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    Nous quittons Dali et ses maisons blanches et décorées de l’ethnie bai pour rejoindre Lijiang par des routes de montagne. Notre chauffeur double parfois sans visibilité mais comme il avait klaxonné auparavant, nous ne risquons rien.

     

    De Dali à Lijiang

     

    Sur la route de montagne, des paysans vendent des orchidées, des oiseaux sauvages et de longues plumes de faisan (ce sont celles qui ornent les coiffes des danseurs d’opéra ou des danses dongba). Toutes ces espèces sont protégées. Notre chauffeur téléphone (tout en conduisant) aux gendarmes et leur signaler le fait. Nous ne savons pas ce qu’il raconte mais la conversation dure, dure… Il s’arrête et recommence à téléphoner pour savoir si les gendarmes sont passés… Peut-être espère-t-il une récompense …

    Les paysans étalent le grain sur la route, les camions passent dessus et l'écrasent.

     

    De Dali à Lijiang

    De Dali à Lijiang

     

     

    Nous visitons un village de sculpteurs sur bois (Tian). Les motifs sont sculptés finement , ajourés, c’est une véritable dentelle de bois. Les sculptures orneront des portes, des meubles.

     

    De Dali à Lijiang

      Puis nous visitons une fabrique de stèles funéraires. Plus on est riche, plus elles sont imposantes. 

     

    De Dali à Lijiang

     

    Nous nous arrêtons ensuite dans une fabrique de tuiles. Tout est noir, plein de poussière. Les gens qui travaillent doivent avoir des poumons dans un état ! Regardez bien, mesdames, ce sont les femmes qui portent les blocs de terre glaise. Cela doit faire un bon poids. Une autre femme, debout sur le tas de glaise, détaille les blocs avec un fil à couper le beurre. L’homme met les blocs dans la hotte et la deuxième femme porte le chargement un peu plus loin où un autre homme la décharge de son fardeau. Puis la femme repart en trottinant pour un autre chargement…

     

    De Dali à Lijiang

     

    Dans un village, nous voyons des claies d’osier sur lesquelles sèchent de fines plaques jaunes de fromage de tofu.

     

    De Dali à Lijiang

     

    Nous nous arrêtons dans un restaurant de campagne. Repas de racines et de viande de yack. C’est bon. Les singes, attirés par la nourriture, s’approchent mais nous nous tenons à distance car il paraît qu’ils sont belliqueux et ils sont gros.

     

    De Dali à Lijiang

     

    Sur la route qui monte vers l’ensemble de temples rupestres du Mont Shibao (ou mont du Trésor de pierre), nous devons attendre un bon quart d’heure. Un énorme tas de terre barre la route, des ouvriers s’emploient à l’étaler pendant que d’autres, assis sur le talus, regardent et attendant. C’est la relève. Pas de raison qu’ils mettent la main à la pâte. Pour se faire repérer de loin, ils ont des casquettes orange.

    Il est interdit de photographier sur le site du mont Shibao.

     

    De Dali à Lijiang

     

    Les 16 grottes du Mont Shibao abritent 139 statues de Bouddhas et de rois.  Dans la grotte n°7, une statue de Guanyin (la déesse de la compassion), a la poitrine percée d’un trou symbolisant le don de sa personne pour sauver les êtres. La grotte n° 8 abrite le Trésor de pierre, une roche noire  évoquant un vagin que les femmes viennent toucher pour avoir un enfant.

     Pour accéder aux sculptures de l’époque Tang, il faut descendre des marches dallées puis remonter.

    Lijiang est formé de deux villes, la ville neuve qui me semble triste, les arbres sont poussiéreux, poussière de charbon peut-être, il n’a pas plu depuis longtemps. Notre hôtel se trouve dans la vieille ville, toute de routes pavées piétonnes. Nous devons marcher pendant ¼ d’heure avant d’arriver à l’hôtel. Un hôtel de charme, avec des cours et des dédales à se perdre.

     

    De Dali à Lijiang

    De Dali à Lijiang

     

     

     


     
     

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  • Pratique, non ? on étale les grains sur la route et on attend que les camions passent.

    Si la pub vous gêne , n'hésitez pas à cliquer sur la croix pour la fermer. je ne sais pas comment la supprimer ... si vous savez comment faire, je serais ravie de votre aide !


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  • La photo que je préfère

    fête du repiquage du riz près de Dali  

    Une de nos plus belles journées. Nous quittons Dali pour gagner Lijiang par des routes de montagne. Au loin dans les rizières, nous voyons une foule joyeusement colorée et le guide accepte de s’arrêter une demi-heure. Pas plus, emploi du temps oblige !

    Nous nous sommes donc mêlés à la foule, nous étions les seuls touristes étrangers et il y avait beaucoup de monde sur ces petits chemins entre les plans d’eau des rizières. Les danseuses en costume bai nous ont fait une haie d’honneur. Les femmes qui allaient planter le riz étaient déjà là, en bottes, dans les rizières. Les bottes de plants de riz étaient prêtes. 

    Il y a beaucoup de photos dans ce diapo mais c’était si beau que j’ai eu du mal à faire une sélection. Vous verrez les musiciens, les femmes avec leur sac d’épaule, les ceintures et les chaussons brodés.. Vous verrez différentes sortes de coiffes. A un moment, les hommes ont apporté des sacs pleins de poissons. Certaines femmes portent des corbeilles avec des offrandes, d’autres font brûler des papiers. Nous sommes partis au moment où un couple de danseurs figuraient le soleil et la lune je crois.

    Dans le car, notre guide nous a raconté comment devait se dérouler cette journée.

    A 9 heures, commence le concert de pétards, de tambours et de cymbales (3 fois), on lit les sutras, on brûle des parfums et on accroche le drapeau rouge. A 9 heures ½ (c’est à ce moment que nous sommes partis), on accroche le drapeau du riz et commence un concours de plantation du riz par couple. A 10 heures, ils mettent les poissons dans les rizières. A 10 h ½, ils plantent le riz. A 11 h , les jeunes filles donnent aux visiteurs à manger et lavent les pieds. Le chef des plantations fait la cérémonie : le père représente les champs, la maman le riz. A 12 h , ils mangent le riz.

    Mes notes ne sont pas très claires,  René, Qing, Dany et Limei pourraient-ils m’aider ?

    Un mu (665 m²) donne 1284 kg de riz. La région de Dali est très fertile et produit des légumes (ail, soja, chou, piment sucré, aubergine, 160 000 tonnes), des fleurs (orchidées, azalées,  camélias) , des volailles (4,5 millions), des vaches (33 000, 150 000 tonnes de lait), des porcs. On conseille aux paysans d’utiliser des fumiers naturels.

     

    J'essaierai de vous mettre une petite video la semaine prochaine.

     

     


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  • Un peetit diapo de broderies au point de croix ; la dernière est au passé empiétant


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  • On ne lasse pas des marchés chinois ! Nous avons pris beaucoup de plaisir à nous promener dans les allées de celui de Xizhou, près de Dali.

    Champignons (c’est la spécialité de la région de Dali), thé, gingembre, nèfles (pas du tout les mêmes que les nôtres, toutes petites et orange), épices, balais, viande.

    Devinez ce qui attire cette mignonne chatte tricolore ?

    Et puis, on trouve du tofu et des œufs de 100 ans !

    Le tofu c’est du lait de soja caillé, on le trouve souvent dans le potage. Nous en avons vu en lamelles, mis à sécher sur des claies.

    Les oeufs de 100 ans sont mis à vieillir (pas 100 ans quand même mais 100 jours) dans un mélange de chaux, de paille, de riz décortiqué, de cendre, de feuilles de thé. A l’intérieur le blanc devient noir et le jaune vert. Goûteux paraît-il… je n’aime pas trop mais je n’en ai mangé qu’une fois, au petit-déjeuner

     

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

    les oeufs de cent ans :

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

    le tofu : 

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

    Xizhou, le marché

     

     

     

     

     

     


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