• En Chine, pas d'immeubles sans grue ! Exagéré peut-être mais à peine.

    Il paraît qu'une grue sur deux en service dans le monde se trouve à Pékin. Là encore, sans doute exagéré mais à peine ! La Chine est un vaste chantier ! Le barrage des Trois gorges sur le Yang-Tsé, les immeubles en construction, les restaurations de monuments à Pékin, le site olympique, la nouvelle gare de pékin. Tout change très vite... dans les villes car dans les campagnes les buffles et les paysans sont toujours là.


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  • Un immeuble à Pékin, pas très haut, mais pourvu de sa décoration de climatiseurs externes

    à côté de notre hôtel (ultra-moderne) à Shanghaï, cet immeuble avec ses climatiseurs et ces masures. Tout à côté une rue avec des petits commerces où les gens s'installent à une table dans la rue pour dîner


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  • foule attendant de passer, quand il y a un feu pas trop risqué de traverser la route mais souvent il n'y en a pas, et c'est la galère !

    motos en stationnement interdit : à la fourrière !

     


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  • WUHAN

    Nous avons visité le monastère bouddhique de Guiyuan. La salle des 500 arhats dorés est très curieuse. Il faut compter le nombre d’arhats correspondant à son année de naissance (deux derniers chiffres) et ensuite demander la carte correspondant à ce bouddha. Cette carte nous dévoilera notre avenir. Dommage que nous n’ayons pas compris ce qu’il fallait faire et après nous n’avions pas assez de temps pour faire ce jeu !

    C’est de Wuhan qu’est parti en 1911 le soulèvement qui mena au pouvoir Sun Yat Sen et la proclamation de la République de Chine.
    Wuhan eut le premier pont sur le Yang Tsé Kiang en 1957. Il a deux étages : celui du dessus pour la route, celui du dessous pour le train.
    Mao a nagé dans le fleuve pendant une heure 17 fois entre 1957 et 1970. « C’est la meilleure piscine naturelle » disait-il. Tous les ans, un concours international de traversée du Yang Tsé réunit les meilleurs nageurs.

    A Wuhan, la France a investi un projet sur trois. Il y a 4 magasins Carrefour. Les usines Peugeot Citroën se sont implantées (visite de Chirac en octobre 2006). Un ouvrier de chez Peugeot gagne 150 euros par mois.

    Voici deux vues du monastère bouddhique

     

    Regardez bien (je sais, la photo est petite) qu'y a-t-il au bord de cette fleur de lotus ?

    Le musée municipal de Wuhan :
    Il renferme principalement la tombe du marquis Yi de l’état de Zeng sous la dynastie des Zhou (IV è siècle avant JC). Elle a été découverte en 1978.
    Le marquis était passionné de musique. On a trouvé dans son tombeau un carillon composé de 64 cloches (celles du rang supérieur donnent le ton, celles du rang du milieu donnent la mélodie et celles du rang inférieur donnent l’harmonie du ton)
    Ce carillon peut jouer de la musique chinoise et de la musique occidentale. Nous avons assisté à un concert où les musiciens jouaient du carillon et autres instruments. A la fin, ils ont joué l’ « Ode à la joie ».
    Le marquis a été enterré avec ses musiciennes et instruments de musique.
    Dans son cercueil, de petites fenêtres permettaient à son âme de s’échapper. A côté se trouvaient les cercueils des jeunes filles empoisonnées. La femme était empoisonnée à la mort de son mari mais le mari n’était pas empoisonné à la mort de sa femme !

    Wuhan est l’un des quatre fours chinois. La température atteint 41 °. Il y a 20 ans, il n’y avait pas de clim, on mettait les lits en bambou le long du trottoir pour bénéficier de la fraîcheur de la nuit. En hiver, il peut faire –15°. La température moyenne est 10°. Précipitations : 1200 mm. La température change rapidement : début septembre il peut faire 30° et 5 jours après 15°.


    Sans doute regardent-ils des joueurs de mah-jong ou des joueurs d'échecs.


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  • A Suzhou, nous avons visité une manufacture de soie.

    Les vers à soie (chenilles du bombyx) mangent des feuilles de mûrier, mais attention celles-ci doivent être bien lavées. Les chrysalides fabriquent un cocon qui sera ébouillanté pour pouvoir extraire le fil.

    Les cocons contiennent un fil de 1500 m. Dans le cas de chrysalides jumelles, on a un fil de 3000 m.

    Le travail se fait à la main (tri des cocons) ou à la machine.

    La soie a un pouvoir thermique important (fraîche en été, chaude en hiver). C’est pourquoi on en fait des couettes très légères. Pour faire une couette pour 2 personnes, il faut 10 000 cocons. On utilise deux qualités de soie : la gélatine (couche extérieure) est de moins bonne qualité.
    On offrait autrefois les couettes aux grands-parents et aux jeunes mariés.
    Il faut laver la soie avec du shampooing. On n’a pas besoin de la repasser.
    Un fil de chemise est formé de 8 à 12 fils de soie. 

    La soie sauvage est fabriquée en Thaïlande ; elle est plus épaisse et sert à fabriquer des rideaux, des nappes.


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