Gâtinais, un coq géant au garage Méhari Evasion à Chécy...

    Lectures de mai

    Madame Hayat, d'Ahmet Altan,

    Les deux amours de Fazil, jeune étudiant : Madame Hayat, femme à la cinquantaine voluptueuse qui apprend à Fazil la liberté, la beauté du moment présent et Sila, jeune étudiante passionnée, comme Fazil, de littérature et qui veut quitter le pays où règne la corruption, la peur, la dictature. Qui Fazil choisira-t-il ? J'ai beaucoup aimé ce livre en prison écrit par ce journaliste turc.

    Lectures de mai

    Le manège de Petit Pierre, de Michel Piquemal et Merlin

    Un livre jeunesse consacré au manège créé par Petit Pierre (article à venir)

    Lectures de mai

    13 à table, recueil de 13 nouvelles sur le thème du repas. Paru en 2014. Un livre vendu = 3 repas pour les restaus du cœur. Des nouvelles touchantes

    Lectures de mai

    L'aquarelle facile, de Nathalie Paradis Glapa.De très jolis modèles dans le mouillé

    Lectures de mai

    Tout peindre à l'aquarelle : les fleurs , de Anne-Claire Duval-Dumas

    De jolis modèles, faciles; l'idéal pour faire de jolies cartes d'anniversaire

    Lectures de mai

    Mes carnets très créatifs, de Loïia Hréma

    tutos faciles pour carnets et marque-pages. Je ferai le minicarnet 3 en 1 et le carnet classeur

    Lectures de mai

     


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  • Hier soir, à la bibliothèque, nous avons été accueillis par les membres du festival de l'oralité. Le spectacle qui nous était proposé portait sur quelques contes des 1001 nuits, racontés par Halima Hamdane.

    l'ambiance était donnée par des photophores bleues, en terre cuite, des coussins rouges. Halima était habillée tout en rouge avec des babouches argentées (ou dorées ?)

    Halima nous a raconté le début des contes des 1001 nuits (le roi Schahriar et son jeune frère le roi Shah Zaman, trompés par leur épouse, partent à la recherche d'un homme plus malheureux qu'eux. 

     

    Ils rencontrent la dame aux bagues : CLIC

    Vous connaissez la suite, Schahriar rentre dans son palais et décide d'épouser une jeune fille chaque soir et de la tuer au matin. Shehérazade relève le défi avec l'aide de sa jeune œur Dinarzade.

    Halima nous a aussi raconté l'histoire du prince Qamar al-Zamâne et de la princesse Boudoûr : CLIC

    et les aventures de l’esclave Zoumourroud devenue roi (après s’être habillé en homme pour échapper à des brigands) et de son bien-aimé Ali Shar

    le site d'Halima : CLIC

    et sa fiche Wikipédia : CLIC

    autres contes ar Halima, accompagnée par sa fille, la danseuse Cameia Montassere

     

    (le conte du roi Schahriar et son frère Shah Zamma), par un autre conteur. Quelques illustrations du conte : CLIC

    et pour lire les contes : CLIC


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